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samedi, 10 juillet 2010

Le démembrement de la Hongrie - Le Diktat du Trianon et sa révision partielle

 

Erich KÖRNER-LAKATOS :

 

Le démembrement de la Hongrie

 

Le Diktat du Trianon et sa révision partielle

 

Après la défaite de Mohacs en 1526 contre les Turcs, le Traité du Trianon est la seconde grande catastrophe subie par le peuple magyar. Le 4 juin 1920, le ministre plénipotentiaire hongrois Agoston Bénard et l’envoyé Alfred Drasche-Lazar signent, dans les salles du château de plaisance du Trianon les actes du traité fatidique pour la Hongrie. En guise de protestation contre ce Diktat imposé par les vainqueurs, les deux hommes ont signé debout. Car la délégation de Budapest avec, à sa tête, le Comte Albert Apponyi, subit en fait le même sort que les Autrichiens guidés par Karl Renner : tous ses arguments, sans exception, n’ont aucun impact. A la suite de ces vaines tentatives de négociations, les délégués hongrois sont contraints de signer le texte formulé et imposé par les vainqueurs.

 

Toute la Hongrie met les drapeaux en berne. Plus des deux tiers du territoire de l’Etat hongrois doivent être cédés, avec 60% de ses citoyens d’avant-guerre qui deviennent en un tournemain des étrangers, parmi lesquels trois millions de Magyars ethniques. La Transylvanie, la Batschka et le Banat, les « Hautes Terres » (c’est-à-dire la Slovaquie) et l’accès à la mer par Fiume : tout est perdu. Même la Pologne, amie par tradition, reçoit quelques lambeaux de sol hongrois dans les Tatras. De plus, le Royaume de Croatie tout entier, avec ses 52.541 km2, est arraché à la Hongrie, alors qu’il était lié à elle par le biais d’une union personnelle depuis le 12ème siècle et où, selon le recensement de 1910, vivaient 105.948 Hongrois. La Croatie, bon gré mal gré, devient partie intégrante du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. « Nem, nem, soha ! » (« Non, non, jamais » !), entend-on de toutes parts. Les uns, en songeant au rude traitement parfois infligé aux composantes ethniques non magyares avant 1914, veulent réviser le Traité du Trianon de manière minimaliste en réclamant que les régions peuplées de Magyars reviennent à la mère patrie ; les autres, plus radicaux, lancent le mot d’ordre « Mindent vissza ! » (« Tout doit revenir ! ») et réclament le statu quo ante.

 

Par le biais du Protocole de Venise et du référendum contesté dans la région d’Ödenburg, Budapest parvient en décembre 1921 à obtenir une révision très modeste du Diktat : les territoires retournés ont une superficie de 292 km2, où vivent 50.023 citoyens. A la suite d’une décision de la Commission des Frontières de l’Entente, quelques villages le long de la rivière Pinka (Nahring, Schilding, Kroatisch-Schützen, Pernau et Grossdorf) retournent sous souveraineté hongroise : en tout 67 km2. A ces villages, il faut ajouter Prostrum et Bleigraben.

 

En juin 1927, le pays entre en ébullition car le quotidien londonien « Daily Mail », dans son édition du 21 juin, fait paraître un article titré « Hungary’s Place in the Sun » (« La place de la Hongrie sous le soleil »). L’auteur de cet article n’est rien moins que le magnat de la presse Lord Rothermere, dont le nom civil est Harold Sidney Harmsworth. Ce Lord Rothermere réclame une révision du Diktat du Trianon sur base ethnique-nationale. A Budapest, les optimistes pensent qu’il s’agit d’une initiative des affaires étrangères britanniques, ce qui s’avère bien rapidement un vœu pieux. Malgré cela, des centaines de milliers de personnes exultent quand Lors Rothermere vient en Hongrie pour visiter le pays. Certes, le Lord reste loyal à l’égard de la Hongrie, sponsorise le vol transocéanique entre Budapest et le New Foundland en juillet 1931, quatre ans après le vol en solitaire de Charles Lindbergh. L’appareil porte sur ses ailes une inscription, « Justice for Hungary »,  et traverse l’Atlantique en moins de quatorze heures.

 

Mais, à ce moment-là, il n’est pas question de songer à modifier les frontières imposées par le Traité du Trianon. En pratique, la Hongrie est presque entièrement encerclée par les puissances de la « Petite Entente », l’alliance militaire entre Prague, Belgrade et Bucarest. Il faut attendre 1938 pour que la situation se modifie. En août, le Régent du Royaume, Horthy, est à Kiel en tant que dernier Commandeur de la Marine de guerre impériale et royale austro-hongroise ; il y est l’invité d’honneur d’Adolf Hitler à l’occasion du lancement du croiseur lourd « Prince Eugène » (Prinz Eugen). On en arrive à parler de la Tchécoslovaquie mais, à la grande déception de son hôte allemand, le Régent Horthy préconise une solution pacifique à la question.

 

Lors des Accords de Munich, Mussolini jette dans les débats la questions des revendications polonaises (le territoire de Teschen) et hongroises sur la Tchécoslovaquie, ce qui débouche sur le premier Arbitrage de Vienne du 2 novembre 1938, qui accorde à la Hongrie une bande territoriale le long de la frontière hungaro-slovaque. Acclamé par la foule, le Régent, chevauchant un destrier blanc, entre dans la petite ville de Kaschau, accompagné de Lord Rothermere. En mars 1939, la Tchéquie résiduaire s’effondre et les troupes de la Honvéd (l’armée nationale hongroise) occupent l’Ukraine subcarpathique jusqu’à la frontière polonaise.

 

Un autre ardent désir des Hongrois se voit exaucé, du moins partiellement, par le second arbitrage de Vienne : le retour de la partie septentrionale de la Transylvanie avec l’enclave des Szekler (13.200 km2 avec un demi million d’habitants, dont 91% de langue hongroise). Cette région se trouve sur les flancs des Carpates orientales. Le 30 août 1940, lorsque la carte des nouveaux changements de frontières est présentée dans les salons du Château du Belvédère à Vienne, le ministre roumain des affaires étrangères Mihail Manoilescu s’effondre, terrassé par une crise cardiaque.

 

L’étape suivante (la dernière) a lieu en avril 1941. A la suite de la campagne militaire menée contre la Yougoslavie, les troupes de la Honvéd entrent dans la plupart des régions de la Batschka, peuplée de Hongrois. L’armée hongroise occupe également l’île de Mur entre les rivières Drave et Mur, au nord de Varajdin. Le Banat occidental (la partie orientale de cette région avait été attribuée à la Roumanie par le Traité du Trianon), avec ses 640.000 habitants, dont un bon nombre d’Allemands ethniques (*), ne revient pas à la Hongrie malgré l’aval de Berlin, parce que la Roumanie, elle aussi, avait exigé des compensations. Pour éviter une confrontation pour la maîtrise de cette région, celle-ci restera sous administration militaire allemande pendant la durée du conflit, une situation qui ne satisfaisait aucun des protagonistes.

 

Avec le soutien allemand, la Hongrie a pu récupéré, en deux ans et demi, un ensemble de territoires de 80.000 km2 en tout, avec cinq millions d’habitants dont plus de deux millions de Magyars, vivant, depuis l’application des clauses du Traité du Trianon, sous domination étrangère. Mais les tensions entre voisins demeurent : des tirs sporadiques éclatent le long de la frontière roumaine pendant l’été 1941. La Slovaquie, à son tour, demande des compensations territoriales ou le retour de certaines terres à la souveraineté slovaque. La Croatie veut récupérer l’île de Mur. Bratislava essaye même de raviver la « Petite Entente » mais Ribbentrop parvient à apaiser les partenaires de l’Allemagne et de l’Axe. Mais la joie d’avoir récupéré les territoires perdus à la suite du Diktat du Trianon ne durera guère. A la fin de l’année 1944, les armées soviétiques déferlent sur la Hongrie, alliée à l’Allemagne. Le traité de paix du 10 février 1947, signé à Paris dans le Palais du Luxembourg, les vainqueurs réimposent le statu quo d’avant la guerre. Pire : la Hongrie doit céder trois villages supplémentaires à la république tchécoslovaque de Benes.

 

Erich KÖRNER-LAKATOS.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°24/2010 ; http://www.zurzeit.at/ ).

 

Note :

(*) Ainsi que des Lorrains et des Luxembourgeois thiois et wallons, installés là-bas à la suite des invasions françaises du 17ème siècle qui ont saccagé et ruiné la Lorraine et la Franche-Comté, « génocidant » littéralement ces provinces et forçant, comme dans le Palatinat rhénan, les populations à fuir. Dans certaines zones, ce sont les deux tiers de la population qui est purement et simplement massacrée ou qui doit fuir. On trouvera des Lorrains dans la région de Rome, où ils ont été invités à assécher les fameux marais pontins et y ont péri de malaria et de typhus. Les Franc-Comtois, dont les villages et les fermes ont été incendiés par la soldatesque française et par les mercenaires suédois au service du Roi-Soleil, se retrouveront en Suisse et surtout au Val d’Aoste. La romanité impériale a subi de terribles sévices que l’historiographie française officielle a gommé des mémoires. Une historiographie, aujourd’hui « républicaine », qui donne des leçons à autrui mais dissimule des pratiques génocidaires inavouées et particulièrement écœurantes.

 

 

 

vendredi, 09 juillet 2010

Presseschau - Juli 2010 /01

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Presseschau

Juli 2010 /01

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Das Ergebnis der Rassenevolution ist die Untergliederung der Spezies in verschiedene Rassen. Rassen werden definiert als „Bevölkerungskomplexe, die sich in der Häufigkeit erblicher Merkmale von anderen Bevölkerungen unterscheiden“ (Schwidetzky 1982). Dies ist die heute gültige populationsgenetische Rassendefinition. Sie unterscheidet sich von der älteren typologischen dadurch, daß sie sich auf Bevölkerungen bezieht. Die typologische Definition faßte Rassen als Gruppen von Individuen auf, die gemeinsame Merkmale aufweisen. Da auch in rassisch einheitlichen Bevölkerungen nur eine Minderheit von Individuen gleichzeitig alle rassenkennzeichnenden Merkmale auf sich vereint, entspricht die populationsgenetische Definition besser der realen Merkmalsvariabilität. Allerdings ist die populationsgenetische, von den serologischen Polymorphismen abgeleitete Auffassung, daß Merkmale unabhängig voneinander variieren, letztlich eine genauso unzulässige Vereinfachung wie die Vorstellung homogener Typen. Tatsächlich gibt es vielfach historisch (in der Regel nicht genetisch) bedingte Korrelationen zwischen den Merkmalen. Typenvorstellungen sind durch Abstraktion aus der Merkmalsverteilung von realen Populationen gewonnen worden.
Der naturwissenschaftliche Typusbegriff schließt Variation und Dynamik nicht aus, sondern hat sie als Voraussetzung. Daher besteht auch kein grundsätzlicher Gegensatz zwischen Typus und Population; vielmehr liegt beiden Konzepten dieselbe biologische Wirklichkeit zugrunde, die weder mit „Typus“ noch mit „Population“ in all ihren Aspekten beschrieben werden kann. In diesem empirischen Sinn als Komplex geographisch und individuell korrelierender Merkmale ist es gemeint, wenn heute in der Anthropologie von Typen gesprochen wird.
Darüber, wie groß Bevölkerungsunterschiede sein müssen, damit beim Menschen von Rassen gesprochen werden kann, gibt es keine gültige Übereinkunft. So werden z.B. Europide und Mongolide je nachdem als Rassen oder als Großrassen oder als Rassenkreise bezeichnet, die wiederum in verschiedene Rassen oder Unterrassen unterteilt werden. In diesem Buch bezeichne ich die menschlichen Großgruppen der Europiden, Mongoliden und Negriden als Rassen und die Varianten unterhalb dieses taxonomischen Niveaus als Typen bzw. Subtypen (wenn die taxonomische Stellung unterhalb der Rassenebene betont werden soll) oder Populationen.
In jüngerer Zeit wird vielfach bestritten, daß es beim Menschen überhaupt Rassen gibt. Die Kritiker des Rassenbegriffs beziehen sich auf seit langem veraltete Rassendefinitionen, die eine wirkliche genetische Einheitlichkeit der Rassen annahmen, z.B. jene von Eugen Fischer, der um 1930 Rassen als genetisch einheitliche Gruppen ansah. Die populationsgenetische Rassendefinition setzt eine solche Einheitlichkeit nicht voraus, nur signifikante Häufigkeitsunterschiede. Tatsächlich beinhaltete aber auch der typologische Rassenbegriff keine „homogenen“ und „klar abgrenzbaren“ Einheiten, wie Gegner des Rassenbegriffs immer wieder zu Unrecht unterstellen. Selbst der Altmeister der Rassentypologie Egon von Eickstedt (1892–1965) definierte Rassen als „Individuengruppen mit Merkmalshäufungen, die in geographischer und individueller Hinsicht variieren und fluktuierende Übergänge zeigen“.
(...)

(Andreas Vonderach: Anthropologie Europas. Völker, Typen und Gene vom Neandertaler bis zur Gegenwart, Graz 2008, S. 22 f.)

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Das gefährliche Großmachtstreben der Türkei
Ankara schwelgt in großtürkischen Phantasien, träumt von einem neuen Osmanischen Reich. Eine Bedrohung sowohl für Europa als auch die arabischen Länder.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article8196827/Das-gefaehrliche-Grossmachtstreben-der-Tuerkei.html

Europäische Union wirbt um die Türkei
BRÜSSEL. Die Europäische Union (EU) hat mit der Türkei neue Verhandlungen über einen Beitritt des Landes aufgenommen. Beobachter werten dies vor allem als politisches Signal gegenüber Ankara, sich wieder mehr an die Gemeinschaft anzunähern.
In jüngster Zeit hatte die Türkei die EU immer wieder mit politischen Maßnahmen brüskiert, die als Zeichen der Entfremdung gewertet wurden. Beispielsweise hatte Ankara Anfang des Jahres die Visumspflicht für mehrere Länder des Nahen Ostens aufgehoben.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c5b23984b4.0.html

„Wir sind nicht Luxemburg“
Die Wehrpflicht ist für die Erhaltung der Fähigkeit zur Landesverteidigung unverzichtbar. Der frühere Verteidigungsminister Rudolf Scharping hat im Gespräch mit dem „Spiegel“ auf etwas Wesentliches hingewiesen ...
Ex-Verteidigungsminister Scharping: Berufsarmee verfassungsrechtlich problematisch
Der frühere Verteidigungsminister Rudolf Scharping hat sich vehement gegen eine Abschaffung der Wehrpflicht ausgesprochen, so der „Spiegel“ (...) und auf Probleme mit dem Grundgesetz hingewiesen. „Wer der Bundeswehr die Möglichkeit nimmt, im Ernstfall Reservisten einberufen zu können, raubt ihr die Fähigkeit zur Landesverteidigung, also die verfassungspolitische Grundlage“, sagte der SPD-Politiker dem „Spiegel“. Nach dem Grundgesetz stelle der Bund Streitkräfte zur Landesverteidigung auf. „Auch wenn heute niemand mit einem Angriff gegen Deutschland rechnet, ändert das nichts an der verfassungspolitischen Grundlage“, so Scharping weiter.
http://www.xtranews.de/2010/06/20/ex-verteidigungsminister-scharping-berufsarmee-verfassungsrechtlich-problematisch/

Soldaten in Deutschland
US-Armee zieht aus Heidelberg und Mannheim ab
(und zieht dafür nach Wiesbaden)
http://www.abendblatt.de/politik/article1543273/US-Armee-zieht-aus-Heidelberg-und-Mannheim-ab.html

Geheimagenten in den USA
FBI zerschlägt russischen Spionagering
Der Fall wirkt wie ein Thriller aus dem Kalten Krieg: Jahrzehntelang sollen zehn Männer und Frauen in russischem Auftrag amerikanische Politiker mit modernster Technik ausspioniert haben. US-Ermittler waren den mutmaßlichen Agenten auf der Spur – jetzt schlugen sie zu.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,703433,00.html

Bundesversammlung
[Türken-]Wulff wird im dritten Wahlgang Präsident
Schwarz-Gelb ist knapp an der Katastrophe vorbeigeschrammt: Im dritten Wahlgang wurde Christian Wulff zum neuen Bundespräsidenten gewählt, sogar mit absoluter Mehrheit. Doch an dem Wahlkrimi wird die Koalition noch lange zu leiden haben – es könnte der Anfang vom Ende für Merkels Regierung sein.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,703926,00.html
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M574b343a70e.0.html

„Die Entmachtung der Bürger stoppen“
Einen „Fall illegitimer Machtausübung“ nennt der Parteienkritiker Hans Herbert von Arnim die Wahl des Bundespräsidenten vom Mittwoch.
Der renommierte Verfassungsrechtler und Publizist kritisiert im Interview mit der JUNGEN FREIHEIT (Ausgabe 27/10), daß die Vorsitzenden der Regierungsparteien versucht hätten, ihren Wahlmännern die Besetzung des Amts mit Christian Wulff (CDU) vorzugeben und so die rechtlich garantierte freie Wahl zu nehmen.
Der Gegenkandidat Joachim Gauck wäre zudem von SPD und Grünen nicht aufgestellt worden, weil sie ihn wirklich als Präsidenten wünschten, sondern nur, um die Regierung öffentlich vorzuführen, erläutert von Arnim.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5727f76738d.0.html

Regiert von Autisten
Von Michael Paulwitz
Angela Merkel kann aufatmen. Guido Westerwelle auch. Die Revolte ist überstanden, ihr Kandidat für Schloß Bellevue, der bisherige niedersächsische Ministerpräsident Christian Wulff, ist im dritten Anlauf zum Bundespräsidenten gewählt worden.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b5d942e480.0.html

Ganz oben
Von Martin Lichtmesz
Immer, wenn wieder einmal Wahlen anstehen, und vor allem ausgehen, muß ich an die lustige Geschichte vom Frosch im heißen Wasser denken. Komisch, nicht? Auch sinkendes Niveau ist eine Frage der Akklimatisierung.  Wen juckt’s also noch, wem fällt es noch auf? Wie lange liegen die Zeiten nun zurück, in denen man es für unfaßbar gehalten hätte, daß ein Lebewesen wie Christian Wulff einmal deutsches Staatsoberhaupt werden könnte?
http://www.sezession.de/16403/ganz-oben.html

Eine geistige Kreuzung aus Armin Laschet und Maria Böhmer ...
Christian Wulff macht Integration zum Leitthema
Der neue Bundespräsident hat seinen Amtseid abgelegt. In seiner Rede forderte er einen größeren Einsatz für Integration.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8275162/Christian-Wulff-macht-Integration-zum-Leitthema.html
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8285814/Wulff-wuenscht-sich-bunte-Republik-Deutschland.html

Tag des Amtsantritts
Wulff will buntere Bundesrepublik
Erst die Vereidigung, später das Sommerfest: Christian Wulff ist Deutschlands neues Staatsoberhaupt. Seine ersten Stunden im Amt verliefen reibungslos, bis auf einen Versprecher. Jetzt will er das Land zum Integrations-Vorbild machen. Und die Bürger wieder für Politik begeistern.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,704335,00.html

Familie und Beruf
Karrierekiller Kind
Von Michael Kröger
In Umfragen geben sich Deutschlands Unternehmen familienfreundlich, preisen Betriebskitas und Teilzeitangebote an. Doch die Wirklichkeit sieht anders aus. SPIEGEL ONLINE dokumentiert die Erfahrungsberichte berufstätiger Frauen. Deren Fazit: Kindererziehung bedeutet oft das Ende der Karriere.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,702870,00.html

Für die Freiheit ...
Supreme Court weitet Recht auf Waffenbesitz aus
Das Oberste Gericht der USA hat das in Städten wie Chicago geltende Waffenverbot für verfassungswidrig erklärt.
http://www.welt.de/politik/article8213864/Supreme-Court-weitet-Recht-auf-Waffenbesitz-aus.html

Waffenurteil in den USA: Auf Knopfdruck Vorurteile
von Jörg Janssen
US-Richter bestätigen Grundrecht auf Mittel zum Selbstschutz und der Deutsche Medien-Lamestream riecht Blut
[Lesenswerter Text. Problematisch ist allerdings die typisch libertäre Entgegensetzung von Individuum und Gesellschaft (eine regelrechte Gemeinschaftsphobie!). Als könnte es individuelle Freiheit ohne kollektive Freiheit geben ...]
http://ef-magazin.de/2010/07/01/2292-waffenurteil-in-den-usa-auf-knopfdruck-vorurteile

Waffenbesitz: Der Wilde Westen und die linke Journaille
von Andreas Tögel
USA vor dem „Kulturkrieg“?
http://ef-magazin.de/2010/06/30/2285-waffenbesitz-der-wilde-westen-und-die-linke-journaille

Versammlungsfreiheit gestärkt
Karlsruhe gibt Gegnern der Wehrmachtsausstellung recht
Mü. FRANKFURT, 10. Juni. Das Bundesverfassungsgericht hat einmal mehr das Grundrecht der Versammlungsfreiheit gestärkt. Wie schon mehrfach hob es eine Entscheidung des Oberverwaltungsgerichts Münster auf. Es hatte eine Auflage der Bielefelder Polizei für rechtmäßig erklärt, daß sich alle Teilnehmer einer Gegenveranstaltung zur Wehrmachtsausstellung vor deren Beginn durchsuchen lassen mußten. Die Versammlung 2002 stand unter dem Motto „Die Soldaten der Wehrmacht waren Helden, keine Verbrecher“. Die – später gerichtlich bestätigte – Anordnung zur Durchsuchung begründete die Polizei damit, daß es zu Auseinandersetzungen mit linken Gegendemonstranten kommen könnte. Die 1. Kammer des Ersten Senats des Verfassungsgerichts hob die verwaltungsgerichtlichen Entscheidungen auf: Sie verletzten den Beschwerdeführer in seiner Versammlungsfreiheit. Die Gerichte hätten keine hinreichenden Anhaltspunkte für eine von der Versammlung selbst ausgehende Gefahr für die öffentliche Sicherheit aufgezeigt. Daß Störungen durch gewaltbereite linke Gegendemonstranten zu befürchten waren, „hätte den zuständigen Behörden Anlaß sein müssen, zuvörderst gegen die angekündigten Gegendemonstrationen Maßnahmen zu ergreifen“. Dieses Gefahrenpotential sei der von dem Beschwerdeführer veranstalteten Versammlung nicht zurechenbar. (Aktenzeichen 1 BvR 2336/04)
F.A.Z., 11.06.2010, Nr. 132 / Seite 4

Udo Voigt ist der Neger der Bundesrepublik
Von Martin Lichtmesz
In der Juni-Ausgabe des „Merkur“ ist ein bemerkenswerter Aufsatz von Horst  Meier mit dem Titel „Sonderrecht gegen Neonazis?“ erschienen. Mit der Verschärfung des § 130, durch die seit 2005 nicht allein „Holocaust-Leugner“ mit strafrechtlichen Konsequenzen zu rechnen haben, sondern auch wer „nationalsozialistische Gewalt- und Willkürherrschaft billigt, verherrlicht oder rechtfertigt“, habe eine schleichende „fatale Ideologisierung des Grundrechts“ eingesetzt, die „schwere Kollateralschäden für die Bürgerrechte“ und die Meinungsfreiheit mit sich brächte.
http://www.sezession.de/16226/udo-voigt-ist-der-neger-der-bundesrepublik.html

Kampf gegen Rechts
Stiefelverbot für Neonazis
Was können Städte gegen Neonazis tun? Eine Studie der Ebert-Stiftung listet gute Ideen aus Behörden und Firmen auf. Ein Richter zwingt Rechte etwa zu Auftritten in Socken.
[Man beachte auch die zahlreichen kritischen Kommentare!]
http://www.taz.de/1/politik/deutschland/artikel/1/stiefelverbot-fuer-neonazis/

Hitler-Rede: Polizei verhaftet Deutschen wegen Nazi-Klingelton
http://www.netzwelt.de/news/83234-hitler-rede-polizei-verhaftet-deutschen-wegen-nazi-klingelton.html

Beim Knacken der türkisen Nuß
Von Martin Lichtmesz
Nach der in Teilen recht brauchbaren Serie über „Extremismus“ ist man auf Endstation Rechts nun wieder dabei, das zu tun, was man dort am schlechtesten kann: nämlich die anspruchsvollere Feindliteratur, etwa die aus dem Hause Antaios, zu analysieren. Dabei beißt man sich Zähne regelmäßig schon am Verständnis der Grundlagen aus.
Mathias Brodkorbs Rezension des neuen Kaplaken-Bandes von Thorsten Hinz „Literatur aus der Schuldkolonie“ ist dabei besonders kläglich geraten, und dies nicht nur wegen des offenbar ausgesprochen amusisch veranlagten Rezensenten.
http://www.sezession.de/16282/beim-knacken-der-tuerkisen-nuss.html

Wer verharmlost hier eigentlich?
Von Fabian Schmidt-Ahmad
„Verharmlosung des Hitler-Faschismus“ – die stellvertretende Linkspartei-Chefin Katja Kipping hat den Bundespräsidentschaftskandidaten Joachim Gauck scharf angegriffen. Grund für diesen massiven Vorwurf ist dessen Totalitarismus-Antipathie, die angeblich nicht genügend differenziere.
„Herr Gauck vertritt in der Öffentlichkeit immer wieder eine Position, die auf eine Gleichstellung von Links und Rechts hinausläuft“, sagte Kipping in einem Gespräch mit der FAZ. Daher habe ihre Partei mit der ehemaligen Chefredakteurin des Hessischen Rundfunks, Lukrezia Jochimsen, eine eigene „wunderbare Kandidatin“ aufgestellt.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59f4a504f6a.0.html

Dehms Hitlervergleich beweist Godwins Law
Offenbar kommt keine Debatte ohne Hitler-Vergleich aus. In der Diskussion um die Wahl von Christian Wulff griff die Linkspartei zur Geschichtskeule.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8264678/Dehms-Hitlervergleich-beweist-Godwins-Law.html

Dieter Dehm
Linke-Politiker nennt Wulff neuen Hitler
Handfeste Provokation bei der Bundespräsidenten-Wahl. Die Linke-Bundestagsabgeordnete Dieter Dehm verglich die Kandidaten Christian Wullf und Joachim Gauck mit Stalin und Hitler. Inzwischen entschuldigte sich der 60jährige.
http://www.berlinerumschau.com/index.php?set_language=de&cccpage=02072010ArtikelPolitik2

Bombenanschlag in Athen
Tödliches Päckchen
Im Ministerium für Bürgerschutz wird ein verdächtiges Paket entdeckt. Beim Öffnen kommt es zur Explosion, ein Polizist stirbt. Die Detonation ereignet sich nur wenige Meter entfernt vom Büro von Minister Chrysochoidis, der als erfolgreicher Terroristenjäger gilt.
http://www.sueddeutsche.de/politik/bombenanschlag-in-athen-toedliches-paeckchen-1.965189

Feminismus und Sprache
Das „Binnen-I“ – von Frauen gemeuchelt?
http://www.ruhrnachrichten.de/nachrichten/kultur/kulturwelt/art617,947108

Deutschlands Biennale-Pavillon
Mit der Faschismuskeule
Wo triftige Argumente fehlen, schlägt die Rhetorik blindlings zu: Der Präsident der Bundesarchitektenkammer hat die Schleifung des deutschen Pavillons in den venezianischen „Giardini“ gefordert, weil dessen nationalsozialistische Monumentalität nicht mit unserem heutigen Staatsverständnis zusammengehe.
Von Dieter Bartetzko
http://www.faz.net/s/Rub5A6DAB001EA2420BAC082C25414D2760/Doc~EC20DE318E52F493F8C3AC1E397FABC28~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Konzeptkünstler Haacke gegen Abriß des deutschen Biennale-Pavillons in Venedig
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/kulturheute/1211614/

Alan Posener muß mal wieder seinen Senf dazugeben. Jetzt will er NS-Architektur in die Luft sprengen ...
Was tun mit fantasielosen Nazi-Klötzen? Dynamit her!
http://www.welt.de/die-welt/kultur/article8179484/Was-tun-mit-fantasielosen-Nazi-Kloetzen-Dynamit-her.html

Die Nazi-Bauten sind besser als ihr Ruf
http://www.welt.de/channels-extern/ipad/kultur_ipad/article8172633/Die-Nazi-Bauten-sind-besser-als-ihr-Ruf.html

Band „Rotfront“ erhält Weltmusik-Preis
(„... Katalysator für Strömungen vieler urbaner Immigrantensounds ...“)
http://www.weltmusikpreis.de/2010/globale.html

Anfang des Monats waren sie in der ARTE Lounge – Konzert und Interview können hier abgerufen werden:
http://www.arte.tv/de/content/tv/02__Universes/U2__Echapp_C3_A9es__culturelles/02-Magazines/18_20ARTE_20Lounge/01_20Diesen_20Monat/edition-2010.05.27/04_20ARTE_20Lounge_2010_20-_2008.06.2010_20RotFront/3225130.html


„Rassismus“ – IQ-Tests sorgen für Empörung
Aufregung um IQ-Tests für Einwanderer: Der Vorschlag sei „menschenverachtend“, sagte der SPD-Linke Björn Böhning WELT ONLINE.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8207784/Rassismus-IQ-Tests-sorgen-fuer-Empoerung.html

Jugendliche Einwanderer verletzen Polizisten schwer
HAMBURG. Am späten Samstagabend sind in Hamburg mehrere Polizisten von einer Gruppe jugendlicher Einwanderer angegriffen und verletzt worden. Fünf Beamte mußten im Krankenhaus behandelt werden, einer von ihnen erlitt lebensgefährliche Kopfverletzungen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5071e2b718b.0.html

„Unterschicht und Abschaum der Straße“
HAMBURG. Der brutale Übergriff auf Polizisten in Hamburg, bei dem einem Beamten schwerste Kopfverletzungen zugefügt worden waren, hat für Empörung unter Politikern und Standesvertretern gesorgt.
„Es ist unfaßbar, mit welcher Brutalität diese Straftäter, die nur noch als Unterschicht und Abschaum der Straße zu bezeichnen sind, gegen unsere Kollegen vorgegangen sind“, stellte der Landesvorsitzende der Deutschen Polizeigewerkschaft, Joachim Lenders, fest.
Die Gewerkschaft kritisierte, daß die Politiker nur „hilflos und desinteressiert hinter ihrer Polizei“ stünden. Den zuständigen Ressortverantwortlichen aus der CDU warf Lenders vor, sie ließen ihren „markigen Sprüchen“ keine Taten folgen. Mittlerweile sei die Union schon längst „angegrünt“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M508722eabb3.0.html

Mahnwache für einen Deutschen
Von Götz Kubitschek
In Hamburg-Harburg ist am vergangenen Mittwoch der 22jährige Pascal E. von einem Türken erstochen worden. Gestern abend nun haben etwa 80 Angehörige und Freunde des Opfers eine Mahnwache abgehalten und kurzzeitig eine Bundesstraße blockiert. Auch auf Facebook gibt es eine wachsende Solidaristen-Gruppe. Ist es so, daß die  Stimmung jetzt gefährlich wird, wie die Regionalzeitung Der Harburger vermutet?
http://www.sezession.de/16276/mahnwache-fuer-einen-deutschen.html#more-16276

Mahnwache
Straßenblockade für Pascal
Der 22jährige war in der vergangenen Woche an der Bremer Straße erstochen worden.
Eißendorf. Rund 80 Freunde, Verwandte und Bekannte von Pascal E. haben sich am Donnerstagabend zu einer friedlichen Mahnwache an der Bremer Straße versammelt. In gemeinsamer stiller Trauer gedachten sie des 22-Jährigen, der, wie berichtet, am Mittwoch nach einer tödlichen Messerattacke in Eißendorf ums Leben kam. Sie legten Blumen nieder, zündeten Kerzen an und gaben sich gegenseitig Trost.
Aber auch Protestschilder, etwa mit der Aufschrift „Unsere Toleranz ist erschöpft“, wurden aufgestellt. Nach Auskunft der Polizei dauerte die Mahnwache von 21.20 Uhr bis Mitternacht. Bevor die Beamten eintrafen, blockierten die Teilnehmer der Mahnwache kurzzeitig und spontan die B75, lösten dann aber ihre Sitzblockade sofort auf.
http://www.han-online.de/Harburg-Stadt/article50938/Strassenblockade-fuer-Pascal.html

Hamburg: Proteste für Pascal E. gehen weiter
Die Proteste für den ermordeten Hamburger Pascal E. gehen weiter. Die Polizei, die wie berichtet ihre ganze Stärke auf das Verhindern von Protestkundgebungen der Trauernden legt, hat Gott sei Dank auf Facebook nichts zu sagen, so daß sich dort eine schon 500 Mitglieder umfassende Gruppe mit dem Namen „Gegen Gewalt in Harburg“ zusammentun konnte.
http://www.pi-news.net/2010/06/hamburg-proteste-fuer-pascal-e-gehen-weiter

Mord im Migrantenmilieu ...
Teenager in London auf Pausenhof erstochen
In einer Sonderschule in London ist es zu einer tödlichen Messerstecherei gekommen. Die Jugendgewalt in England wird schlimmer.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8279863/Teenager-in-London-auf-Pausenhof-erstochen.html

Urteil wegen Scheinehe
Hamburger SPD fordert Nachwuchspolitiker zum Austritt auf
Die politische Karriere des Hamburger SPD-Mannes Bülent Ciftlik ist beendet. Landesparteichef Scholz forderte ihn auf, aus Partei und Fraktion auszutreten. Am Tag zuvor hatte ein Hamburger Amtsgericht Ciftlik wegen Vermittlung einer Scheinehe verurteilt.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,703644,00.html

Der Verdacht liegt nahe, daß es sich bei den Tätern nicht um Europäer handelt ...
Frankreich
Autofahrer nach Auffahrunfall zu Tode geprügelt
Tödliches Ende einer Bagatelle: Wegen ein paar Kratzern am Auto ist ein junger Mann in Paris von mehreren Männern erschlagen worden.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8236892/Autofahrer-nach-Auffahrunfall-zu-Tode-gepruegelt.html

Die Schuldstolzen in Aktion ...
Projekt „18 Stiche“
Dresden gedenkt der ermordeten Marwa El-Sherbini
Vor einem Jahr wurde die Ägypterin Marwa El-Sherbini ermordet. Dresden gedachte heute der Toten. Dem Zentralrat der Muslime reicht das nicht.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article8266466/Dresden-gedenkt-der-ermordeten-Marwa-El-Sherbini.html

Jahrestag
Dresden erinnert an Marwa El-Sherbini
http://www2.mdr.de/sachsen/7454241.html

Trauer in der Ferne: Gedenkfeier für Marwa - ohne ihren Ehemann
http://german.irib.ir/analysen/beitraege/item/112503-trauer-in-der-ferne-gedenkfeier-f%C3%BCr-marwa-ohne-ihren-ehemann

Dietzenbach
Kreistagsfraktionen erwarten Aufenthaltsduldung aus humanitären Gründen
Politik unterstützt Khateebs
Dietzenbach (fel) – Nachdem die vom Verein „Zusammenleben der Kulturen“ eingereichte Petition auf ein Bleiberecht der in Dietzenbach lebenden Familie Khateeb gescheitert ist, setzt sich die Politik für ein dauerhaftes Bleiberecht der achtköpfigen palästinensischen Familie aus humanitären Gründen ein.
http://www.op-online.de/nachrichten/dietzenbach/khateebs-politik-unterstuetzt-814333.html

Jugendrichterin Kirsten Heisig tot aufgefunden
BERLIN. Die Berliner Jugendrichterin Kirsten Heisig ist tot. Nach Informationen der Nachrichtenagentur dpa handelt es sich bei einer am Sonnabend in einem Wald im Norden Berlins gefundenen Frauenleiche um die seit Montag vermißte Juristin.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c1a0941dd8.0.html

Berliner Richterin Kirsten Heisig tot aufgefunden
Die vermißte Jugendrichterin aus Berlin lebt nicht mehr: Die Polizei hat die Leiche von Kirsten Heisig bei der Suche im Tegeler Forst entdeckt.
Die für ihren konsequenten Umgang mit Straftätern bekannte Berliner Jugendrichterin Kirsten Heisig hat sich vermutlich das Leben genommen. Am Samstag wurde nach tagelanger Suche eine Frauenleiche in einem Waldstück in Berlin gefunden. Polizei und Staatsanwaltschaft gehen davon aus, daß kein Fremdverschulden vorliegt. Die Berliner Justizsenatorin Gisela von der Aue (SPD) sprach von einem möglichen Suizid. Die genaue Todesursache sollte frühestens am späten Abend nach der Obduktion feststehen. Heisig hatten offenbar Erfolg und Popularität zu schaffen gemacht.
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article8292091/Berliner-Richterin-Kirsten-Heisig-tot-aufgefunden.html

Die unendliche Belanglosigkeit moderner Architektur
Am „Tag der Architektur“ zeigt die deutsche Baukunst mit etlichen Beispielen ihre Schablonenhaftigkeit
http://www.welt.de/die-welt/kultur/article8187934/Die-unendliche-Belanglosigkeit-moderner-Architektur.html

Wider das heutige Bauen
Und wir nennen diesen Schrott auch noch schön
Gerade hat Deutschland den „Tag der Architektur“ gefeiert. Wieder wurde das Recht unserer Zeit auf eigenen, unverwechselbaren Ausdruck beschworen. Doch was ist all das in Beton gegossene Millimeterpapier unserer bauwütigen Epoche gegen die Schönheit der verschwindenden europäischen Stadt?
Von Martin Mosebach
http://www.faz.net/s/RubEBED639C476B407798B1CE808F1F6632/Doc~E77FA358233D54F8DB2ABF33ACCF7835A~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Tagungsbericht Theologische Fakultät Paderborn
Das Ganze der Wirklichkeit im Blick
Wissenschaftliche Tagung der Josef-Pieper-Arbeitsstelle zum Werk von Josef Pieper und C.S. Lewis
http://www.i-basis.de/dp/ansicht/kunden/erzbistum-gemeinden/theol-fakultaet-pb/theol-fakultaet-pb/index.phtml?ber_id=2748&inh_id=32589

Älteste Breisgau-Siedlung
Archäologen graben Steinzeitdorf am Kaiserstuhl aus
Grüße von den Vorfahren: Im Breisgau haben Archäologen die Grundrisse eines 7500 Jahre alten Dorfs freigelegt. Es soll von den ersten Bauern in der Region stammen. Ausgegrabene Utensilien erlauben Rückschlüsse auf ihre Lebensgewohnheiten.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,703563,00.html

Massengrab-Fund
Römer sollen Babys von Prostituierten getötet haben
Archäologen haben in England ein Massengrab mit den Überresten von 97 Neugeborenen gefunden. Die Säuglingsleichen lagen in der Nähe eines antiken Bordells. Jetzt hegen die Forscher einen grausigen Verdacht: Die Babys waren die Kinder von Prostituierten – und wurden systematisch ermordet.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,703215,00.html

Der Tibeter hat die besseren Gene
Forscher entschlüsseln, warum die Bevölkerung nicht höhenkrank wird
von Ulli Kulke
Was hat der Tibeter, das dem Flachland-Chinesen fehlt? Die Frage stellt sich, seit die Regierung in Peking bemüht ist, durch Umsiedlungen von Menschen aus dem ganzen Land in die Himalaja-Provinz die dortigen Unabhängigkeitsbestrebungen zu unterlaufen und den Tibetern auch genetisch ihre Eigenständigkeit zu nehmen. Han-Chinesen bekommen dort oben, in ihrem neuen Wohnort auf rund 4000 Metern Höhe, regelmäßig die Höhenkrankheit. Worüber die Tibeter, dagegen offenbar gefeit, nur lachen können. Genforscher in Peking kamen nun dem Grund für diesen Unterschied auf die Spur.
http://www.welt.de/die-welt/politik/article8285809/Der-Tibeter-hat-die-besseren-Gene.html

Blitz-Evolution
Tibeter stellten ihr Erbgut in Rekordzeit auf Höhenluft ein
Evolution im Schnelldurchgang: Die tibetische Bevölkerung paßte ihr Erbgut in weniger als 3000 Jahren an das Leben in extremer Höhe an. Die Himalaja-Bewohner haben eine einzigartige Strategie entwickelt – sie reagierten auf paradoxe Weise auf den Sauerstoffmangel.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,704241,00.html

Eine sehr gute Übersicht ...
Rassentypen Europas – Versuch einer Unterteilung
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=105047

Die drei menschlichen (Groß-)Rassen der Europiden, Mongoliden und Negriden sowie als Vertreter der Altschichtrassen die besonders urtümlichen Australiden im Vergleich:

Europider Schädel
http://www.skullsunlimited.com/record_variant.php?id=3578

Mongolider Schädel
http://www.skullsunlimited.com/record_variant.php?id=3567

Negrider Schädel
http://www.skullsunlimited.com/record_variant.php?id=3563

Australider Schädel
http://www.skullsunlimited.com/record_variant.php?id=3577


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Hinweis auf eine aktuelle Buchveröffentlichung:

Tomislav Sunic: La Croatie: un pays par défaut?
(éd. Avatar, 2010), p. 256, 26 Euro
http://www.avatareditions.com/224/la-croatie%C2%A0-un-pays-par-defaut%C2%A0
http://www.avatareditions.com/240/sunic-tomislav-tom

Sunics neues Buch auf französisch:

In seinem neuesten Buch, La Croatie: un pays par défaut? (Kroatien: ein zufälliger Staat?), das Tomislav Sunic in französischer Sprache verfaßt hat, wird das Phänomen der „Plötzlichkeit“ und des „Zufalles“ bezüglich des Begriffes des Politischen bei den Völkern mit schwachen Staatsgefügen abgehandelt. Auf der Grundlage von vielen Zitaten deutscher, französischer, kroatischer und amerikanischer Autoren befaßt sich Sunic besonders mit dem Beispiel Kroatiens, ehe er seine Analysen mit der Beschreibung der „falschen Identitäten“ erweitert, die das Fundament des europäischen Nationalismus bilden.
Dieses wichtige Buch behandelt auch „Ersatzidentitäten“ oder Identitäten „aus zweiter Hand“. Die kommunistischen Opferlehren, begleitet von modernen Hagiographien, die von der westlichen Linken und hyperrealen Medien vermittelt wurden, waren auch Faktoren die zu der Zuspitzung des Konfliktes im ehemaligen Jugoslawien geführt hatten – und die wahrscheinlich morgen in der Europäischen Union auftauchen können.
Dem Leser werden außerdem im diesem Buche die semantischen Verschiebungen vorgeführt bezüglich der modischen Begriffe wie „Faschismus“, „Anti-Faschismus“, „Rassismus“ etc. sowie die dunkle Seite der Postmoderne, die von den Osteuropäern nachgeahmt wird.

Vorwort von Jure (Georges) Vujic

Dr. Tomislav (Tom) Sunic (
http://www.tomsunic.info) ist kroatisch-amerikanischer Schriftsteller, Übersetzer, ehemaliger Professor der Politikwissenschaft in den USA, und ehemaliger kroatischer Diplomat. Er ist Autor von Titoism and Dissidence (1991), Against Democracy and Equality: The European New Right (1991, 2002) und Homo americanus: Child of the Postmodern Age (2007). Er lebt zur Zeit in Kroatien.

Chypre: Christofias accuse la Turquie

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Andrea PERRONE:

 

Chypre: Christofias accuse la Turquie

 

Le président grec-chypriote Dimitris Christofias accuse la Turquie d’utiliser deux poids deux mesures en politique extérieure.

 

Lors d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu à Bruxelles, Christofias a rappelé les réactions d’Ankara à la suite du raid israélien contre la flottille pacifiste, en précisant que la politique extérieure de la Turquie n’est pas honnête parce que dans le cas  de Chypre, elle devrait adopter la même attitude que face à l’occupation des territoires palestiniens par Israël. L’île du bassin oriental de la Méditerranée demeure divisée en deux parties et les rapports bilatéraux entre Ankara et Nicosie restent tendus et difficiles. Cette crise dure maintenant depuis quarante ans, depuis qu’en 1974, l’armée turque a envahi Chypre, suite à un coup d’Etat pro-grec, et a installé une armée de 35.000 militaires dans le nord de l’île. En 1983, la Turquie a patronné la naissance d’une « République Turque de Chypre du Nord » (RTCN), entièrement tributaire d’Ankara sur les plans militaire et économique.

 

La séparation de l’île et l’obstination de la Turquie, qui refuse l’ouverture des ports et des aéroports aux Chypriotes grecs, constituent des obstacles majeurs à l’adhésion de la Turquie à l’UE.

 

A la suite des élections de février 2008 et de la formation d’un nouveau gouvernement de la République de Chypre, les premières ouvertures ont eu lieu entre les deux communautés qui ont toutes deux consenti à s’envoyer mutuellement des négociateurs le 3 septembre 2008, afin de régler une éventuelle réunification de l’île divisée, l’ensemble de ces approches étant placé sous les auspices des Nations Unies. Les pourparlers ont enregistré quelques progrès substantiels et leur objectif est d’arriver à la création d’une « Confédération bi-zonale et bi-communautaire ». Quelques mois auparavant, le 21 mars 2008, Christofias, le Président nouvellement élu des Chypriotes grecs avait rencontré celui qui était à l’époque son homologue turc-chypriote, Mehmet Ali Talat ; c’était lors des premières rencontres visant la réunification de l’île, quand les protagonistes grecs et turcs de Chypre avaient décidé d’ouvrir à nouveau à la circulation automobile le passage de la « Ledra Street » à Nicosie, jusqu’alors réservé aux seuls piétons. Mais l’élection en avril 2010 du nationaliste turc Dervis Eroglu à la présidence des Chypriotes turcs risque fort bien de mettre un terme aux négociations.

 

De son côté, Christofias a précisé que les premières rencontres avec Eroglu ont eu pour thème central les controverses sur les questions patrimoniales plutôt que sur la question plus importante de la réunification.

 

Le Président des Chypriotes grecs a accepté qu’en échange de la restitution des propriétés abandonnées par les Chypriotes grecs lors de l’invasion turque de 1974 et situées dans le nord occupé de l’île, il serait prêt à offrir la nationalité chypriote pleine et entière à 50.000 « colons » turcs, en général des couples mixtes turcs-chypriote/turcs-anatoliens avec enfants. Toutefois, cette proposition a déjà été rejetée par la partie turque. « C’est bien étrange », a déclaré Christofias, « d’entendre de la bouche même du président, du premier ministre et du ministre des affaires étrangères turcs dire qu’ils veulent trouver une solution au conflit chypriote pour la fin de l’année. Nous savons qu’ils ne veulent pas car s’ils le voulaient, ils auraient abandonner leurs positions intransigeantes et se seraient efforcer de trouver une solution ».

 

Andrea PERRONE.

( a.perrone@rinascita.eu ).

(article paru dans « Rinascita », Rome, 23 juin 2010 ; http://www.rinascita.eu/ ).

jeudi, 08 juillet 2010

Pour Vaclav Klaus, le projet européen a échoué...

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Pour Vaclav Klaus, le projet européen a échoué...

Le Président tchèque Vaclav Klaus a demandé aux pays d’Europe centrale et orientale de se méfier de toute adhésion à la zone euro. “L’Union monétaire européenne a échoué”, a écrit l’homme politique tchèque, que l’on classera comme un “libéral de droite”; il vient de s’exprimer dans les colonnes de la revue économique allemande “Wirtschaftswoche”. La zone euro, a-t-il ajouté, n’est pas un “espace monétaire optimal” car sa constitution procède en première instance d’une décision politique. Raison pour laquelle le projet de l’euro sera poursuivi en dépit de ses déboires économiques. “On a tant investi de capital politique dans la monnaie commune, destinée à devenir l’élément cimentant d’une Union Européenne orientée vers les idées de supranationalité, que l’on n’y renoncera pas, du moins, me semble-t-il, dans un avenir prévisible”, prognostiquait Klaus. Le prix à payer pour cet entêtement, selon l’homme politique tchèque, est le suivant: “Moins de croissance économique et davantage de transferts financiers pour les pays qui font face à de plus grands problèmes économiques et financiers”. De ce fait, Klaus estime que “nous, les Thcèques, n’avons pas commis l’erreur d’avoir adhéré à la zone euro”.

(source: “Junge Freiheit”, Berlin, n°26/2010).

COMMENTAIRES :

-          Il est vrai que l’euro connaît des problèmes, mais ces problèmes ne sont pas dus aux mauvaises analyses posées par ses créateurs européens dès le départ. Ces problèmes récents découlent de spéculations contre certains pays plus faibles de la zone euro et de l’aire méditerranéenne, des spéculations qui émanent de milieux financiers d’Outre-Atlantique.

 -          L’origine américaine de cette spéculation fragilisante doit appeler à une vigilance paneuropéenne contre les milieux financiers. La réponse doit donc être politique et judiciaire, avec, pour objectif, 1) de sanctionner avec la plus extrême sévérité le crime de spéculation et d’envisager une répression féroce dans les milieux bancaires, lie des sociétés dites “modernes” et 2) de maintenir au moins le statu quo, c’est-à-dire de maintenir le pouvoir d’achat des masses et la protection sociale qu’on leur a promise.

 -          La faiblesse de l’euro, et partant de l’Union Européenne, vient d’une incapacité à désigner l’ennemi américain, à médiatiser et vulgariser ce fait d’inimitié dans les masses, et de croire à la bonne foi des dirigeants de Washington. L’Europe  ne sera pas politique tant qu’elle ne désignera pas l’ennemi  (car il est impossible de faire de la politique de manière profonde et sérieuse si on ne le désigne pas), tant que ses médias ne le fustigeront pas de manière inlassable et tant que son personnel politique marinera dans la naïveté, qui consiste à croire que les Américains sont l’incarnation du “Bien”, les adjudants du Tout-Puissant sur la Terre et les “libérateurs” de l’Europe. 

 -          Cet ensemble de spéculations contre la zone euro, notamment en Grèce, survient au moment où les Etats du groupe BRIC (Brésil, Russie, Iran, Chine) ou du Concert de Shanghaï ont émis l’hypothèse de facturer leurs hydrocarbures ou matières premières en euro, afin de mettre un terme à l’hégémonie du dollar et à faire du monde une multipolarité de pôles économiques et politiques pour ne plus subir les diktats énoncés au sein de l’actuelle unipolarité. Il faut y penser. Et il faut le dire, le clamer sur toutes les ondes.

 -          Les lamentations de Vaclav Klaus participent de la désinformation, visent à ébranler la confiance des masses dans l’euro et dans la construction européenne. On sait aussi que le gouvernement tchèque est philo-atlantiste dans sa politique internationale, alors que chaque pays européen devrait envisager de se dégager de la cangue atlantiste pour construire à terme un système de défense euro-centré voire eurasien (dont les frontières se situeraient en Méditerranée, sur le littoral Arctique de l’Islande au Détroit de Bering et sur les côtes de l’Océan Indien). Dans les faits, Vaclav Klaus tente de créer une sorte de zone-tampon, un ventre mou ou une masse de manoeuvre gélatineuse et empêtrante, entre les vieux pays fondateurs du “Marché Commun” en 1957 et l’espace russo-eurasien, afin de freiner toute fusion eurasienne, démarche qui condamnera toute l’Europe au marasme sur le long terme. Cette zone-tampon est déclarée “Nouvelle Europe” et parée de toutes les vertus (libérales): dans les faits, elle est tributaire de l’hyperpuissance, fragmentée en petites puissances incapables d’assumer une véritable indépendance et les voix que ces petites puissances pourraient émettre dans les instances décisionnaires ou dans les hémicycles parlementaires européens empêchent l’éclosion d’un consensus paneuropéen et d’une véritable volonté d’union.

mercredi, 07 juillet 2010

Le nationalisme des "Loups Gris"

Pietro FIOCCHI:

Le nationalisme des “Loups Gris”

Rapport d’un entretien avec Ihsan Barutçu, chef du MHP d’Istanbul

Graue-woelfe.jpgQuand on les voit de près, les “Loups” ne font pas peur. Le MHP (Milliyetçi Hareket Partisi), soit le “Parti du Mouvement National”, lors des législatives de 2007, avait obtenu 14% des voix et 71 sièges au parlement unicaméral turc, qui en compremd un total de 550. Nous avons donc affaire au troisième parti du pays, après l’AKP philo-islamiste, actuellement aux affaires, et le CHP social-démocrate, une organisation politique née plus ou moins en même temps que la république, au début des années 20.

Créé à la fin des années 60 par Alparslan Türkes, le MHP a suscité un intérêt croissant auprès des électeurs turcs depuis ces dernières décennies, à l’exception d’une brève stagnation en 2002. Le sommet fut atteint en 1999 avec son actuel leader Devlet Bahçeli, avec 18% des voix et 129 sièges. Ce parti ne relève donc pas du folklore mais constitue une réalité politique et sociale qui n’a rien de marginal comme on pourrait le croire. Malheureusement, son site officiel (www.mhp.org.tr) ne présente aucun texte en une autre langue que le turc. Ceux qui veulent glaner plus d’information sur ce mouvement doivent se rabattre sur Wikipedia ou sur des blogs qui, généralement, donnent de ce parti une description apocalyptique.

Nous, journalistes italiens du quotidien “Rinascita” (Rome), sommes toujours d’emblée sceptiques face aux étiquettes de tous genres et allergiques aux lieux communs; par conséquent, nous sommes allés trouver les hommes du MHP, qui furent, de leur côté, bien contents de susciter l’intérêt d’une fraction de la presse italienne. Nous avons été reçus avec tous les honneurs au bureau d’Istanbul pour avoir un long entretien avec le leader local, Ihsan Barutçu.

Nous n’avons attendu que quelques minutes dans l’antichambre: laps de temps pendant lequel, un fonctionnaire du parti a tenu à faire une précision. Cet homme était évidemment conscient du manque d’informations dont nous disposions sur son parti: il a tenu dès lors à souligner que les Européens avaient l’habitude de faire l’équation entre le nationalisme et le racisme. Il nous a alors donné deux exemples de leaders, que nous apprécions aussi: Hugo Chavez et Evo Morales, chez qui l’idée nationaliste n’a rien à voir avec le racisme mais s’exprime sous la forme d’un socialisme national qui, ajoutons-nous, a eu des effets bénéfiques sur leurs pays, le Venezuela et la Bolivie. Après cette précision, il nous a assuré que son parti n’avait pas de base ethnique mais était ouvert à tous les citoyens de Turquie, Kurdes compris.

Dès que nous nous sommes trouvés face à face avec Ihsan Barutçu, en présence de ses collaborateurs Aydin Çetiner et Mert Toker, qui jouait le rôle d’interprète, notre première question fut spontanée: “Qu’est-ce que le MHP?”. La réponse fut concise: “Notre parti représente la tradition et l’avenir du pays”.

Justement, à props d’avenir, nous étions forcément intéressés de savoir comment ils voyaient le futur de la Turquie dans la perspective d’une adhésion à l’UE. Les membres du MHP sont convaincus que Bruxelles applique, à l’endroit d’Ankara, une politique de deux poids deux mesures, qui est somme toute une attitude dépourvue de clarté. Quant aux militants du MHP, ils demeurent intéressés à entrer dans l’Europe: l’adhésion est un pas qu’ils sont prêts à franchir mais uniquement s’ils peuvent conserver intactes leurs propres traditions, leur culture, leur unité et leur indépendance... Ce qui signifie, ajoutons-nous, adhérer à l’UE sans que Bruxelles ne leur impose trop de conditions? Exactement, nous répondent-ils. Même si l’adhésion est un objectif convoité par les Turcs, les “Loups gris” admettent qu’ils restent perplexes devant l’UE et émettent des doutes sur le mode d’économie qu’elle pratique: ils nous donnent les exemples emblématiques de la Grèce et du Portugal. L’assemblée européenne a toutes les allures d’un club de nations chrétiennes, alors que les Turcs sont musulmans et tiennent à le souligner, ce qui implique bien entendu qu’ils ont des traditions et des valeurs propres.

Dans ce cas, cherchons-nous à comprendre, pourquoi cette UE apparait-elle si importante aux yeux des Turcs? Ne vaudrait-il pas mieux qu’ils concentrent leurs efforts pour adhérer à une éventuelle union des pays turcophones? De fait, beaucoup, entre l’Anatolie et l’Asie centrale, ont entendu parler de cette hypothèse. La Turquie, nous disent nos interlocuteurs du MHP, est située entre l’Orient et l’Occident: elle doit donc regarder dans les deux directions.

Nous confrontons alors nos interlocuteurs du MHP au parcours d’obstacles qui les sépare du but, à commencer par deux cas difficiles: 1) la reconnaissance de ce que nous appelons en Europe le génocide arménien et 2) la question de Chypre et de la République turque du nord de l’île, que les Européens considèrent comme une zone occupée militairement et non pas comme une entité étatique normale. A la première question, nos interlocuteurs nous répondent comme le font généralement tous les Turcs, sans distinction d’obédience politique: “nous ne sommes pas responsables des événements survenus au cours de la première guerre mondiale et, dans tous les cas de figure, il n’y a pas eu de génocide”.

Que nous proposent-ils dès lors pour nous faire accepter leurs arguments? Ils nous expliquent qu’en Turquie vivent de nombreux Arméniens, dont beaucoup d’étudiants, et certains d’entre eux sont même candidats aux élections sur les listes du MHP. Ces Arméniens-là rejettent la théorie du génocide. Quoi qu’il en soit, il faut, disent-ils, qu’une commission d’historiens fasse les recherches adéquates et trouvent une solution. Ce n’est pas une tâche qui doit être dévolue aux membres du parlement. Pour le MHP, la question arménienne relève de mobiles politiques et ne se base pas sur des faits historiques.

 Sur Chypre également, la position du parti est celle que partage en général la plupart des Turcs: dans l’île vivent deux sociétés différentes, l’une est turque et l’autre est grecque; les uns comme les autres ont des droits égaux. L’UE ne peut affirmer que Chypre appartient aux seuls Grecs. Le MHP attend des Européens une politiques plus objective. Ils considèrent que l’intervention militaire turque de 1974 relève d’une mission légitime de pacification.

 Et le nucléaire iranien? Qu’en dit le MHP? La réponse est simple: si Téhéran a des visées belliqueuses, le parti s’oppose au nucléaire iranien car il est par définition hostile aux armes atomiques. Il suffit de se rappeler les tragédies d’Hiroshima et de Nagasaki. Si, en revanche, les Iraniens souhaitent utiliser l’atome à des fins civiles, le MHP ne formule aucune critique. Tous les pays ont le droit de développer l’énergie nucléaire comme ils l’entendent.

 Pour terminer l’entretien, nous demandons quelques explications sur ce qu’entendent les militants du MHP par “pantouranisme”. Nos interlocuteurs demeurent laconiques. C’est une longue histoire qui a ses origines dans la mythologie antique. Le thème du pantouranisme fera l’objet d’un futur débat à bâtons rompus.

 Pietro FIOCCHI.

( p.fiocchi@rinascita.eu ).

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 15 juin 2010).

(Site de “Rinascita”: http://www.rinascita.eu ).

mardi, 06 juillet 2010

La Turquie tourne le dos à l'Occident

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Bernhard TOMASCHITZ:

La Turquie tourne le dos à l’Occident

L’amitié étroite entre la Turquie et Israël est un fait politique qui relève désormais du passé. Ankara envisage des sanctions contre l’Etat sioniste à la suite de l’attaque israélienne contre la flotille de la paix qui faisait route vers Gaza. Si Israël refuse de satisfaire à l’exigence turque de mettre en oeuvre une commission d’enquête internationale, le gouvernement turc songe à réduire voire à rompre les relations diplomatiques et les coopérations économiques et militaires. De même, la résistance turque au sein du Conseil de sécurité de l’ONU contre tout raffermissement des sanctions contre l’Iran a conduit à un refroidissement considérable du climat entre Ankara, d’une part, Jérusalem et Washington, d’autre part. Président de la commission de politique étrangère du Parlement turc, Murat Mercan explique ce soutien apporté à Téhéran: “La Turquie a des liens historiques, culturels et religieux d’une grande profondeur temporelle avec l’Iran. En d’autres mots: les Iraniens sont non seulement nos voisins mais aussi nos amis et nos frères”.

A Washington, la nouvelle orientation de la Turquie vers la Syrie et vers l’Iran (deux “Etats voyous selon les Etats-Unis) suscite une vigilance toute particulière. Car, en fin de compte, la Turquie est un allié particulièrement important des Etats-Unis pour assurer la pacification de l’Irak. Parce que le gouvernement turc a décidé de ne pas participer aux sanctions, Robert Gates, le ministre américain des affaires étrangères, s’est déclaré “déçu”. Gates avait toutefois une explication toute faite: c’est l’UE qui est responsable de cet état de choses, vu le gel des négociations entre l’Europe et la Turquie en vue de l’adhésion de ce pays à l’Union. Les Etats-Unis mettent une fois de plus la pression sur l’Union européenne pour qu’elle accepte le plus rapidement possible la Turquie en son sein. Et cette pression ira croissant pour autant qu’Ankara n’exagère pas dans son soutien à Téhéran. Au Congrès américain, nous entendons désormais des voix qui réclament une attitude de plus grande fermeté à l’encontre d’Ankara: “Il y aura un prix à payer si la Turquie maintient son attitude actuelle et se rapproche davantage de l’Iran, tout en se montrant hostile à Israël”, a menacé le Républicain Mike Pence. Quant à la Démocrate Shelley Berkley, elle s’est adressé aux Turcs en ces termes: “Ils ne méritent pas de devenir membres de l’UE, tant qu’ils ne commencent pas à se comporter comme les peuples européens et tant qu’ils ne cessent pas d’imiter l’Iran”.

Désormais, la Turquie tourne donc ses regards vers le Proche Orient. Mais l’adoption de cette politique n’est pas vraiment une surprise. De fait, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et son parti gouvernemental, l’AKP de tendance islamiste, se sentent plus proches du monde musulman que des Etats-Unis ou de l’Europe. A ce sentiment d’affinité s’ajoute le concept de “profondeur stratégique”, élaboré dès 2001 par l’actuel ministre turc des affaires étrangères, Ahmed Davutoglu. Selon ce concept, la Turquie doit retrouver sa propre “identité historique et géographique”, démarche où l’Empire ottoman constitue la principale référence. Davutoglu considère son pays, la Turquie, comme un “Etat clef”, situé sur le point de rencontre de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique car, en effet, la Turquie est tout à la fois partie des Balkans, du Caucase, de l’espace pontique (Mer Noire), du Proche Orient et de l’espace maritime du bassin oriental de la Méditerranée, ce qui implique, ipso facto, qu’elle doit s’efforcer d’entretenir un “rapport équilibré avec tous les acteurs globaux et régionaux”.

Cette notion de “rapport équilibré” est très visible dans les relations qu’entretient aujourd’hui la Turquie avec la Syrie. Ces relations se sont remarquablement détendues, depuis que la Turquie essaye de jouer un rôle médiateur dans le conflit israélo-syrien. Avant ce travail de médiation, on évoquait fort souvent une possible “guerre pour l’eau” entre les deux pays redevenus amis, parce que la Turquie contrôlait le cours supérieur de l’Euphrate.

Quant à la “profondeur stratégique”, elle constitue le pendant en politique étrangère de l’islamisation de la Turquie en politique intérieure. La notion de “profondeur stratégique” et l’islamisation constituent deux modes de rupture avec le kémalisme, idéologie déterminante de la Turquie depuis la fondation de la République en 1923. Heinz Kramer, politologue oeuvrant à la “Stiftung Wissenschaft und Politik” de Berlin (“Fondation Science et Politique”), évoque, dans l’une de ses études, la rupture fondamentale que cette idée de “profondeur stratégique” apporte dans la praxis turque en politique étrangère: “La domination mentale exercée jusqu’ici par l’exclusivité de l’orientation pro-occidentale, considérée comme l’un des piliers de l’identité républicaine en gestation, se trouve relativisée. La Turquie, dans cette perspective, ne se perçoit plus comme un Etat en marge du système européen mais comme le centre d’une ‘région spécifique’, pour l’ordre de laquelle Ankara doit assumer une responsabilité ou une co-responsabilité politique”.

Conséquence de cette nouvelle vision en politique étrangère et de cette nouvelle conscience politique: la Turquie essaye de se positionner comme un acteur plus déterminant qu’un simple pays assurant le transport d’énergie. En juillet 2009, la Turquie a signé l’accord sanctionnant la construction du gazoduc Nabucco qui devra acheminer le gaz naturel de la région caspienne ou de l’Iran vers l’Europe centrale: cette signature est un véritable coup de maître politique. Morton Abramowitz et Henri J. Barkey, tous deux actifs pour les “boîtes à penser” américaines, écrivent à ce propos dans la très influente revue “Foreign Affairs”: “Le gazoduc Nabucco sera-t-il un jour construit? On demeure dans l’incertitude. Tant le coût de son installation que la question de savoir s’il y aura suffisamment de gaz naturel à disposition pour le remplir, sont des éléments qui restent à élucider (...). Mais le projet de gazoduc a d’ores et déjà augmenté l’influence de la Turquie aux yeux des pays de l’UE, animés par une perpétuelle fringale d’énergie”. Avec la clef énergétique, la Turquie pourrait bien s’ouvrir la porte de l’UE.

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°25-26/2010; trad. franç.: Robert Steuckers).

 

lundi, 05 juillet 2010

Désamorçons l'arme de la finance globaliste!

Rolf STOLZ:

Désamorçons l’arme de la finance globaliste!

Stolz-Rolf210.jpgL’homme ne vit pas seulement de pain. Mais il en vit! La vieille sentence qui veut que l’économie soit notre destin devient d’autant plus valide lorsqu’une chancelière, tout en dilettantisme, se révèle personnellement comme une fatalité. L’économie s’avère souvent alambiquée, pour le commun des mortels, elle est constituée d’arcanes mystérieuses. Même les grands fiscalistes et capitaines d’industrie ne peuvent la gérer que très partiellement. Pourtant aucune personne dotée de rationalité n’ira jusqu’à dire que l’économie est aussi peu influençable que la météo ou le tirage des numéros du loto.

Le citoyen lambda ne peut certes pas intervenir dans le déroulement de l’économie avec autant de poids et de capitaux que l’investisseur américain George Soros mais, malgré cela, il peut agir sur l’économie, du moins de manière indirecte ou graduelle par son engagement politique. Les fanatiques du monde unifié sous l’égide du globalisme lui diront qu’il n’y a plus possibilité, aujourd’hui, de gérer des économies limitées à une seule nation, dotées d’une forte dose d’autonomie. Cette affirmation impavide nous est assénée à longueur de journées malgré que le processus de la globalisation s’avère nettement contradictoire et incohérent et n’a pas pu créer, et ne créera pas, un monde globalisé à 100% .

Les prédicateurs qui nous annoncent le paradis néo-libéral, où il n’y aura plus que du profit à l’horizon, font usage d’un vieux truc de démagogue: ils posent l’équation entre un fait (l’imbrication mondiale par la globalisation) avec une idéologie très douteuse (celle du globalisme). La méthode ressemble à celle utilisée par les néo-staliniens: ceux-ci partent de la nécessaire orientation de l’économie vers l’action sociale pour mélanger cette nécessité à leurs idées fixes qu’ils baptisent socialisme. De cette manière, toute critique à l’encontre de leurs utopies est jugée comme l’expression d’une “absence de coeur”.

A la base du globalisme se trouve une idée dépourvue de tout développement dialectique potentiel, une idée qui veut que des ensembles économiques de plus en plus grands et de plus en plus centralisés soient une valeur en soi, que tout doit absolument être exportable, importable ou achetable et qu’un gouvernement mondial tout-puissant constitue à terme l’objectif le plus élevé à atteindre. Dans les faits, selon les tenants de cette idéologie globaliste, les Etats nationaux démocratiques, et avec eux, la démocratie en soi, devraient être réduits à exercer les seules fonctions restantes, celles qui ne relèvent pas de l’économie et sont dès lors posées comme mineures ou subalternes, non génératrices de profits. Deux camps s’opposent: ceux qui, via l’eurocratie installée à Bruxelles, via Wall Street et la Banque Mondiale, veulent faire éponger par les peuples l’éclatement de la bulle spéculative; et ceux qui entendent organiser la résistance des nations et des autonomies humaines contre le pillage des hommes, des matières premières et de la biosphère. “Nous nous sommes approchés très très près d’une implosion totale et globale de la sphère financière” a déclaré Bernanke, chef de la banque d’émission américaine lors de la débâcle de Lehman-Brothers. Ou bien les Etats parviendront à désamorcer les bombes atomiques financières qui menacent de nous exploser au nez ou bien celles-ci nous éclateront à la figure lors des prochaines guerres économiques.

Rolf STOLZ.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°26/2010). 

Rolf Stolz fut l’un des co-fondateurs du mouvement des “Verts” allemands. Il vit aujourd’hui à Cologne et exerce le métier de journaliste libre de toute attache.

dimanche, 04 juillet 2010

La Chine se découple du dollar

La Chine se découple du dollar

arton5770-733b0.jpgUne semaine avant le sommet du G20 au Canada, la Banque Centrale Chinoise (BCC) a annoncé qu’elle assouplirait voire relâcherait les liens qui unissent le Renminbi (le Yuan) au dollar américain. La Banque centrale chinoise exclut toutefois une réévalution hâtée ou unique. Le cours des changes serait ainsi “maintenu à un niveau raisonnable et équilibré, ce qui lui apportera une stabilité fondamentale”, a dit le porte-paroles de la BCC. Les fluctuations dans le cours des changes ne pourront s’effectuer que dans un “corridor” de 0,5% par jour. Le 21 juin, le cours du change était de 6,80 renminbi pour 1 dollar américain, ce qui est un record. La semaine précédente, le cours du change était de 6,82 renminbi. Jusqu’en 2005, la Chine avait maintenu le cours de manière constante à 8,28 renminbi pour 1$, en achetant des masses de billets verts. Ensuite, dans les années qui suivirent, la BCC avait autorisé une réévaluation continuelle de la monnaie chinoise. En 2008, elle avait gelé le change à cause de la crise financière mondiale à environ 6,83 renminbi.

(source: “Junge Freiheit”, Berlin, n°26/2010).

jeudi, 24 juin 2010

Vers l'unité européenne par la révolution régionale?

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1992

Article paru dans "Nationalisme et République", Provence, 1992

Vers l'unité européenne par la révolution régionale?

 

par Robert Steuckers

 

«Vers l'unité européenne par la révolution régionale», tel était le sous-titre d'un vigoureux plaidoyer de Pierre Fougeyrollas pour une France fédérale (1). Sorti de presse en 1968, en pleine effervescence, sur fond de révolte étudiante et de grèves ouvrières, ce livre retrouve une étonnante actualité, avec la chute du Rideau de fer, avec la création de l'EEE (Espace Economique Européen), regroupant les pays de l'Europe des Douze et ceux de l'AELE (EFTA), avec l'inclusion prévisible dans cet espace de la Hongrie, de la Tchèquie, de la Slovaquie, de la Silésie devenue plus ou moins autonome, de la Croatie et de la Slovénie, et dans une moindre mesure, de la Pologne appauvrie. L'horizon du politique, de tout dynamisme politique constructif, n'est plus l'Etat-Nation fermé, qu'il soit centralisé ou fédéral, mais les limites géopolitiques du continent européen. Mieux: du continent eurasien, car il nous apparaît inutile de briser, de morceler, l'œuvre politique des Tsars blancs et rouges.

 

Un continent très vaste peut naître en l'espace de vingt ans, si une volonté politique froide, patiente, tenace, entre en action. Cette perspective eurasienne inéluctable n'est plus seulement un rêve d'européistes visionnaires: il est sereinement envisagé par les représentants de la ploutocratie mondiale. Dans un dossier récemment paru dans L'Expansion  (2), Jacques Attali, le président de la BERD, suggère un «marché commun continental» (MCC), englobant tous les pays de l'AELE, de l'ex-COMECON, Russie, Biélorussie et Ukraine compris. Ce qui signifie en clair, l'unification économique de l'espace sis entre l'Atlantique et le Pacifique. Ce qui nous amène à interpeller Attali et à lui poser deux questions: 1) Le fonctionnement de ce MCC doit-il est calqué sur les principes anti-dirigistes pratiqués aujourd'hui dans la CEE, c'est-à-dire doit-il être «ouvert» sans la moindre discrimination à la concurrence américaine et japonaise, au risque de devenir, surtout de l'Oder à la Mer d'Okhotsk, un débouché pour des produits américains ou japonais dont ne voudraient plus les Européens de l'Ouest? 2) Pourquoi, dans son article, Attali ne fait-il pas mention des républiques musulmanes d'Asie Centrale, réservoirs de matières premières utiles au MCC potentiel, dont le coton? Implicitement, Attali envisage-t-il d'abandonner à la Turquie, où règne une nouvelle effervescence pantouranienne, cette zone-clef de la masse continentale eurasienne, au risque de la rendre stratégiquement inviable, de la laisser à la merci des Etats-Unis et de leurs alliés turcs, saoudiens et pakistanais?

 

Si après les visions d'Ernst Niekisch (3), des Eurasistes russes (4), de Karl E. Haushofer, le géopoliticien allemand (5), d'Anton Zischka (6) de Jean Thiriart (7), l'idée eurasienne, l'idée du «grand bloc continental», a cessé d'être un engouement marginal et marginalisé, si cette idée eurasienne passe aujourd'hui dans le monde libéral de la haute finance (qui vise sans nul doute des finalités très différentes des nôtres), c'est qu'elle est inéluctable. Qui plus est, à Moscou, de hautes personnalités de l'Etat-major, du Parlement de Russie, des Musulmans attachés à la continuité de l'espace ex-soviétique, relancent dans le débat le leitmotiv de l'Eurasie (8). Bref: il y a quasiment consensus en ce qui concerne l'objectif territorial final des efforts à entreprendre. Les esprits divergent cependant quant aux principes qui règneront dans cet ensemble.

 

Attali, la BERD, les forces financières qui se profilent derrière cette institution, veulent, à l'évidence, introduire les principes capitalistes purs en Pologne et dans les Républiques de la CEI. La libéralisation des prix par Eltsine, le 2 janvier de cette année, et la paupérisation générale des Russes qui en résulte, est l'indice le plus patent de l'application de ce remède de cheval. Michel Albert, dans Capitalisme contre capitalisme  (8), a démontré avec brio quelles étaient les lacunes pratiques de ce libéralisme pur à l'américaine et qu'il fallait des garde-fou institutionnels pour préserver l'économie productrice de biens réels, industrielle et faustienne, des avatars de la spéculation capitaliste de type américain. Le modèle à appliquer dans l'actuelle CEI est donc un modèle mixte, à l'allemande ou à la suédoise; mais cela vaut pour le très long terme; dans un premier temps, la désoviétisation économique doit procéder par création graduelle de zones franches, selon le modèle chinois, comme l'envisage l'intellectuel kazakh Khamil Soultanov (9). Cette désoviétisation progressive, nécessairement lente, doit se faire sous l'autorité du politique et non dans l'anarchie et l'empressement; moralité: le politique ne peut en aucun cas être déconstruit ni évacué au profit de l'anarchie libérale-démocratique, exactement comme en Chine. Et cet Etat doit avoir le sens du divers: c'est ce que ressent confusément le Président de l'ancien groupe Soyouz (= L'Union) au Parlement de Russie, le Colonel Viktor Alksnis (10), pourtant adversaire du réflexe ethniste (balte, tatar, tchétchène, etc.). Alksnis veut un «Etat fédéral», où la sécession serait rendue impossible; un «Etat fédéral» qui se désoviétiserait progressivement sur le plan économique. Le Colonel Alksnis, un peu désorienté par les événements, énonçait en fait, tout en restant très marqué par les événements qui ont secoué l'ex-URSS, les trois principes qui doivent gouverner l'ensemble eurasien: décentralisation administrative pragmatique aux niveaux économique, scolaire, culturel; dirigisme souple de l'économie; solidarité obligatoire de tous les peuples eurasiens contre les ennemis extérieurs.

 

Comment concilier cette décentralisation par pragmatisme et la solidarité obligatoire des peuples contre les ennemis extérieurs? C'est une question qui se pose à tous les Européens, y compris à l'Ouest. Car à l'intérieur même de la CEE, il y a des Etats centralisés et des Etats fédéraux; il y a des Etats qui privilégient l'alliance américaine, entendent construire avec Washington le «Nouvel Ordre Mondial», et d'autres qui donnent la priorité à la construction européenne, à l'élargissement de l'Europe des Douze aux pays de l'AELE et de l'ex-COMECON. La cassure est nette: Paris et Londres sont atlantistes et entretiennent des réseaux de collabos, souvent vénaux, à Bruxelles, Rome et La Haye. Bonn est européenne, de tout son poids, a des compagnons de route à Vienne, Prague, Budapest, Zagreb et Ljubliana, également à Rome, Bruxelles et La Haye, dans les milieux industriels, mais dans ces deux dernières capitales, les journalistes des médias écrits et parlés sont résolument dans le camp atlantiste, en dépit d'un vernis gauchisant. Conséquence: l'idée de la construction européenne y est dépourvue d'attrait, n'exerce aucune séduction sur les esprits, apparaît abstraite et absconse.

 

Washington a intérêt à ce que règne la disparité des régimes politiques en Europe, à ce que se perpétuent des vieilleries de mauvais goût comme la monarchie britannique et son culte sous-sulpicien, avec ses assiettes roses ou ses tasses de thé mauves à l'effigie de la Queen, à ce que la France conserve un système centralisé archaïque en marge de toute l'Europe, à ce que le système de représentation majoritaire porte toujours au pouvoir les vieilles élites de droite ou de gauche acquises depuis la guerre à l'alliance américaine, à ce que des réflexes nationalistes étroits subsistent pour que le Pentagone et la CIA puissent les instrumentaliser contre d'autres puissances européennes et appliquer de la sorte le vieil adage «diviser pour règner».

 

Or, la construction européenne définitive, via l'EEE, la CSCE ou le MCC, n'est possible que s'il y a un accord de principe général quant aux institutions démocratiques. L'unité européenne postule de fédérer les énergies. «Fédérer» ne signifie pas diviser, mais mettre en «gerbe» ou en «faisceau». Même chose en allemand: Bund  est apparenté à bündeln,  rassembler en gerbe ou en faisceau. Tel est l'esprit qui a présidé à la confédération helvétique, une construction politique qui tient depuis 700 ans, sans trop de heurts (juste une petite guerre civile en 1847-48, fomentée par les Jésuites). Tel sont également les principes qui gouvernent la RFA, l'Etat le mieux organisé d'Europe et le plus efficace sur le plan économique. En reconnaissant aux cantons et aux Länder  une personnalité historique, économique et culturelle propre, les législateurs suisses et allemands évitent l'écueil du séparatisme, consolident l'unité nationale et exercent une séduction certaine sur leurs voisins. La diversité des Länder  et des cantons étant respectée, l'Etat, désormais svelte et souple, peut s'occuper à fond des instances essentielles de la souveraineté: diplomatie, armée, monnaie. En dépit du fait que la RFA demeure encore sous tutelle des Alliés occidentaux, sa diplomatie s'est montrée plus audacieuse que les autres, notamment à l'égard des Slovènes et des Croates, et a fait preuve d'originalité; son armée demeure réduite, preuve de cette souveraineté limitée, mais dispose de l'arsenal intact de l'ancienne NVA est-allemande, missiles et chasseurs Mig-29 performants compris, alors que les Etats-Unis avaient toujours cherché à limiter la puissance de la Luftwaffe et à juguler l'envol d'une industrie aéronautique allemande; en revanche, sur le plan de la monnaie, on connait le rôle déterminant de la Deutsche Bank  dans le maintien du mark, et dans le succès de l'économie allemande.

 

Cette organisation politique de la RFA connait le succès parce qu'elle est la plus moderne. Après l'effondrement du IIIième Reich, il a fallu faire table rase des institutions passées, celles de Weimar et de Hitler, pour renouer avec tous les principes de la tradition fédéraliste allemande. Ce recours a permis d'élaborer un système institutionnel et politique d'avant-garde, porté essentiellement par deux traits, qui différencient le fédéralisme allemand du fédéralisme américain: 1) la technique de répartition des compétences et 2) le système de représentation des Etats fédérés au sein de la Fédération (11).

 

«La technique de répartition des compétences aux Etats-Unis supposent la séparation et attribuent des matières entières, soit à la Fédération, soit aux Etats fédérés», écrit Constance Grewe, tandis que «l'organisation continentale (i.e. allemande) accentue la participation et l'interdépendance». Les affaires locales sont du ressort du Land,  les matières de souveraineté et de loi-cadre (les principes) relevant du Bund.  «La priorité fédérale dans le domaine législatif se trouve contrebalancée par la prépondérance des Etats membres dans le secteur administratif. A l'unité législative répond ainsi le pluralisme administratif». Conséquence pratique: «les services administratifs fédéraux sont dans ce système très peu nombreux, l'essentiel relevant du ressort des Länder  (...). En somme, la répartition des compétences s'inspire elle aussi du principe des équilibres et des contre-poids». La technique fédérale allemande est certes plus complexe que l'américaine, mais, dans le domaine de la loi-cadre, par exemple, elle implique des contacts fréquents entre le Bund  et les Länder. Cette multiplicité des contacts, qui contribuent à aplanir souplement les problèmes, crée l'interdépendance.

 

Les Länder  allemands sont représentés au Bundesrat  par des délégués des exécutifs des Länder,  investis d'un mandat impératif. Ce qui fait dire à certains zélotes «démocrates» que cette structure, qui assure une continuité au-delà de la mêlée politicienne et tient compte du fait de la territorialité, n'est pas purement «démocratique», puisqu'elle ne découle pas directement du suffrage universel. Mais comme dans les Sénats ouest-européens ou américains, le Bundesrat allemand fait fonction de «réservoir de sagesse», de frein contre l'intempérence politicienne de la chambre des députés élue au suffrage universel (Bundestag). A la différence qu'un veto du Bundesrat est toujours définitif et appelle des amendements au projet de loi rejeté, à rebours du système américain où une majorité simple dans la chambre basse peut bloquer définitivement un veto du Sénat. D'aucuns, notamment dans le mouvement flamand (12), veulent que l'Europe, l'EEE, adopte ce système de représentation. Les régions, redessinées dans chacun des pays membres sur des bases historiques, culturelles, ethniques et économiques, enverraient ainsi des délégués au Bundesrat européen, qui aurait notamment la tâche d'élire le Président européen, tandis que le Parlement de Strasbourg élirait, à l'instar du Bundestag, un «Chancelier européen». Ce bicaméralisme à deux vitesses, conciliant les impératifs de territorialité et de représentativité démocratique, pourrait fonctionner en Europe de l'Ouest, dans les pays de l'ex-COMECON et dans les républiques de la CEI, tout en respectant les régionalités à base ethnique ou non.

 

Mais pour faire triompher cet équilibre  —toujours instable à l'instar de la réalité physique sans cesse en effervescence et en devenir—   entre impératifs locaux et impératifs globaux, il faudrait que l'ensemble des nations du futur MCC envisagé par Attali adoptent ces principes et les adaptent à leurs réalités concrètes (tissus sociaux particuliers, traditions juridiques déterminées, etc.).

 

Cette volonté doit être précédée a) d'une volonté de faire table rase des institutions vieillies (monarchies résiduaires, tous reliquats d'arbitraire, administrations centralisées coupées des réflexes de la population, préfets nommés par l'administration centrale, structures ne tenant pas compte de l'indigénat, partis politiques incrustés dans les niches à prébendes que sont les instances administratives existentes, etc.).

 

b) d'une volonté de dépasser les instances relevant des anciens Etats nationaux devenus redondants (petit-nationalisme, chauvinisme) et de les remplacer par des mécanismes de représentation régionaux et européens.

c) d'une volonté de favoriser partout les synergies régionales transfrontalières, de façon à accélérer le processus d'unification européenne et à déconstruire les antagonismes du passé, ce qui amènera tout naturellement les populations vers cette solidarité générale. Par synergies régionales autonomes, nous entendons des processus, déjà à l'œuvre, comme la dynamique Alpes-Adriatique, regroupant, derrière la Lombardie et la Bavière, la Vénétie, quelques Länder autrichiens, deux départements hongrois, la Slovénie et la Croatie; la synergie Sar-Lor-Lux (Sarre-Lorraine-Luxembourg) (13); la synergie hanséatique-baltique (Scandinavie, RFA, Pays Baltes, Russie) (14); la coopérations entre zones frontalières néerlandaises et allemandes; les initiatives catalanes suggérées par Jordi Pujol; l'Euro-Regio regroupant les provinces de Limbourg, la flamande et la néerlandaise, la Province de Liège (Wallonie) et les districts de Cologne et d'Aix-la-Chapelle. Ces synergies ponctuelles sont possibles et efficaces parce que les régions concernées bénéficient d'une large autonomie administrative et économique. Au bout du compte: un enrichissement mutuel, tant sur le plan économique que sur le plan culturel. Et une véritable intégration européenne, au-delà des antagonismes du passé, du moins à l'intérieur de l'EEE (CEE + AELE + Hongrie et Tchécoslovaquie). Les régions pourront de la sorte aplanir les inimitiés, ce que n'ont pas réussi les Etats de type classique, d'ailleurs responsables des guerres inter-européennes. Ensuite, les irrédentismes n'ont plus aucune raison d'être quand se multiplient de telles synergies.     

 

lundi, 21 juin 2010

I processi di integrazione nell'America Indiolatina

I processi di integrazione nell’America Indiolatina

di Sergio Barone

Fonte: eurasia [scheda fonte] 
 

I processi di integrazione nell’America Indiolatina

In America Latina dalla fine della Guerra Fredda sono in corso processi di integrazione regionale che vanno nel senso dell’autodeterminazione economica e politica, lontani dall’influenza del modello neoliberale e dal dollaro.

Il Mercosur stesso, che ha le sue fondamenta nella Dichiarazione di Foz Iguazù del 1985  (integrazione tra Brasile e Argentina), ha parzialmente cambiato nel corso del tempo la sua impostazione iniziale, dando maggiore importanza ai temi del lavoro, oltre che del commercio.

Il progetto di integrazione più originale e significativo dal punto di vista geopolitico è l’Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América – Tratado de Comercio de los Pueblos (ALBA-TCP), che si contrappone ai progetti neoliberisti nordamaricani dell’ALCA nell’area, per uno sviluppo ed un’integrazione che parta da principi antagonisti rispetto a quelli liberisti: ovvero sovranità, autodeterminazione, cooperazione, solidarietà.

L’ALBA mostra così di essere, oltre che uno strumento di integrazione fra Paesi della stessa area, un altro modello di società e sviluppo possibile rispetto al capitalismo globalizzato dai cui binari non sembra possibile staccarsi.

MERCOSUR

L’embrione di quello che oggi conosciamo come MERCOSUR (Mercato Comune del Sud) fu il Trattato di Asunción, firmato il 26 luglio 1991 da Argentina, Brasile, Paraguay e Uruguay.

Gli organismi decisionali del Mercosur sono:

Il Consiglio del Mercato Comune, organo supremo (Decisioni);

il Gruppo del Mercato Comune, che si occupa delle questioni socio-lavorative (Risoluzioni);

la Commissione del Commercio del Mercosur (Direttive).

Esiste anche un Parlamento che non ha poteri decisionali, ma emette un parere per ogni direttiva, decisione o risoluzione degli organi decisionali e ha il compito di presentare un documento annuale circa la situazione dei diritti umani nei Paesi membri, oltre ad avere il ruolo di interlocutore privilegiato per ogni organo dell’Organizzazione.

I propositi iniziali del Mercosur erano: raggiungere

la libera circolazione di merci, servizi e fattori produttivi entro i Paesi membri;

l’adozione di una tassa comune con l’esterno  e di una politica commerciale comune;

la coordinazione tra le politiche macroeconomiche degli Stati membri;

l’armonizzazione delle legislazioni interne per avanzare nell’integrazione regionale;

Attualmente il raggiungimento di questi obiettivi soffre le molte eccezioni che ogni Paese applica alla lista di prodotti a cui non vuole applicare l’imposta comune e per questi motivi sono in molti a ritenere il MERCOSUR una unione doganiera incompleta o parziale.

Quello che è da rilevare invece è che, nonostante il Trattato di Asunción non prevedesse nessuno spazio  per i temi del lavoro, fin da subito i sindacati rappresentati nella Coordinadora de Centrales Sindicales del Cono del Sur (CCSCS), assieme ai Ministeri del Lavoro dei vari Paesi hanno spinto per discutere e prendere le adeguate misure a riguardo dell’impatto che l’integrazione avrebbe avuto sulle condizioni socio-lavorative nei Paesi membri.

Così, a un anno dalla nascita del Mercosur, nacque il Sotto Gruppo sulle Questioni socio-lavorative, dipendente dal GMC (Gruppo del Mercato Comune) e organizzato come un vertice tripartito tra sindacati, imprenditori e Ministeri del Lavoro, che ha generato un fruttuoso dialogo interregionale a partire dal quale il Mercato Comune si è dotato di organismi e strumenti per affrontare le tematiche del lavoro.

Nel 1997 si firmò la prima norma di contenuto socio-lavorativo del Mercosur (Acuerdo Multilateral de Seguridad Social del Mercado Común del Sur, ratificato solo dopo anni) e l’anno seguente con la Dichiarazione Sociolavorativa del Mercosur si stabilirono le basi per l’emanazione di risoluzioni di diretta applicazione (senza necessità di ratifica) nei Paesi membri, sempre con lo schema delle riunioni tripartitiche, che riuniscono gli interessi del mondo del lavoro, dell’impresa e i Ministeri del lavoro.

Dopo le associazioni nel Mercosur da parte del Cile e della Bolivia nel 1996, del Perù nel 2004 e di Colombia ed Ecuador nel 2006, si aspetta la ratifica dell’adesione venezuelana da parte del Paraguay.

Il Venezuela firmò gli accordi pre-adesione assieme alla Colombia ed all’Ecuador, ma ancora il Congresso paraguayense non ha dato il suo nullaosta per l’opposizione ideologica al presidente venezuelano Chavez.

Tuttavia le cose si dovrebbero sbloccare presto visto che lo stesso Presidente del Paraguay, Lugo, ha esortato di recente il proprio Congresso affinchè acceleri il processo di ratifica, in quanto l’ingresso venezuelano e’ considerato importante per gli interessi di integrazione di tutti i Paesi della regione.

ALBA

L’ALBA, nata il 14 dicembre 2004 a l’Havana su iniziativa del Presidente venezuelano Hugo Chavez, è oggi composta da otto Paesi (dopo l’espulsione dell’Honduras a seguito del golpe del giugno 2009), Venezuela, Cuba, Ecuador, Bolivia, Nicaragua, Rep.Dominicana, Granada, Antigua e Barbuda.

Se il Mercosur è la gamba economico-commerciale dell’integrazione dell’america indiolatina (non per niente i due Paesi cardine nella sua costruzione furono Brasile e Argentina, storicamente i più floridi della zona), l’ALBA è la sua gamba politica.

L’iniziativa per la nascita di questo nuovo organismo di integrazione regionale è portata avanti principalmente da Cuba e Venezuela e pretende di abbracciare tutte le nazioni che si trovano tra il Rio Bravo e la Patagonia, realizzando così l’ideale panamericano di Bolìvar.

L’obiettivo è quello di superare i nazionalismi egoistici di ogni Paese al fine di integrarsi secondo i principi di solidarietà e cooperazione, in modo da contrastare il modello neoliberale imposto dagli Stati Uniti tramite l’Accordo di Libero Commercio delle Americhe (ALCA).

La massima autorità è il Consiglio dei Presidenti dell’ALBA, allo stesso livello si trova il Consiglio dei Movimenti Sociali, che si propone di rappresentare appunto i movimenti sociali e i popoli dei Paesi membri, ma che è ancora in via di definizione.

Le principali forme di integrazione dell’ALBA sono i Trattati di Commercio dei Popoli, i cosiddetti progetti “Gran Nazionali” e le imprese Gran Nazionali, che si oppongono per struttura e obiettivi alle note imprese Trans-nazionali.

Queste forme di integrazione hanno come caratteristica primaria il rigetto di qualsiasi principio neoliberista, visto solo come uno strumento di colonizzazione del Nord America.

I Trattati di Commercio dei Popoli sono accordi di interscambio di beni e servizi per soddisfare le esigenze delle persone, al di là della logica del mero profitto.

Si sostentano sui principi di solidarietà, reciprocità, trasferimento tecnologico, utilizzo dei vantaggi che offre ogni Paese per il bene collettivo, risparmio di risorse e includono anche facilitazioni creditizie per facilitare i pagamenti.

Essi nascono per opporsi ai Trattati di Libero Commercio proposti dagli Stati Uniti, che portano verso la distruzione delle economie nazionali, incapaci di competere, senza l’adeguata protezione, con il grande capitale privato straniero.

I progetti Gran Nazionali danno concretezza ai principi solidaristici e antiliberisti espressi dall’ALBA, nonchè ai processi economici e sociali dell’integrazione americana.

Tali progetti sono a differenti stati di sviluppo e quelli che fino ad ora hanno avuto più successo sono il progetto della Banca dell’ALBA e quello di Alfabetizzazione e Post-alfabetizzazione (che ha fatto della zona dell’ALBA il primo spazio regionale libero da analfabetismo), ma esistono progetti Gran Nazionali in ogni settore, dalla scienza all’alimentazione, passando per salute e commercio.

Le imprese Gran Nacional nascono sempre da un progetto e possono essere composte dalla collaborazione fra due o più Stati aderenti all’ALBA.

Il concetto che le muove si oppone allo strapotere dei grandi gruppi privati (Corporations Transnazionali) e del mercato, a favore di una partecipazione dello Stato nell’economia affinchè si ottenga una produzione ed un’allocazione di risorse più razionale, che tenga conto innanzitutto dei reali bisogni della popolazione, a spese della logica del profitto, come fine ultimo dell’impresa.

Esistono imprese Gran Nazionali in molti settori: pesca (Transalba), trasporti, agricoltura e telecomunicazioni (Albatel), settore petrolifero (Albanisa, società mista venezuelo-nicaraguense) , costruzione di porti (Puertos de Alba, nata dalla collaborazione tra Cuba e Venezuela).

Il progetto forse più ambizioso dell’ALBA è la creazione di una moneta comune (SUCRE) da usare negli scambi commerciali fra Paesi dell’area  per sostituire il dollaro, che è già in piena fase di realizzazione.

Dapprima si è utilizzato esclusivamente come unità di misura comune (Sistema Unitario de Compensaciòn Regional, SUCRE), mentre il 27 gennaio è entrata in funzione come moneta commerciale a tutti gli effetti e il 4 febbraio vi è stata la prima transazione commerciale in SUCRE, con l’esportazione di diverse tonnellate di riso venezuelano verso Cuba.

Conclusioni

Oggi in America Latina ci sono degli attori che, dopo due secoli di subalternità alla dottrina Monroe, vogliono giocare il proprio ruolo nello scacchiere internazionale e nello scegliere il proprio modello economico.

Vi è una potenza regionale, il Brasile, che proprio di recente ha dimostrato come sia capace di giocare un ruolo indipendente nel mondo delle relazioni internazionali (si veda l’accordo con la Turchia e Iran sul nucleare) e che è la locomotiva economica trainante del Mercosur.

Proprio il Brasile si è espresso a più riprese per l’ingresso del Venezuela nel MERcado COmune del SUR, poichè, anche per le sue risorse energetiche, è un Paese fondamentale per l’integrazione sudamericana e ormai la ratifica da parte del Paraguay dovrebbe avvenire presto.

Il Venezuela è anche il motore dell’ALBA (organizzazione composta oggi da otto Paesi, ma con l’obiettivo di aumentarne il numero), organizzazione di ispirazione socialista e pan-americana che si propone di disegnare un altro modello di società, antagonista al modello neoliberale americano. Difatti la pressione statunitense nella regione è cresciuta parecchio negli ultimi anni, con la costruzione di sette nuove basi militari in Colombia, la riattivazione della IV Flotta (ottobre 2008) destinata a operare nel Sud Atlantico (inattiva da 52 anni) e attraverso il colpo di Stato contro il Presidente dell’Honduras Zelaya, che ha portato il Paese centroamericano fuori dall’organizzazione Bolivariana.

Il successo di queste iniziative di integrazione regionale dipenderà molto dai concreti risultati che si otterranno nel migliorare le condizioni materiali delle popolazioni sudamericane, poichè, specialmente nel caso dell’ALBA, un cambio nelle preferenze politiche da parte dei cittadini potrebbe interrompere o azzoppare tutto il processo, facendo ritornare preponderante l’influenza statunitense nel decidere le politiche economiche nell’area.

Nonostante i Paesi dell’area siano differenti fra loro (come composizione etnica, popolazione, estensione, sviluppo industriale) e dunque abbiano in parte interessi differenti, finora ha prevalso il rispetto per l’autonomia di ogni Paese e la consapevolezza che una maggiore integrazione può portare solo vantaggi ai Paesi dell’area, al di là delle loro priorità specifiche.

* Sergio Barone è dottore in Relazioni Internazionali (Università di Bologna)


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samedi, 19 juin 2010

Israël s'inscruste en Irak

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Israël s’incruste en Irak
par Gilles Munier
(Afrique Asie – juin 2010)

Israël s’est vite rendu compte que les Etats-Unis perdraient la guerre d’Irak, et que les projets d’établissement de relations diplomatiques et de réouverture du pipeline Kirkouk- Haïfa promis par Ahmed Chalabi, étaient illusoires. Ariel Sharon a alors décidé, selon le journaliste d’investigation Seymour Hersh, de renforcer la présence israélienne au Kurdistan irakien afin que le Mossad puisse mettre en place des réseaux qui perdureraient dans le reste du pays et le Kurdistan des pays voisins, quelle que soit l’issue des combats.

Programme d’assassinats

   La participation israélienne à la coalition occidentale ayant envahi l’Irak est loin d’être négligeable, mais demeure quasiment secrète. Les Etats-Unis ne tiennent pas à ce que les médias en parlent, de peur de gêner leurs alliés arabes et de crédibiliser leurs opposants qui dénoncent le "complot américano-sioniste" au Proche-Orient.

   Des Israéliens ne sont pas seulement présents sous uniforme étasunien, sous couvert de double nationalité, ils interviennent dès 2003 comme spécialistes de la guérilla urbaine à Fort Bragg, en Caroline du Nord, centre des Forces spéciales. C’est là que fut mise sur pied la fameuse Task Force 121 qui, avec des peshmergas de l’UPK (Talabani), arrêta le Président Saddam Hussein. Son chef, le général Boykin se voyait en croisé combattant contre l’islam, « religion satanique ». C’était l’époque où Benyamin Netanyahou se réunissait à l’hôtel King David à Jérusalem avec des fanatiques chrétiens sionistes pour déclarer l’Irak : « Terre de mission »... En décembre 2003, un agent de renseignement américain, cité par The Guardian, craignait que la "coopération approfondie" avec Israël dérape, notamment avec le " programme d’assassinats en voie de conceptualisation ", autrement dit la formation de commandos de la mort. Il ne fallut d’ailleurs pas attendre longtemps pour que le premier scandale éclate. En mars 2004, le bruit courut que des Israéliens torturaient les prisonniers d’Abou Ghraib, y mettant en pratique leur expérience du retournement de résistants acquise en Palestine. Sur la BBC, le général Janis Karpinski, directrice de la prison révoquée, coupa court aux dénégations officielles en confirmant leur présence dans l’établissement pénitentiaire.

   La coopération israélo-américaine ne se développa pas seulement sur le terrain extra-judiciaire avec la liquidation de 310 scientifiques irakiens entre avril 2003 et octobre 2004, mais également en Israël où, tirant les leçons des batailles de Fallujah, le Corps des ingénieurs de l’armée étasunienne a construit, dans le Néguev, un centre d’entraînement pour les Marines en partance pour l’Irak et l’Afghanistan. Ce camp, appelé Baladia City, situé près de la base secrète de Tze’elim, est la réplique grandeur nature d’une ville proche-orientale, avec des soldats israéliens parlant arabe jouant les civils et les combattants ennemis. D’après Marines Corps Time, elle ressemble à Beit Jbeil, haut lieu de la résistance du Hezbollah à l’armée israélienne en 2006…

Les « hommes d’affaire » du Mossad

   En août 2003, l’Institut israélien pour l’exportation a organisé, à Tel-Aviv, une conférence pour conseiller aux hommes d’affaires d’intervenir comme sous-traitants de sociétés jordaniennes ou turques ayant l’aval du Conseil de gouvernement irakien. Très rapidement sont apparus en Irak des produits sous de faux labels d’origine. L’attaque par Ansar al-Islam, en mars 2004, de la société d’import-export Al-Rafidayn, couverture du Mossad à Kirkouk, a convaincu les « hommes d’affaires » israéliens qu’il valait mieux recruter de nouveaux agents sans sortir du Kurdistan, mais elle n’a pas empêché les échanges économiques israélo-irakiens de progresser. En juin 2004, le quotidien économique israélien Globes évaluait à 2 millions de dollars les exportations vers l’Irak cette année là. En 2008, le site Internet Roads to Iraq décomptait 210 entreprises israéliennes intervenant masquées sur le marché irakien. Leur nombre s’est accru en 2009 après la suppression, par le gouvernement de Nouri al-Maliki, du document de boycott d’Israël exigé des entreprises étrangères commerçant en Irak, véritable aubaine pour les agents recruteurs du Mossad.

 

Equilibri multipolari

Equilibri Multipolari

di Lorenzo Salimbeni

Fonte: cpeurasia

Resoconto della tavola rotonda

Fuoco Edizioni ha scelto coraggiosamente di specializzarsi in un genere di nicchia come quello dell’analisi geopolitica, concedendosi pure qualche sconfinamento in ambito storico. L’editore Luca Donadei ha quindi organizzato assieme ad Eurasia. Rivista di studi geopolitici il 10 giugno la serata Equilibri multipolari. Politiche e strategie per il nuovo secolo per presentare alcune delle sue ultime opere ed i loro autori presso la Biblioteca Comunale Enzo Tortora di Roma, grazie alla collaborazione del dott. Emanuele Merlino.

Donadei ha ben evidenziato come, finita la contrapposizione della Guerra Fredda e con l’inizio della crisi del consequenziale unipolarismo statunitense, oggi lo scenario internazionale si in continuo sussulto, con potenze emergenti come quelle del BRIC (acronimo che indica Brasile, Russia, India e Cina) che chiedono maggiore capacità decisionale, laddove la potenza statunitense accusa colpi a vuoto in ambito militare, economico e diplomatico. In questa situazione è preziosa la guida rappresentata da La sfida totale. Equilibri e strategie nel grande gioco delle potenze mondiali, opera prima di Daniele Scalea, redattore di Eurasia. Rivista di studi geopolitici, con prefazione del Generale Fabio Mini. Apre quest’agile volumetto una disamina sulle principali scuole e dottrine geopolitiche, comun denominatore delle quali è la strategia per il controllo del cosiddetto Heartland, zona nevralgica del globo per la sua posizione e per le sue risorse energetiche che grosso modo corrisponde all’attuale Russia, per cui gran parte di guerre e contrasti erano dovuti proprio al possesso ovvero alla possibilità di influenzare quest’area. Venendo all’attualità, vengono approcciate le principali tematiche d’attualità, a partire dal risveglio dell’orso russo: smaltita la botta della dissoluzione dell’URSS (“l’evento geopolitico più importante della nostra epoca” l’ha definita Vladimir Putin), il Cremlino oggi attraverso alleanze, sistemi di mercato comune e consorzi energetici, sta riallacciando le fila con quei Paesi che ricadono nel suo “estero vicino” (sostanzialmente le ex repubbliche sovietiche), i quali però sono pure al centro dell’interesse statunitense, che, a suon di rivoluzioni colorate e di avveniristici progetti di scudo spaziale, va stringendo sempre più la morsa attorno alla rinascente Federazione russa. Nella massa eurasiatica si trovano anche altre due potenze emergenti a spron battuto, vale a dire la Cina e l’India, entrambe con problemi ancora irrisolti in termini di approvvigionamento energetico, di unificazione nazionale (Formosa e altre isole del Mar Cinese per Pechino, Pakistan e Bangladesh per Nuova Delhi) e di separatismi interni ai quali rispondono in maniera diametralmente opposta. Rispetto al federalismo indiano, ben più efficace sembra l’accentramento cinese, grazie al quale “il Drago” può affrontare le sfide poste dallo sfruttamento delle risorse africane e cimentarsi quasi alla pari con gli USA nella contesa per le rotte del petrolio che dal Medio Oriente deve irrorare il colosso cinese. Offre chiavi di lettura preziosissime per interpretare le notizie di maggiore attualità il capitolo dedicato alla contrapposizione fra Iran e Israele, con quest’ultimo Paese che è rimasto l’ultimo bastione sicuro della politica statunitense in Medio Oriente, anche se, come hanno ben documentato Wall e Mearsheimer, gran parte dell’agenda di politica estera di Washington è in effetti dettata da Tel Aviv. Sintomo più evidente della crisi statunitense è per giunta la perdita di controllo del “cortile di casa”, vale a dire quell’America “indiolatina” (così definita dalla redazione di Eurasia per evidenziare il ruolo fondamentale svolto dai vessilliferi degli abitanti originari nelle più recenti svolte politiche) che sull’onda dei successi elettorali dei movimenti neobolivariani ha posto (forse) finalmente fine all’epoca dei colpi di stato e delle ingerenze a stelle e strisce.

 

Ingerenze a stelle e strisce che sono invece ancora vive e vegete in Italia, come ha ben argomentato Fabrizio Di Ernesto, giornalista professionista e autore di Portaerei Italia. Sessant’anni di NATO nel nostro Paese, basti pensare a come il movimento No Dal Molin venga ostacolato in tutti i modi nella sua battaglia civile finalizzata a scongiurare l’allargamento della base americana sita a Vicenza, ovvero alla strage del Cermis rimasta di fatto impunita in base ad un codicillo sottoscritto dal governo di Roma e che garantisce la non processabilità all’estero per quei soldati statunitensi che commettano reati in Italia. In giorni in cui in Giappone il governo Atoyama dà le dimissioni perché non è stato capace di far chiudere la base di Okinawa, in Italia non possiamo neppure dire quante siano con precisione le installazioni a disposizione in un modo o nell’altro degli Stati Uniti (in ogni caso, un centinaio almeno). Risulta, infatti, che Gaeta e La Maddalena non facciano più parte del novero, eppure vi sono ancora soldati americani di presidio… Tant’è, queste basi, la cui collocazione geografica è oltremodo significativa (a nord-est in prospettiva balcanici, in Sardegna per surrogare l’ondivago appoggio francese, in Sicilia per proiettarsi verso l’Africa ed in Puglia per agire verso il Vicino e Medio Oriente), sono una garanzia per gli USA di poter proseguire l’asservimento della colonia italiana conseguente agli esiti della Seconda Guerra Mondiale: quei politici come Mattei, Moro e Craxi, i quali hanno cercato di riconquistare fette di sovranità, sappiamo tutti come sono “casualmente” finiti.

In questo scenario un Paese cardine per l’accesso ai Balcani è la Romania, facente parte di quella “Nuova Europa” che, sfuggita al controllo moscovita, ora si presta a garantire appoggio diplomatico e non solo all’avventurismo della politica estera atlantista. Antonio Grego, collaboratore di Eurasia. Rivista di studi geopolitici, nel suo Figlie della stessa lupa ha ripercorso la politica diplomatica intercorsa fra Roma e Bucarest fra le due guerre mondiali. A prescindere dalla ricostruzione storica che spiega i tentennamenti rumeni fra l’allineamento alle potenze democratiche occidentali, cui miravano i governi liberalnazionali e conservatori dell’epoca, ed il richiamo delle comuni radici culturali e linguistiche che esercitava l’Italia fascista, si tratta di un testo importante per approfondire la conoscenza di questo Paese. Oggi si parla dei romeni soprattutto con riferimento ad incresciosi fatti di cronaca, però deve essere ben chiaro che etimologicamente “Romania” non ha niente a che fare con il ceppo “rom” degli zingari, altresì è la testimonianza più lampante di come l’antica Dacia si senta legata a quella Roma imperiale che la conquistò e vi lasciò la sua impronta.

Ha tirato le somme della tavola rotonda il prof. Antonio Caracciolo, docente all’Università la Sapienza di Roma, il quale, da buon filosofo del diritto e fresco di un corso monografico su Carl Schmitt, un giusfilosofo col pallino per la geopolitica appunto, ha evidenziato come gli USA oggi abbiano ben presente la lezione hobbesiana che nel bellum omnium contra omnes che intercorre fra Stati sovrani una delle prime armi è quella di creare disordine in casa del nemico e inoltre non rispettino il diritto internazionale, salvo poi in certe circostanze pretendere che certi Paesi lo facciano, per cui viene a cadere l’universalità della norma. Se questi sono gli effetti dell’unipolarismo in prospettiva dell’utopistico Stato unico che dovrebbe affratellarci tutti, ben venga un mondo multipolare in cui le varie potenze regionali avranno modo di mettere in atto un sistema di scambi e compensazioni che sicuramente peggiore di quanto oggi abbiamo non potrà essere.


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US Strategy in Eurasia and Drug Production in Afghanistan

US Strategy in Eurasia and Drug Production in Afghanistan

 

Tiberio Graziani

Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici

(Eurasia. Journal of Geopolitical Studies - Italy)

www.eurasia-rivista.org  - direzione@eurasia-rivista.org

 

 

51faLsPf7yL__SS500_.jpgA geopolitical approach aimed at understanding the relationship between the worldwide US strategy and the presence of North American forces in Afghanistan is given. The US penetration in the Eurasian landmass is stressed particularly with regard to the Central Asian area, considered as the underbelly of Eurasia in the context of the US geopolitics. In order to determine the real players in the Afghan theatre, a critics is moved to some general concepts used in geopolitical and international relations studies. The main characteristics  of potential candidates able to overcome the Afghan drug question are discussed. Among these a particular role  is due to Iran, Russia ad China. Anyway, due to the interrelations between the US strategy in Eurasia and the stabilization of Afghanistan, this latter can be fully accomplished only in view of the Eurasian integration process.

 

Key words: Afghanistan, geopolitical, Eurasian, Eurasia, drug

 

 

presentation

 

In order to address properly, without any ideological prejudice, but with intellectual honesty, the question about the drug production in Afghanistan and the related international problems, it is necessary and useful to define (even if schematically) the geopolitical framework and to further clarify some concepts, usually assumed as well known and commonly shared.

 

the geopolitical framework

 

Considering the main global actors nowadays, namely US, Russia, China and India, their geographic position in the two distinct areas of America and Eurasia, and, above all, their relations in terms of power and world geo-strategy, Afghanistan constitutes, together with Caucasus and the Central Asian Republics, a large area (fig. 1), whose destabilization offers an advantage to US, i.e. to the geopolitical player exterior to the Eurasian context. In particular, the destabilization of this large zone assures the US at least three geopolitical and geo-strategic opportunities: a) its progressive penetration in the Eurasian landmass; b) the containment of Russia; c) the creation of a vulnus in Eurasian landmass.

 

 

US penetration in Eurasia – US encirclement of Eurasia

As stated by Henry Kissinger, the bi-oceanic nation of US is an island outside of Eurasian Continent. From the geopolitical point of view, this particular position has determined the main vectors of the expansion of US over the Planet. The first was the control of the entire Western hemisphere (North and South America), the second one has been the race for the hegemony on the Euroafroasian landmass, that is to say the Eastern hemisphere.

Regarding the penetrating process of US in the Eurasian landmass, starting from the European peninsula, it is worthy to remind that it began , in the course of the I WW with the interference of Washington in the internal quarrels among the European Nations and Empires. The penetration continued during the II WW. In April 1945, the supposed “Liberators” occupied the Western side of Europe up to East Berlin. Starting from this date, Washington and the Pentagon have considered Europe, i.e. the Western side of Eurasia, just as a US bridgehead dropped on the Eurasian landmass. US imposed a similar role  to the other occupied nation, Japan, representing the Eastern insular arc of Eurasia. From an Eurasian point of view, the north American “pincer” was the true result of the II WW.

With the creation of some particular military “devices” like NATO (North Atlantic Treaty Organization) (1949), the security treaty among Australia, New Zealand, United States (ANZUS, 1951), the Baghdad Pact, that afterwards evolved in CENTO Pact (Central Treaty Organisation, 1959), the Manila Pact – SEATO (South East Asia Treaty Organization, 1954), the military encirclement of the whole Eurasian landmass was accomplished in less than one decade.

The third step of the US long march towards the heart of Eurasia, starting from its Western side, was carried out in 1956, during the Suez crisis, with the progressive removal of France and, under some aspects, also of Great Britain as geopolitical actors in Mediterranean sea. On the basis of the “special relationship” between Tel-Aviv and Washington, US became an important player of the Near Eastern area in a time lapse  shorter than 10 years. Following the new role assumed in the Near and Middle East, US was able either to consolidate its hegemonic leadership within the Western system or to consider the Mediterranean sea as the initial portion of the long path that, eventually, could permit to the US troops to reach the Central Asian region. The infiltration of US in the large Eurasian area proceeded also in other geopolitical sectors, particularly in the South-Eastern one (Korea, 1950-1953; Vietnam, 1960-1975).

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Coherently with the strategy aimed at dominating the eastern hemisphere, Washington worked also on the diplomatic side, focusing its attention towards Beijing. With the creation of the axis Washington – Beijing, conceived by the tandem Kissinger - Nixon (1971-1972), US contributed to increase the fracture inside the so-called socialist field, constituted by China and URSS and, thus, to block any potential “welding” between the two “lungs” of Eurasia, China and Russia.

During the seventies, two main geopolitical axis faced each other within the Eurasian landmass: the Washington-Islamabad-Beijing axis and the Moscow-New Delhi one.

1979, the destabilization’s year and its legacy in the today’s Afghanistan

Among the many events in international relations occurred in 1979, two are of pivotal importance for their contribution to the upsetting of the geopolitical asset, based at the time on the equilibrium between the United States and the URSS.

We are speaking of the Islamic revolution in Iran and of the Russian military involvement in Afghanistan.

Following the takeover of Iran by the Ayatollah Khomeyni, one of the essential pillars of the western geopolitical architecture, with the US as a leader, was destroyed.

The Pahlavi monarchy could easily be used as a pawn in the fight between the US and the URSS, and when it disappeared both Washington and the Pentagon were forced to conceive a new role for the US in the world politics. A new Iran, now autonomous and out of control, introduced a variation in the regional geopolitical chessboard, possibly able to induce a profound crisis within the “steady” bipolar system. Moreover, the new Iran, established as a regional power against the US and Israel, possessed such characteristics (especially the geographic extent and centrality, and the political-religious homogeneity) as to compete for the hegemony on at least part of the Middle-East, in open contrast to similar interests of Ankara and Tel-Aviv, faithful allies of Washington, Islamabad, Baghdad and Riyadh. For such reasons, the Washington strategists, in agreement with their bicentennial “geopolitics of chaos”, persuaded the Iraq under Saddam Hussein to start a war against Iran. The destabilization of the whole area allowed Washington and the Western Countries enough time to plan a long-lasting strategy and in the meantime to wear down the soviet bear.

In an interview released to the French  weekly newspaper Le Nouvel Observateur (January 15-21, 1998, p. 76), Zbigniew Brzezinski, President Jimmy Carter's national security adviser, revealed that CIA secretly operated in Afghanistan to undermine the power of the regime in Kabul since July, 1979,  that is to say, five months before the Soviet invasion. Indeed, it was July 3, 1979, that President Carter signed the first directive for secret aid to the opponents of the pro-Soviet regime in Kabul. And that very day the US strategist of Polish origin wrote a note to President Carter in which he explained that this aid was going to induce a Soviet military intervention. And this was precisely what happened on the following December. In the same interview, Brzezinski remembers that, when the Soviets invaded Afghanistan, he wrote another note to President Carter in which he expressed his opinion that at that point the USA had the opportunity of giving to the USSR its Vietnam War.

In Brezinski’s opinion, this intervention was unsustainable for Moscow and in time would have led to the Soviet Empire collapse. In fact, the long war of the Soviets in support of the communist regime in Kabul further contributed to weaken the Soviet Union, already engaged in a severe internal crisis, concerning both political- bureaucratic and socio-economic aspects. As we now well know, the Soviet withdrawal from the afghan theatre left behind an exhausted country, whose politics, economy and geo-strategic asset were extremely weak. As a matter of fact, after less than 10 years from the Teheran revolution, the entire region had been completely destabilized only to the advantage of the western system. The parallel and unrestrained decline of the Soviet Union, accelerated by the afghan adventure, and, afterwards in the nineties, the dismemberment of the Yugoslavian Federation (a sort of buffer state between the western and soviet blocks) changed the balance of power to favour the US expansionism in the Eurasia region.

After the bipolar system, a new geopolitical era began, that of the “unipolar moment”, in which the USA were the “hyperpuissance” (according to the definition of the French minister Hubert Védrin).

However, the new unipolar system was going to have a short life and indeed it ended at the beginning of the XXI century, when Russia re-emerged as a strategic challenger in global affairs and, at the same time, China and India, the two Asian giants, emerged as economic and strategic powers. On the global level, we have to consider also the growing wheight of some countries of Indiolatin America, such as Brazil, Venezuela. The very important relations among these countries with China, Russia and Iran seem to assume a strategic value and prefigure a new multipolar system, whose two main pillars coul be constituted by Eurasia an Indiolatin America.

Afghanistan, due to its geographical characteristics,  to its location  as respect to the Soviet State (its neighbouring nations Turkmenistan, Uzbekistan and Tajikistan were, at that time, Soviet Republics), and to the wide  variety of ethnic groups forming its population, different either in culture or in religion, represented for Washington an important portion of the so-called “arc of crisis”, namely that geographical region linking the southern boundaries of the USSR and the Arabian Sea. The Afghanistan trap for the URSS was therefore chosen for evident geopolitical and geo-strategic reasons.

From the geopolitical point of view, Afghanistan is clearly representative of a crisis zone, being from time immemorial the scene for the conflicts among the Great Powers.

The area is now “ruled” by the governmental entity established by US forces and named Islamic Republic of Afghanistan, but traditionally the Pashtun tribes have dominated over the other ethnic groups (Tajiks, Hazaras, Uzbeks, Turkmens, Balochs). Its history was spent as part of larger events concerning the interaction and the prolonged fighting among the three neighbouring great geopolitical entities: the Moghul Empire, the Uzbek Khanate and the Persian Empire. In the XVIII and XIX centuries, when the Country was under the rule of the Kingdom of Afghanistan, the area became strategic in the rivalry and conflict between the British Empire and the Russian Empire for supremacy in Central Asia, termed "The Great Game". The Russian land empire, in its efforts to secure access to the Indian Ocean, to India and to China, collided with the interests of the British maritime empire, that, for its part, sought to extend in the Eurasian landmass, using India as staging post, towards the East, to Burma, China, Tibet and the basin of the Yangtze river, and towards the West, to the present-day Pakistan, to Afghanistan and Iran, as far as the Caucasus, the Black Sea, to Mesopotamia and the Persian Gulf.

Towards the end of the XX century, in the framework of the bipolar system, Afghanistan became the battlefield where, once again, a maritime Power, the USA, confronted a land Power, the URSS.

The actors that confronted each other in this battlefield were basically: URSS troops, Afghan tribes and the so-called mujahideen, these latter supported by US, Pakistan and Saudi Arabia.

After the leaving of the Soviet troops from the afghan chessboard, the taliban movement assumed a growing important role in the region, on the basis of at least three main factors: a) ambiguous relations with some components of Pakistan secret services; b) ambiguous relations with US (a sort of “legacy” relied on the previous contacts between US and some components of the “mujahideen” movement, occurred during the Soviet - afghan war); c) the wahhabism as an ideological-religious platform directly useful to the interests of Saudi Arabia in its projection towards some zones as Bosnia, the Middle East area and the Caucasus (namely Chechnya and Dagestan).

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The three elements mentioned above allowed the taliban movement, for one hand, to insert and root itself in the afghan zone, gaining a growing weight on the military (with the creation and consolidation of the so-called sanctuaries) and economic (namely control of the drug traffic) levels, for other hand, impeded it to become an autonomous organization. Actually, because of the infiltration of US, Pakistan and Saudi Arabia, the taliban movement has to be considered a local organization directed by external players. These kind of considerations allows us to better understand and explain the choice of Obama and Karzai to open a dialogue with the Talibans, even to include some of them in local governments. Moreover, the apparent contradiction of the US (and Karzai) behaviours in Afghanistan, that could be explained according the theory and praxis for which the involvement of the enemy in institutional responsibilities aims to weaken it, follows the classic rule of the US geopolitical praxis, that is to maintain in a state of crisis a region considered strategic.

As we well know now, the drug production in Afghanistan has gone up more or less 40 times since the country’s occupation by NATO.

If we consider the solutions adopted so far by US forces and aimed at containing and overcoming the drug trafficking question in the more general context of the US geopolitical praxis, we can observe that US forces and  NATO seem “wasting” their time: drug production and diffusion in the southern part of the country are still going on. As we well know, the large-scale drug production is impossible in this area, because of the non-stop fighting. On the contrary, US and NATO forces focus their strategic interest in the northern side of the country. Here, they have built roads and bridges linking Afghanistan to Tajikistan), the road to Russia via Uzbekistan, Kyrgyzstan and Azerbaijan (see A. Barentsev, Afghan Heroine flow channelled to Russia, FONDSK). This modus operandi reveals openly the real intentions of Pentagon and Washington: opening a road towards Russia, starting from Afghanistan and the Central Asian republics. Actually NATO and other western forces do not conduct an effective fight against drug production and trafficking.

In such context, the supposed US/NATO fight against drug production and trafficking in Afghanistan seem to belong to the field of the western rhetoric more than to be a concrete fact (Fig. 2).

Similarly, the fight against taliban movement seem clearly subordinated to (and thus depending on) the general US strategy in the Eurasian landmass. Nowadays, this strategy consists in the setting up of military garrisons of US and its Western allies in the long strip that, starting from Morocco, crosses the Mediterranean sea and arrives as far as the Central Asian republics. The main aims of this garrisons are: a) the separation of Europe from North Africa; b) the control of north Africa and Near East (particularly the zone constituted by Turkey, Syria and Iran – using the Camp Bondsteel base, located in Kosovo ); b) the containment of Russia, and, under some aspects, of China too; c) an attempt of cutting the Eurasian landmass in two parts; d) the enlargement of the “arc of crisis” in the Central Asian area [Brzezinski defines this area the “Balkans of Eurasia” (the definition of the former advisor of president Carter sounds more as programmatic than as an objective description of the area)].

Creating a geopolitical chasm in Central Asia, i.d. a vulnus in Eurasia landmass, could lead to hostility and enmity among the main players in Asia, Russia, India and China (fig. 3). The only beneficiary of this game would be the US.

Other than the attempt “to knife” Eurasia along the illustrated path (from Mediterranean sea up to the Central Asia), we observe that US disposes (since 2008) of AFRICOM and, of course, of the related cooperative security locations in Africa: a useful “ military “device” which projection is also directed to Middle East and part of Central Asia (fig. 4).

 

 

In order to understand the importance of  the Central Asian zone for the US strategy aimed at its hegemony on the Eurasian landmass, it is enough to give a glance at the following picture (fig. 5) illustrating the US Commanders’ areas of responsibilities. The picture is representative of what we can name – paraphrasing the expression “the white man’s burden” formulated by the bard of the British imperialism, Rudyard Kipling, 1899 – the US’ burden.

 

general remarks on “accepted and shared” concepts

 

With the goal to reach a larger understanding of the complex dynamics acting presently at global level, it is useful criticizing some general concepts we consider accepted and shared. As we know, in the frame of the geopolitical analyses, the correct use of terms and concepts is at least as important as, those ones related to the description of the reality through maps and diagrams. For instance, the so-called “globalization” is only an euphemistic expression for economic expansionism of the US and the its capitalistic western allies (see Jacques Sapir, Le nouveau XXI siécle, Paris, 2008, p. 63-64). Even the rhetoric call to fight for the supposed “human rights”, or similar democratic values, spread by some think thanks, governments or simple civil activists, emphasizes the colonialist aspect of the US on the mass media and culture, without any consideration to other ways of life, like those expressed by no-western civilisations, i.e. more than three quarts of the world population. Among these concepts, we have to consider the most important one from the geopolitical (and international relations) point of view, that is the supposed International Community. The expression “International Community” does not mean anything in geopolitical terms. Actually, the International Community is not a real entity; its related concept sounds, simultaneously, like an aspiration of some utopian activists and a specific falsification of the history.

As in the worldwide real life we know State, Nations, People, International organisations [generally on the basis of (hegemonic) “alliances”] and, of course the relations among these entities, speaking of International Community means to mis-describe the real powers nowadays acting at global and local scales.

Considering now the focus of the present meeting, aimed at finding “shared solutions” for the afghan drug question in the context of the “International Community” (I.C.), honestly we have to underline, as analysts, that instead of I.C. it is more practical speaking of real players involved (and that could be involved) in the Afghan zone.

 

 the real players in the afghan theatre

 

For analytical reasons is useful to aggregate the players concerning the Afghan theatre in the following three categories: external players; local players; players who potentially could be involved in the afghan context. Afterwards we can easily define some conditions in order to delineate the characters of those partners who could be able to stabilize - effectively - the entire geopolitical area.

External players: US and NATO-ISAF (except Turkey) forces are to be considered external players because of their full strangeness to the specific geopolitical area, even if conceived in a broad sense;

Local players: among the local players we can enumerate the bordering countries (Iran, Turkmenistan, Uzbekistan, Tajikistan, China, Pakistan), the tribes, the insurgent forces, the  Talibans and the “governmental” entity led by Karzai.

Regarding the players belonging to the third category as defined above, we can include the Collective Security Treaty Organisation  (CSTO), the Shanghai Cooperation Organisation (SCO), i.e. the main Eurasian organisations with a large experience in managing questions related to the border control and drug trafficking of Central Asian area, and the Eurasian Economic Community (EURASEC). Moreover we have to mention also ONU, in particularly the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODOC).

The potential partners able to overcome the drug question in Afghanistan have to present at least the following characteristics: a) the knowledge of the local dynamics related to the ethnic, cultural, religious an economic aspects; b) the acknowledgement by the local population as part of the same cultural context (obviously in a large meaning); c) the will to coordinate collectively the actions without any prejudice or mental reserve within a Eurasian program.

The partners presenting the features synthetically described above are those included in the second and third categories. As matter of fact US and NATO – ISAF forces are perceived from the local population as what they really are: occupying forces. Moreover, considering the NATO role as hegemonic alliance led by Washington and acting within the framework of the US global strategy, its presence in Afghanistan should be considered a serious obstacle to the stabilization of the entire area. The Talibans and even the governmental entity, do not appear, due to the ambiguous relations that they seem to have with the occupying US forces, to be candidate partners in a collaborative effort to triumph over the drug question in Afghanistan.

The real players able to stabilize the area are - without any doubt - the Afghanistan bordering countries and the Eurasian organizations. Among the bordering countries, a special role could be carried on by Iran. Teheran is the only country that has demonstrated to assure the security of Afghan-Iranian border, specially for drug trafficking. Also Moscow and Beijing  assume an important function in the stabilization of the area and in the fight to drug trafficking, because Russia and China, it is worth to remind it, are the main powers of the Eurasian organizations above mentioned. A strategic axis between the two “lungs” of Eurasia, balanced by the Central Asian republics and India, could constitute the lasting solution for the stabilization of the area and hence the drug question. Only in the frame of a shared Eurasian plan aimed at stabilizing the area – conceived and carried on by Eurasian players –, it is possible to dialogue with local tribes and with those insurgent movements which are clearly not directed by external players.

 

 

conclusions

 

The stabilization of the afghan area is an essential requirement for any plan aimed to face the drug production and trafficking.

However, because of the pivotal role of Afghanistan in the Middle East and in the Central Asian regions,  the strategy to stabilize the area has to be conceived in the context of the integration of the Eurasian landmass.  Candidates particularly interested to halt the drug production and traffic are the Afghanistan bordering Countries.

US and NATO forces, because of their clear geopolitical praxis aimed at hegemonizing the Eurasian landmass, are not plausible candidate.

La "Mère Volga" se meurt...

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Article de La Libre Belgique (15/06/2010)

Le plus grand fleuve de Russie est une catastrophe écologique. En cause, l’activité humaine et l’indolence des pouvoirs publics.

Boris Toumanov

Correspondant à Moscou

La Volga, le plus grand fleuve du continent européen (3 530 kilomètres) et un des symboles mondialement connus de la Russie, continue de s’éteindre sous le poids insupportable de la pollution due à l’activité et à la négligence humaine. Selon l’Institut écologique du bassin de la Volga, les ressources hydriques du fleuve subissent actuellement une charge huit fois plus grande par rapport à celle subie en moyenne par l’ensemble des autres ressources hydriques de la Russie.

Ce chiffre ne donne pourtant qu’une très faible idée de la vraie dimension du désastre. Selon les statistiques officielles, 45 % de la production industrielle et 50 % de la production agricole de la Russie sont concentrés dans le bassin de la Volga. C’est dans cet espace également que se trouvent 60 villes qui figurent sur la liste des 100 agglomérations urbaines les plus polluées du pays. Le volume des écoulements pollués déversés dans les eaux de la région constitue 38 % du chiffre général pour toute la Russie.

A cause de ça, les petits affluents de la Volga se trouvent dans un état critique. Selon les activistes du mouvement écologique local "Aidons les fleuves", les douze rivières de Nijni Novgorod, un des plus grands centres industriels du bassin de la Volga, sont d’ores et déjà "mortes". Précisons également que sur toute la longueur de la partie navigable du fleuve, on dénombre quelque deux milles et demi de bateaux abandonnés ou coulés avec leur chargement qui contaminent les eaux par le reste de combustibles ou par les produits chimiques.

Cette situation est aggravée par le fait que la cascade de barrages des huit centrales hydro-électriques ont transformé la Volga en un chapelet de lacs stagnants que sont devenus les réservoirs d’eau. C’est aussi une des raisons pour lesquelles l’eau du fleuve qui était potable aux années 50 du siècle dernier, ne l’est plus, ayant perdu sa capacité naturelle d’auto-purification.

Ajoutons que, selon les chercheurs de l’Université California Santa Barbara, le delta de la Volga se trouve dans la dizaine de zones côtières les plus polluées du monde. Cela ne surprend guère quand on sait que les berges cultivées - pour ne parler que de cette source de pollution - déversent dans le fleuve des tonnes et des tonnes d’engrais chimiques.

Inutile de dire que l’ensemble de ces facteurs a gravement déséquilibré le milieu biologique du fleuve, ce qui a fait de lui une puissante source de pollution. Des centaines de millions de poissons déchiquetés par les huit barrages contribuent à la destruction du milieu naturel de la Volga en catalysant la profusion des algues bleu-vert qui couvrent de 20 à 30 % de la surface des réservoirs d’eau. Elles dégagent 300 espèces de substances organiques toxiques dont 200 restent inconnues à cause de l’absence du biomonitoring expliquée par le manque de moyens financiers. Cette masse à acidification élevée est capable d’autoreproduction, ce qui rend irréversible le cercle vicieux de la pollution. Résultat : dans certains secteurs de la Volga, la part des poissons mutants a atteint en 2007 90 % !

Les efforts sporadiques entrepris par les autorités locales et les écologistes pour remédier à cette situation restent manifestement insuffisants face à l’indolence traditionnelle de la population et des chefs d’entreprises industrielles et agricoles. En attendant la Volga va vers une catastrophe écologique.

jeudi, 17 juin 2010

La Chine achète de la dette américaine

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La Chine achète de la dette américaine

L’article ci-dessous est tiré du site Boursorama. A lui seul, il confirme que les agences de notation US dégradent la note de certains pays européens dans le seul but de favoriser la vente des obligations US aux Chinois… Si la note de certains pays européens est dégradée, la fiabilité de ces Etats est considérée comme moindre. Cela renforce la crédibilité des USA et facilite l’écoulement de sa dette. Vous constaterez que la crise de l’euro est survenue au moment même où les chinois réduisaient leurs achats de dettes US… (Lionel Franc, T&P-Wallonie).

La Chine a renforcé sa participation à la dette des Etats-Unis pour le deuxième mois consécutif en avril en la portant à un total de 900,2 milliards de dollars (732,7 milliards d'euros), avec l'achat de 5 milliards de dollars (44,1 milliards d'euros) supplémentaires de bons du Trésor, a annoncé mardi le gouvernement américain.

Le département du Trésor précise que la participation étrangère dans sa dette est passée de 72,8 à 3.960 milliards de dollars (de 59,3 à 3.223 milliards d'euros).

L'achat des titres par la Chine devrait lever certaines inquiétudes concernant l'éventualité d'une hausse du coût du crédit pour les Etats-Unis faute d'investissement étranger suffisant dans la dette. C'est une bonne nouvelle pour le pays, qui a enregistré un déficit fédéral historique de 1.400 milliards de dollars l'an dernier, chiffre qui devrait rester supérieur à 1.000 milliards en 2010 et 2011.

Les doutes des marchés financiers quant à la solvabilité de pays européens comme la Grèce, renforcés lundi par la dégradation par l'agence Moody's de la note de la dette d'Athènes en catégorie spéculative, incitent les investisseurs à se reporter sur les titres du Trésor américain.

La Chine est le premier détenteur étranger de titres du Trésor américain. Ses investissements de mars et avril succèdent à six mois de réduction ou de stabilité de la participation chinoise.

Le Japon, créancier N°2, a également investi dans des titres du Trésor en avril, de même que la Grande-Bretagne et des pays producteurs de pétrole. AP

st/v390

    

Le FMI attaque l'Europe

Le FMI attaque l’Europe

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Le FMI ne tarit pas de critiques envers l’Europe. Laxiste, dépensière, il est temps de la « réformer. » Entendez par là baisser les prestations sociales, privatiser les services publics, démanteler le droit du travail. Les États-Unis qui pilotent le FMI et le milieu des affaires qui est aux commandes de l’économie pressent l’Europe de se dépouiller au plus vite de ses protections sociales. Que signifie l’arrivée du FMI sur la scène européenne ? Quel sont ses résultats passés ? Quel rôle jouent les États-Unis dans ce processus ? Éléments de réponse.

Le FMI qui a un bilan totalement désastreux dans les pays pauvres (voir les documentaires présentés ici) étend en ce moment sa politique à l’Europe. Depuis la fin des accords de Bretton Woods, cette institution pilotée par les États-Unis (majoritaires en voix) a systématiquement prôné la privatisation et la suppression des politiques sociales (fin des remboursements des frais de santé, fin des services publics etc.)

Si les peuples ne se défendent pas de façon concertée, il est probable que l’irruption du FMI sur la scène européenne ne signe le début d’un processus de tiers-mondisation du continent.

Il n’a jamais été présenté un éventail de remèdes disponibles à chaque pays selon sa situation propre, comme cela se pratiquait à la Banque Mondiale avant 1973. Ce sont toujours les mêmes recettes qui sont appliquées sans distinction et présentées comme une panacée par le FMI.

C’est ce que dénonce Joseph Stiglitz, prix nobel d’économie et ancien économiste en chef à la Banque Mondiale dans La Grande Désillusion. Selon lui, si la Banque Mondiale a conservé une tendance à poser un diagnostic un peu personnalisé sur chaque pays, le FMI se montre fondamentaliste dans l’application des politiques néolibérales, ces dernières étant considérées comme le seul remède possible quel que soit le mal. Un dogme impossible à remettre en question à l’intérieur de l’institution, personne n’accepte d’entrer dans une telle réflexion. A cet égard, il faut bien constater que le néolibéralisme est une idéologie. Certains l’ont nommé TINA, There Is No Alternative, en référence à la maxime de Margaret Tatcher, toujours répétée depuis.

De fait, les populations sont toujours ressorties appauvries de ces cures d’austérité, et cela a parfois été jusqu’à les priver de ressources vitales. Ainsi au Ghana au début des années 2000, la privatisation de la compagnie nationale de distribution de l’eau, suite à un ajustement structurel, a contraint de nombreux villageois à devoir choisir entre boire de l’eau potable et manger. L’entreprise nouvellement en charge de la distribution avait doublé les prix, voire triplé ou quadruplé selon les villes.

A la même époque, la privatisation de l’eau en Bolivie créait des manifestations monstres, forçant le gouvernement à reculer.

Aujourd’hui c’est au Honduras que l’on poursuit le genre de programme, après que les États-Unis et l’élite locale aient renversé illégalement le président Zelaya, trop à gauche selon eux.

Ces quelques exemples se retrouvent dans de nombreux autres pays, et pour toutes sortes de denrées et de secteurs d’activité. Il faut étudier les conséquences de ces politiques sur les populations si l’on veut évaluer correctement l’action du FMI. Systématiquement, l’élite locale s’est enrichie tandis que le peuple s’est appauvri. Cette politique est criminelle lorsqu’elle prive des citoyens de soins, d’eau potable, de nourriture, ou d’éducation.

Le FMI ou la Banque Mondiale ne posent jamais comme condition à leurs prêts : améliorer la redistribution des richesses pour soulager la pauvreté. Il s’agit toujours d’incriminer l’État pour taxer la population au profit d’entreprises derrière lesquelles se trouvent de riches notables locaux ou occidentaux. Le transfert de richesse s’opère des pauvres vers les riches.

La vente des actifs d’un pays (souvent à prix bradé, voir par exemple le cas de l’Argentine sous Carlos Menem) et les coupes budgétaires améliore temporairement l’état des finances publiques. Au lieu d’encourager le pays à se libérer d’une dette souvent asphyxiante (de 20 à 35% du budget de l’État pour dette remboursée plusieurs fois par le jeu des intérêts), les institutions de Bretton Woods conviennent immédiatement d’un nouveau prêt (voir par exemple le cas de l’Ouganda traité ici)… Et l’argent prêté par le FMI doit être utilisé suivant les conditions fixées par l’organisme international « américain«  : constructions de centrales électriques, de routes, de barrages etc… Tout l’argent retourne ainsi aux pays prêteurs du Nord, dans la poche des entreprises qui réalisent ces constructions. Ces projets gonflent les chiffres de l’investissement, du PIB, de la croissance, et profitent à l’élite riche. On parle de succès, les journaux de droite utilisent ces résultats comme argument en faveur de la politique néolibérale du FMI. Mais la population majoritairement pauvre s’est appauvrie comme le montrent tous les indicateurs de pauvreté et de mesure de l’inégalité, qui explosent depuis trente ans. Mieux, le pays concerné se retrouve à nouveau lié par une dette qu’il faudra rembourser et dont il faudra payer les intérêts : les pays donateurs gagnent une seconde fois, et le pays pauvre perd toute indépendance. C’est ce système que l’on nomme parfois « néocolonialisme. »

Comme exemple de cette politique néocoloniale on peut citer par exemple le cas d’Haïti. La dictature des Duvalier coopérait avec les programmes américains, faute de quoi elle aurait été renversée comme l’a été Aristide ou comme ailleurs Allende, Roldos, Torrijos… Ainsi dès 1984, le FMI a obligé Port-au-Prince à supprimer toutes ses barrières douanières et à démanteler les rares et derniers services publics de l’île. Les produits agricoles américains, dont le riz, ont envahi le pays et ont jeté une grande partie de la paysannerie dans la pauvreté.

Ceux-ci sont venus se réfugier dans les villes, où les entreprises américaines ont installé des ateliers textiles à bas coup, les « Sweap Shops. » Les haïtiens y travaillent douze heures par jour pour un salaire dérisoire, même au regard du coup de la vie local (28 cent de l’heure chez Disney par exemple). A cet effet, Clinton a créé au début des années 90 une zone franche permettant aux entreprises américaines de rapatrier leur production sans payer de frais de douane. Techniquement c’est comme si cette zone franche faisait partie du territoire américain, droit du travail et salaires mis à part. Haïti qui produisant 90% de sa nourriture il y a trente ans en importe aujourd’hui 55%. En outre l’argent du FMI, utilisé en fonction des intérêts américains aux conditions dictées par le FMI, devra être remboursé par une population exsangue.

Selon John Perkins, qui a exercé pendant 15 ans le métier de « tueur économique » pour le compte du gouvernement américain et de multinationales, le FMI propose volontairement des prêts impossibles à rembourser de manière à tenir les pays sous le contrôle des États-Unis. C’est une stratégie adoptée et perfectionnée depuis plus de 50 ans pour dominer le monde par l’arme économique. Toujours selon lui, les États-Unis travaillent ainsi consciemment à élargir et maintenir un Empire, à l’image des autres empires déclarés de l’Histoire, comme jadis la France, l’Angleterre, Rome ou la Grèce… Mais ce dernier instille cette nouveauté qu’il parvient à ses fins en ne se saisissant de l’arme militaire qu’en dernier recours, la guerre économique et la corruption des élites nationales apportant d’assez bons résultats.

Selon Noam Chomsky, cette stratégie est née en réponse à la démocratie et aux mouvements sociaux d’après-guerre, qui sont parvenus à faire pression sur les politiques gouvernementales. La populations des États-Unis n’accepterait pas la manière dont se comporte son gouvernement si la question lui était posée ouvertement. Cela a forcé l’élite à opérer de façon détournée, soit par l’entremise d’entreprises privées (voir John Perkins), soit par des opérations militaires clandestines comme l’assassinat de syndicalistes en Amérique du Sud, ou le financement de groupes armés (Exemple des « Contras » au Nicaragua).

Dès les années 20, Edward Bernays théorisa dans son ouvrage Propaganda les techniques de manipulation de l’opinion. Les « relations publiques, » la « communication » et la presse ont servi de relais à une désinformation de masse. Ces nouveaux attributs du pouvoir se sont développées et affinés durant tout le XXème siècle, permettant à l’élite politico-économique de perpétuer sa domination sur le monde occidental et sur le monde entier ; la chute de l’Empire stalinien ayant ouvert l’ère unipolaire que nous connaissont aujourd’hui et au sein de laquelle aucune force n’est encore en mesure de faire contre-poids. Ce que l’on nomme généralement « mondialisation, » à ce titre, n’est pas autre chose que l’expansion de l’Empire américain, le FMI étant une arme parmi d’autres.

A l’heure où le FMI et les États-Unis s’intéressent de près aux affaires internes de l’Europe, il est essentiel de savoir à qui l’on a à faire. Le jeudi 10 juin, le Figaro nous rappelait dans ses pages saumon (p18 et 19) que les ministres des finances des pays européens ont accepté l’obligation de soumettre leur budgets nationaux à un examen préalable devant les instances européennes. L’examen devrait avoir lieu au printemps, ce qui laisserait le temps de faire d’éventuelles corrections. C’est une nouvelle délégation de pouvoir vers les institutions non démocratiques de l’Union. Le FMI, lui, trouve ces mesures trop timorées et il presse l’Europe de créer une autorité commune qui soit chargée de déterminer le niveau de déficit budgétaire admissible pays par pays. Il réclame également que chaque pays membre adopte des règles internes contraignantes qui forcent à limiter le déficit. Ainsi, la stimulation keynésienne de l’économie par l’investissement public est en train de devenir de facto une politique interdite en Europe. La formule « There Is No Alternative » semble avoir de beaux jours devant elle.

Le Figaro nous apprenait encore le 10 juin que la Maison blanche fait pression pour que l’Espagne adopte son plan de rigueur. Les États-Unis, affublés d’un déficit abyssal, à la tête d’une économie à bout de souffle ont urgemment besoin d’énergie pour perpétuer leur non négociable « way of life, » que seul le dollar-référence protège de l’effondrement. L’Europe sera-t-elle l’ultime richesse à venir alimenter la machine américaine ?

Agoravox

mercredi, 16 juin 2010

Presseschau - Juni 2010 / 03

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Presseschau

Juni 2010 / 03

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Der britische Militärhistoriker Basil Liddell Hart (1895–1970) über das Verhalten deutscher Soldaten im Zweiten Weltkrieg:

(...) Es war eine überraschende Erscheinung des nächsten Krieges, daß sich die deutsche Armee in bezug auf menschliches Verhalten einen besseren Ruf erwarb als 1870 und 1914 (…) Dadurch wurden in den eroberten und besetzten Ländern sogar die grausamen Taten der Gestapo und die Brutalitäten der SS-Verbände ausgeglichen. Reiste man nach dem Krieg durch die befreiten Länder, so hörte man allenthalben das Lob der deutschen Soldaten – und nur zu oft wenig freundliche Betrachtungen über das Verhalten der Befreiertruppen. Es hatte sogar den Anschein, daß der durch die Besatzung bewirkte enge und lange Kontakt eher ein besseres Verständnis zwischen den einfachen Leuten beider Seiten gebracht hatte als Vertiefung von überkommenem Vorurteil und Haß. Die Annäherung zwischen Franzosen und Deutschen ist das bemerkenswerteste Ergebnis davon gewesen.

(Basil Liddell Hart: Lebenserinnerungen, 1. Auflage, Düsseldorf und Wien 1966, S. 143 f.)

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Kommentar
Herr Erdogan, es reicht!
Das Erstaunlichste an der andauernden Gaza-Krise ist die Tatsache, daß die Türkei bisher kaum in die Kritik geraten ist.Dabei ist Ankara maßgeblich an der Entstehung dieser Krise beteiligt und betreibt eine gefährliche Eskalation, die vor allem den Radikalen in die Hände spielt. Der türkische Premier Recep Tayyip Erdogan hatte die umstrittene Flottille mit „Hilfsgütern“ für Gaza ja früh zu einer Art nationalen Mission gemacht.Und das, obwohl die türkische Regierung genau weiß, daß die Hauptorganisatorin, die IHH, unter dem Mantel der Wohltätigkeitsorganisation auch internationale Dschihadisten unterstützte. Das war an sich schon ein unfreundlicher Akt gegenüber einem früheren Verbündeten.
Von Clemens Wergin
http://www.welt.de/die-welt/politik/article7964091/Herr-Erdogan-es-reicht.html
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article7958801/Die-Tuerkei-ueberschreitet-rote-Linien.html

Haßrede
Ahmadinedschad hetzt in Istanbul gegen Israel
Irans Präsident hat Israel beispielloser Verbrechen beschuldigt und den Untergang des Landes prophezeit. Die Zuhörer sollen begeistert gewesen sein.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7952173/Ahmadinedschad-hetzt-in-Istanbul-gegen-Israel.html

Knesset-Abgeordnete Soabi
„Sie haßt unser Land“
Aus Jerusalem berichtet Ulrike Putz
Hunderte fordern ihren Tod, der Innenminister will ihr die Staatsangehörigkeit entziehen: Die israelisch-arabische Knesset-Abgeordnete Hanin Soabi wird daheim angefeindet, weil sie im Hilfskonvoi für Gaza mitgefahren ist. Sie spricht von Hexenjagd – und fürchtet um ihr Leben.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,699223,00.html

Ex-CIA Officer Philip Giraldi:
Jewish lobby has 'absolute control' in US foreign policy
http://presstv.com/detail.aspx?id=128024

Über Giraldi:
http://en.wikipedia.org/wiki/Philip_Giraldi

Recht vernünftig, was Adenauer zu dem Thema zu sagen hatte ...
Konrad Adenauer bei Günter Gaus im deutschen Fernsehen 1965 über „die Macht der Juden ... insbesondere in Amerika“
http://www.youtube.com/watch?v=9CaaQywraXw

Afghanistan
Bundeswehr-Soldat bei Anschlag schwer verletzt
Erneut kam es zu einem Anschlag auf deutsche Soldaten in Afghanistan. Ein US-Rettungshubschrauber flog einen der Männer aus der Unruhezone. Er wurde notoperiert, schwebt aber offenbar nicht in Lebensgefahr.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,700387,00.html

Türkei: Mörder des Bischofs rief „Allah ist groß“
Istanbul – Nach der Ermordung des apostolischen Vikars für Anatolien, Bischof Luigi Padovese, kommen nun erschütternde Details über seine letzten Minuten zutage.Demnach schnitt ihm der Täter von hinten den Hals durch, mit dem Ruf „Allahu Akbar“ (Gott ist groß). Auf Anfrage dieser Zeitung sagte der apostolische Vikar in Istanbul, Bischof Louis Pelatre, man habe keinerlei Hinweis auf einen politischen oder religiösen Hintergrund. [Bemerkenswertes Zitat WELT-Online: „Da er auch später im Gerichtssaal zweimal laut einen muslimischen Gebetsruf herausschrie, kann es sein, daß der Mann unter tiefen psychischen Störungen leidet.“ (!!)]
http://www.welt.de/die-welt/politik/article7916359/Tuerkei-Moerder-des-Bischofs-rief-Allah-ist-gross.html

Christen-Haß? Deshalb wurde Bischof Padovese wirklich ermordet
http://www.bild.de/BILD/news/2010/06/04/christen-hass-in-tuerkei/deshalb-wurde-padovese-wirklich-ermordet.html

Padovese wollte Papst vor möglichem Attentat schützen
http://www.kath.net/detail.php?id=26997

Bischof Padovese wurde fast vollständig geköpft
Neue Details beunruhigen christliche Minderheiten
http://www.zenit.org/rssgerman-20756

Franzosen befürworten Anschluß der Wallonie
PARIS. Die Mehrheit der Franzosen wäre bereit, den frankophonen Teil Belgiens samt Eupen-Malmedy zu übernehmen. Hintergrund ist der drohende Staatszerfall Belgiens.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M533db04c02d.0.html

Südafrika:
Massenpanik in Fußballstadion
http://www.tagesschau.de/multimedia/sendung/ts19820.html


Sparplan
Schwarz-Gelb stutzt den Sozialstaat
80 Milliarden Euro will die Bundesregierung in den kommenden vier Jahren einsparen und so die Wende in der Schuldenkrise schaffen. Soziales, Wirtschaft, Bundeswehr – viele Bereiche sind betroffen. SPIEGEL ONLINE gibt den Überblick über das schwarz-gelbe Kürzkonzept.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,699255,00.html

Direktwahl
CSU: Bürger sollen Bundespräsidenten wählen
In der CSU wird die Direktwahl des Bundespräsidenten erwogen. Er sei zunehmend ein Bürgerpräsident und sollte vom Volk gewählt werden.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7925467/CSU-Buerger-sollen-Bundespraesidenten-waehlen.html

Joachim Gauck
„Freiheit ist anstrengend, denn man muß wählen“
Seine Nominierung sieht Präsidentschaftskandidat Gauck als Signal der Öffnung. Ein Gespräch über Chancen, Diktatur, Demokratie und Esel.
http://www.welt.de/politik/article7922299/Freiheit-ist-anstrengend-denn-man-muss-waehlen.html

Drittklassig
Von Thorsten Hinz
Es war ein Abgang in Unehren, den sich Horst Köhler mit seinem überhasteten und schwach begründeten Ausscheiden aus dem Amt des Bundespräsidenten bereitet hat. Der Vorwurf, er habe einer verfassungswidrigen Kanonenbootpolitik das Wort geredet, war so dumm, daß er ihn leicht hätte widerlegen können: durch eine Präzisierung seiner Interview-Äußerung oder durch Ignorieren.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58acddc74bc.0.html

Regierungskrise
Merkel ruft Schwarz-Gelb zur Ordnung
Das Vertrauen der Deutschen in Schwarz-Gelb und die Kanzlerin ist erschüttert – angeschlagen versucht Angela Merkel, die Lage unter Kontrolle zu bekommen. Sie ruft die Koalition per Interview zur Ruhe und zum Kampf um die Herzen der Bürger. Doch tatsächlich kündigt sich schon neuer Streit an.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,700385,00.html

Kritik an schwarz-gelbem Kürzungsplan
Käßmann ruft zu Widerstand gegen Sparpaket auf
Opposition und Gewerkschaften machen mobil, Teile der Union rebellieren gegen Merkels Sparpaket – nun droht der Kanzlerin neuer Ärger: Margot Käßmann, früher oberste Protestantin des Landes, fordert die Kirchen zum Widerstand gegen die Streichung des Elterngeldes für Hartz-IV-Empfänger auf.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,699426,00.html

Parlamentswahl
In den Niederlanden zeichnet sich ein Rechtsruck ab
Nach ersten Prognosen zum Wahlausgang liegen Liberale und Sozialdemokraten Kopf an Kopf. Schon jetzt aber gibt es einen Sieger: den Rechtspopulisten Wilders.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7975091/In-den-Niederlanden-zeichnet-sich-ein-Rechtsruck-ab.html

Triumph für Islamkritiker Geert Wilders
DEN HAAG. Der Islamkritiker Geert Wilders ist mit seiner „Partei für die Freiheit” (PVV) als drittstärkste Kraft aus den Parlamentswahlen in den Niederlanden hervorgegangen.
Die PVV erhält mit 24 Sitzen mehr als die bisher regierenden Christdemokraten, die 21 statt wie bisher 41 Abgeordnete stellt. Die Rechtsliberalen haben sich knapp gegen die Sozialdemokraten mit 31 zu 30 Sitzen durchgesetzt.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5998caea81b.0.html

Wenn der westliche Wähler politisch nicht mehr weiter weiß, flüchtet er in die Spaßgesellschaft ...
Island
Komiker der Spaßpartei wird Bürgermeister von Reykjavík
http://www.welt.de/die-welt/politik/article7934344/Komiker-der-Spasspartei-wird-Buergermeister-von-Reykjav-k.html
http://www.focus.de/politik/ausland/island-spasspartei-stellt-buergermeister_aid_515982.html

Island
Ein Narr für Island
Der Komiker Jón Gnarr will Bürgermeister von Reykjavík werden. Seinen Wählern verspricht er offene Korruption
http://www.zeit.de/2010/22/WOS-Island-Spasspartei

Zehnjähriger hält Haß-Predigten für Ku Klux Klan
http://magazine.web.de/de/themen/nachrichten/panorama/10566662-Zehnjaehriger-predigt-fuer-Ku-Klux-Klan.html

„Report Mainz“: Angriffe auf Politiker- und Parteibüros nehmen stark zu
Rechtsextremismus-Forscher: „Beginn einer terroristischen Struktur“
http://www.presseportal.de/pm/75892/1626680/swr_das_erste

Der sogenannte Feminismus
Von Fabian Schmidt-Ahmad
Eine der seltsamsten Erscheinungen der Gegenwart ist die Leugnung des Unterschieds der Geschlechter: Mann und Frau seien von Natur aus gleich, nur durch gesellschaftliche Konvention werde etwas „typisch“ Männliches oder Weibliches herausgebildet, so heißt es.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f60766ccdf.0.html

Berlin: CDU-Politiker kritisiert Hissen der Regenbogenflagge
BERLIN. Die Anordnung des Berliner Polizeipräsidenten Dieter Glietsch, während des Christopher-Street-Day die Regenbogenflagge am Polizeipräsidium hissen zu lassen, ist bei der CDU auf Kritik gestoßen.
„Wenn der Polizeipräsident keine anderen Sorgen hat, scheint in der Stadt ja alles in Ordnung zu sein“, sagte der innenpolitische Sprecher der CDU im Berliner Abgeordnetenhaus, Robbin Juhnke, der JUNGEN FREIHEIT. Die Anordnung sei einfach nur „albern“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55cdf5720de.0.html

Explosion bei Sparpaket-Protest
Sprengsatz-Attacke in Berlin schockiert Polizei
Von Julia Jüttner
„Das ist eine neue Qualität“: Bei einer Demonstration gegen das Sparpaket haben Krawallmacher [man könnte sie auch „Linksextremisten“ nennen] in Berlin einen verbotenen, aufgerüsteten Böller auf Polizisten geworfen. Auf einem Video ist die enorme Wucht der Explosion zu sehen – zwei Beamte erlitten schwere Brand- und Fleischverletzungen.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,700392,00.html

Linkspartei: Gauck verharmlost „Hitler-Faschismus“
BERLIN. Die stellvertretende Linkspartei-Chefin Katja Kipping hat die Nominierung Joachim Gaucks für das Amt des Bundespräsidenten scharf kritisiert. „Herr Gauck vertritt in der Öffentlichkeit immer wieder eine Position, die auf eine Gleichstellung von Links und Rechts hinausläuft“, sagte sie sich in einem Gespräch mit der „Frankfurter Allgemeinen Zeitung“. Dies sei eine „Verharmlosung des Hitler-Faschismus“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58e001f423f.0.html

Angriff
Linke wirft Gauck NS-Verharmlosung vor
Die Linkspartei schießt immer schärfer gegen den Ex-Stasi-Aufklärer Joachim Gauck. Parteivize Katja Kipping bezichtigt ihn, das NS-Regime zu verharmlosen.
http://www.focus.de/politik/deutschland/angriff-linke-wirft-gauck-ns-verharmlosung-vor_aid_517969.html

Linker Patriotismus?
http://www.sezession.de/15560/linker-patriotismus.html

Pathologisch ...
„Ihr habt den Krieg verloren“
Neonazi-Demo in der Wetterau aufgelöst
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2738911_Ihr-habt-den-Krieg-verloren-Neonazi-Demo-in-der-Wetterau-aufgeloest.html

„Wer jetzt noch abhaut, wird erschossen“
Vier Ost-Spitzel gegen 25 CIA-Späher: Am 11. Juni 1985 fand in Potsdam der größte Agentenaustausch des Kalten Krieges statt. Eberhard Fätkenheuer war dabei. Auf einestages erzählt er vom Leben als Spion, der Enttarnung durch die Stasi – und den dramatischen Stunden vor der Freilassung.
http://einestages.spiegel.de/static/authoralbumbackground/10221/_wer_jetzt_noch_abhaut_wird_erschossen.html

Babenhausen
Landrat Klaus Peter Schellhaas besucht mit Landespolitikern den jüdischen Friedhof in Babenhausen
„Politisches Bewußtsein schärfen“
http://www.op-online.de/nachrichten/babenhausen/politisches-bewusstsein-schaerfen-800815.html

Hamburg
Radfahrer verprügelt: 42jähriger auf Intensivstation
Betrunkene Jugendliche prügeln einen Mann in einer Harburger Unterführung krankenhausreif. Vieles erinnert an den „20-Cent-Fall“.
Hamburg. Es war reine Willkür. Zwei betrunkene Jugendliche haben gestern einen 42 Jahre alten Mann in einem Harburger Fußgängertunnel vom Rad gestoßen und anschließend mit Schlägen und Tritten schwer verletzt. Mutige Zeugen gingen schließlich dazwischen und verhinderten wahrscheinlich Schlimmeres. Die 17 und 18 Jahre alten Täter kamen nicht weit. Die Polizei nahm sie fest.
Das Duo hatte vor der Tat reichlich getrunken. Bei der späteren Überprüfung wurde festgestellt, daß der 17jährige Mesut S. 1,33 Promille Alkohol im Blut hatte. Bei seinem Komplizen Zana D., 18, wurde ein Wert von 3,18 Promille gemessen. Da die Täter nicht freiwillig in eine Blutprobenentnahme eingewilligt hatten, ordnete ein Richter diese noch in der Nacht an.
http://www.abendblatt.de/hamburg/polizeimeldungen/article1522157/Radfahrer-verpruegelt-42-Jaehriger-auf-Intensivstation.html

Brutal-Attacke
Brutal zugerichtet, nur weil er half
Thilo B. wollte einer Frau helfen, die von 4 Männern bedrängt wurde – und überlebte nur durch Glück.
Blutergüsse unter den Augen, aufgeplatzte Lippen, Nase gebrochen, Platzwunde am Kopf, zwei abgebrochene Zähne. So übel wurde Thilo B. (24) zugerichtet, weil er einer Frau helfen wollte, die von vier Männern bedrängt wurde. Er ging dazwischen – sie prügelten ihn bewußtlos!
Die brutale Tat erinnert erschreckend an die beiden Münchner S-Bahn-Schläger, die im September vorigen Jahres einen 50jährigen Manager zu Tode prügelten. Auch er wollte nur helfen, als er sah, wie die Täter vier Teenager bedrohten.
Thilo hat zum Glück überlebt. Die brutale Szene wird ihm aber nicht mehr aus dem Kopf gehen. Der Braumeister-Student (2. Semester) aus Wedding war Freitag abend mit ein paar Freunden im Mauerpark, danach wollte er nach Hause. Gegen 4.45 Uhr stand er auf dem U-Bahnsteig Voltastraße. „Vier kräftige Kerle standen um ein Mädel herum, zogen den Kreis enger. Es wirkte ängstlich“, beschreibt der junge Mann den Moment, in dem er sich entschied, einzuschreiten. Was dann geschah, weiß Thilo B. nicht mehr. „Ich bin irgendwann auf dem Boden aufgewacht, hatte schlimme Schmerzen, überall war Blut“, erklärt er.
Thilo schleppte sich die Treppe hinauf zur Brunnenstraße. Dort halfen ihm Passanten, brachten ihn ins Krankenhaus.
„Der erste Schlag muß mich zu Boden gebracht haben“, so Thilo B. Danach hat das Quartett offenbar auf ihn eingetreten. Auf seiner Stirn ist noch ein Schuhabdruck zu sehen. Kommende Woche muß der junge Mann an Nase und Lippe operiert werden.
Die Polizei ermittelt wegen schwerer Körperverletzung, wertet die Aufzeichnungen der Überwachungskameras aus. „Wir suchen dringend Zeugen“, sagt ein Behördensprecher. Die Fahndung nach den Tätern läuft.
Thilo B. bereut seine Zivilcourage nicht: „Das gehört sich doch so. Ich hoffe nur, daß die junge Frau flüchten konnte. Ansonsten war alles umsonst.“ Allerdings: „Beim nächsten Mal rufe ich lieber gleich die Polizei …“
http://www.bz-berlin.de/tatorte/brutal-zugerichtet-nur-weil-er-half-article870204.html

Hamburg
Plastiktüte mit Leichenteilen in Harburg gefunden
Grausiger Fund in der Nähe des Bahnhofes Hamburg-Harburg: Ein Passant hat am Dienstag in einem Gebüsch hinter einem Parkhaus in der Poststraße eine blaue Plastiktüte mit Leichenteilen gefunden. Die Identität des Opfers ist noch unklar, es soll sich um einen Mann handeln. Die Mordkommission ermittelt. Eine Hundertschaft der Polizei suchte die Umgebung ab, außerdem waren Leichenspürhunde im Einsatz. Ergebnisse der kriminaltechnischen Untersuchung sollen frühestens heute nachmittag vorliegen.
Nur wenige Meter von dem Fundort der Leichenteile entfernt war am Dienstagmorgen gegen 5.30 Uhr ein 53jähriger schwer verletzt aufgefunden worden. Mitarbeiter einer Reinigungsfirma endeckten den Mann in einem Gebüsch auf dem Bahnhofsvorplatz an der Hannoverschen Straße. Das Opfer wurde mit Stichverletzungen in Hals und Oberkörper in ein Krankenhaus gebracht und notoperiert. Der 53jährige Türke aus dem niedersächsischen Buchholz, der früher selbst zum Reinigungspersonal des Bahnhofes gehört haben soll, schwebt in Lebensgefahr.
Die Hintergründe der Tat sind noch unklar. „Es gibt keine Hinweise auf den Täter“, sagte ein Polizeisprecher. Die Ermittler stellten am Tatort Videoaufzeichnungen von Überwachungskameras und weiteres Beweismaterial sicher – darunter auch ein Messer. Ob es sich dabei um die Tatwaffe handelt, muß eine Untersuchung klären. Die Beamten riefen Zeugen auf, sich bei der Polizei unter der Telefonnummer 040/4286 56789 zu melden. Derzeit prüft die Polizei, ob es einen Zusammenhang zwischen der Tat und dem Leichenfund gibt. Der 53jährige wohnte mit einem drei Jahre jüngeren Mann zusammen, der seit Ende Mai vermißt wird.
http://www.ndr.de/nachrichten/hamburg/harburg118.html

Mord auf Friedhof: Verdächtiger schweigt beharrlich
Ein unter Mordverdacht stehender alkohol- und drogenabhängiger Obdachloser schweigt zum Vorwurf, am Freitagabend eine Rentnerin in Linsengericht erschlagen zu haben. Die Ermittler werten derzeit die gesicherten Spuren aus.
Nach dem Fund einer nackten Frauenleiche auf einem Friedhof in Linsengericht im Main-Kinzig-Kreis schweigt der in Untersuchungshaft sitzende Tatverdächtige beharrlich. Der 28 Jahre alte Deutsch-Marokkaner habe sich zu den Vorwürfen, eine 67 Jahre alte Rentnerin am Freitagabend ermordet zu haben, noch nicht geäußert, sagte ein Sprecher der Polizei in Offenbach.
http://www.faz.net/s/Rub8D05117E1AC946F5BB438374CCC294CC/Doc~E4864D473D3E7458BBBD7C97EFBEC1907~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Brüssel
Iraner erschoß Richterin und Justizdiener wegen Mietstreits
http://www.tt.com/csp/cms/sites/tt/Nachrichten/800885-2/iraner-erschoss-richterin-und-justizdiener-wegen-mietstreits.csp

Prozeßbeginn um Bluttat in der Krämerstraße
HANAU Eines steht fest: Es war der Ehemann, der die damals 38jährige Homma N. Ende Januar mit 21 Messerstichen in der Wohnung in der Schlüchterner Krämerstraße tötete. Vor dem Hanauer Landgericht wird nun darüber befunden, ob dies vorsätzlich geschah oder nicht.
http://www.fuldaerzeitung.de/newsroom/kinzigtal/Kinzigtal-Prozessbeginn-um-Bluttat-in-der-Kraemerstrasse%3Bart40,301653
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hanau/2739663_Landgericht-Hanau-Anklage-sieht-Ehrenmord.html

Zum Hintergrund:
Schlüchtern
40jähriger ersticht offenbar seine Ehefrau
http://www.fuldaerzeitung.de/newsroom/kinzigtal/Kinzigtal-40-Jaehriger-ersticht-offenbar-seine-Ehefrau;art40,233803

Offenbach
Trauergäste prügeln sich
Offenbach - Bei einer Trauerfeier mit rund 200 Gästen sind am Sonntagabend in Offenbach die Fäuste geflogen.
Einige Gäste fingen in der Gaststätte in der Goethestraße einen Streit an, der schnell in eine Schlägerei ausartete, berichtete die Polizei am Montag. Ein 37 Jahre alter Mann wurde dabei verletzt. Auch große Teile des Gasthaus- Mobiliars gingen zu Bruch. Warum die Trauergäste sich prügelten und worum es dabei ging, war zunächst völlig unklar. Die Polizei hat Ermittlungen aufgenommen.
[In der Online-Ausgabe ohne jeden Hinweis, in der Printausgabe aber konnte man lesen, daß es sich um Roma handelte und die Polizei mit rund 30 Streifenwagen im Einsatz war. Anzeige hat interessanterweise nicht einmal der Wirt des völlig demolierten Lokals gestellt. Er hat sicherlich Geld heimlich zugesteckt bekommen.]
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/trauergaeste-pruegel-offenbach-794223.html

Wulff will buntere Republik
Der niedersächsische Christian Wulff ist „sehr, sehr zuversichtlich“, daß er als Kandidat von CDU/CSU und FDP bei der Wahl des Bundespräsidenten am 30. Juni im ersten Wahlgang eine breite Mehrheit erhält. Das sagte der CDU-Politiker in der ARD-Sendung „Farbe bekennen“. Sein Motiv, sich zur Wahl zu stellen, erklärte Wulff damit, daß er „nicht diesen unbedingten Willen zur Macht“ habe. Seinen Gegenkandidaten Joachim Gauck bezeichnete er als beeindruckende Persönlichkeit.
Als Bundespräsident wolle er für die Zukunft Anstöße für dieses Land geben, sagte Wulff. Sein Thema sei Zukunft. „Da kommen gewaltige Herausforderungen auf uns zu.“ Wulff nannte die demographische Entwicklung der Gesellschaft und die gemeinsamen Werte. Die Frage, ob die Berufung einer ostdeutschen Ministerin und einer Muslimin in sein Kabinett richtungweisend sei, bejahte Wulff. „Ich weiß, wir werden ein Land werden müssen, das bunter und vielfältiger ist. Gerade vor dem Hintergrund des demographischen Wandels werden wir niemanden mehr links liegenlassen dürfen. Wir brauchen die Integration der Migranten, der ausländisch-stämmigen in unserem Land.“ Die Entstehung von Parallelgesellschaften müsse vermieden werden.
http://www.tagesschau.de/inland/wulff160.html

Grüne: Kein „deutsches Volk“ mehr in Eidesformel
Der taufrisch in den nordrhein-westfälischen Landtag gewählte Grünen-Abgeordnete Arif Ünal (Foto) hat gestern direkt zu Beginn der konstituierenden Sitzung des neu gewählten Landtages die Katze aus dem Sack gelassen. Der seit 30 Jahren in Deutschland lebende Ünal möchte in Zukunft bei der Eidesformel anstatt „Zum Wohle des deutschen Volkes“ lieber „Zum Wohle der Bevölkerung in NRW“ sagen – den zwei Millionen Migranten in NRW zuliebe.
http://www.pi-news.net/2010/06/gruene-kein-deutsches-volk-mehr-in-eidesformel/

NRW: Deutschlandfahnen für Polizisten verboten
Nicht nur das „deutsche Volk“ soll in NRW abgeschafft werden, jetzt werden in NRW Polizisten schon im Vorfeld der Fußball-WM Deutschlandfahnen verboten! In Sachsen-Anhalt hingegen sind sie erlaubt. Man achte auf die Begründung. Wer könnte sich wohl in NRW durch deutsche Fahnen in Deutschland provoziert fühlen?
http://www.pi-news.net/2010/06/nrw-deutschlandfahnen-fuer-polizisten-verboten/

Firma verbietet Mitarbeitern St.-Georgs-Fahne
Nicht nur in Deutschland gibt es für einzelne Berufsgruppen während der Fußball-WM ein Fahnenverbot, sondern auch im stark bereicherten Großbritannien. In Manchester ist es laut einer Meldung von „Daily Mail“ mehr als 1.200 Mitarbeitern einer Wohnungsbaugesellschaft untersagt worden, ihre Autos mit Englandfahnen zu schmücken – aus Angst, es könnte als rassistisch angesehen werden.
http://www.pi-news.net/2010/06/firma-verbietet-mitarbeitern-st-georgs-fahne/

Einwanderer-Schelte
Sarrazin erklärt die Verdummung der Deutschen
Nächster Aufschlag Thilo Sarrazin: „Wir werden auf natürlichem Wege durchschnittlich dümmer“, diagnostiziert der Bundesbank-Vorstand – und liefert die Begründung gleich mit. Schuld sind nach seiner Logik die Einwanderer.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,700031,00.html

Das Merkel über Sarrazin ...
„Dumm und nicht weiterführend“!
Merkel mahnt Pöbel-Sarrazin
Nach den Pöbel-Attacken von Bundesbank-Vorstand Thilo Sarrazin (65) schaltet sich auch Bundeskanzlerin Angela Merkel (55, CDU) ein und nennt seine Äußerungen „dumm“. Sarrazin hatte Migranten vorgeworfen, verantwortlich für eine Verdummung Deutschlands zu sein.
Es sei zwar richtig, „daß die Bildungsabschlüsse von Schülern mit Migrationshintergrund verbessert werden müssen und der wichtigste Schlüssel dabei die Beherrschung der deutschen Sprache ist“, so die Kanzlerin. „Aber wenn wir genau das fördern und fordern, dann haben diejenigen, die zu uns kommen und in unserem Land leben wollen, große Chancen und bereichern uns alle.“
http://www.bild.de/BILD/politik/2010/06/12/thilo-sarrazin-kanzlerin-angela-merkel/mahnt-nach-peobel-attacke-dumm-und-nicht-weiterfuehrend.html

Dadurch, daß man es immer wieder behauptet, wird das Diskriminierungsgerede nicht wahrer ...
Ungerechtes Schulsystem
Nur jedes zehnte Einwandererkind macht Abitur
Abitur und hinterher ein Studium, noch immer gelingt das Einwandererkindern nur selten. Ihre Chancen an Schulen und Unis sind deutlich schlechter als die von Kindern deutscher Eltern. Das sei „Talentverschwendung“, heißt es in einer neuen Studie zur [angeblichen] Benachteiligung von Migranten.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,699702,00.html

Berliner Stadtschloß
„Ich kämpfe!“
Martin Klesmann
Wilhelm von Boddien, 68, ist Geschäftsführer des Fördervereins, der seit bald 20 Jahren Spenden für den Wiederaufbau des Stadtschlosses sammelt.
http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/archiv/.bin/dump.fcgi/2010/0608/berlin/0050/index.html

Kommentar zum Stadtschloß
Zu wenig Leidenschaft
Jahrelang wurde um das Ob und Wie beim Wiederaufbau des Berliner Schlosses gerungen, nun ist das Projekt bemerkenswert schnell auf Eis gelegt worden. Die Entscheidung fiel leicht – weil das Stadtschloß die Bevölkerung kaltgelassen hat.
http://www.ksta.de/html/artikel/1273823381579.shtml

Verschobener Schloßaufbau
Unwürdiges Spiel mit Ulbrichts Liegewiese
Milliarden stellt die schwarz-gelbe Regierung zur Rettung von Euro und Banken zur Verfügung, doch ausgerechnet beim Schloß-Neubau in Berlin will die Koalition jetzt sparen. So macht sich eine bürgerliche Regierung zum Erfüllungsgehilfen der früheren DDR-Herrscher.
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,699112,00.html

Sparpläne
Ramsauer will Schloßbau schon 2013 bauen
http://www.morgenpost.de/berlin-aktuell/article1321717/Ramsauer-will-Schlossbau-schon-2013-bauen.html

Moderne Sehnsucht nach gestern
Wenige Architekten trauen sich, traditionell zu bauen. Dabei ist das derzeit gefragt. Von Verbänden werden sie jedoch ausgegrenzt
http://www.welt.de/die-welt/wirtschaft/article7843658/Moderne-Sehnsucht-nach-gestern-Moderne-Sehnsucht-nach-gestern.html

Offenbach
Vermeintliche Ordnungsbeamte lassen serbische Flagge abhängen ;-)))
Wieviel Fahne ist erlaubt?
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/viel-fahne-erlaubt-800791.html

Das gefährliche Erbe von Saloglu
Nach dem Zerfall der Sowjetunion sprengte die russische Armee bei ihrem Abzug in Aserbaidshan eine riesige Munitionsbasis
Tief im aserbaidshanischen Binnenland liegt die Ortschaft Saloglu. Draußen auf den Feldern, etwas abseits des kleinen Dorfes, lauern bis heute tödliche Gefahren.
http://www.neues-deutschland.de/artikel/172450.das-gefaehrliche-erbe-von-saloglu.html

Mais, Mais, Mais
Die deutsche Landschaft verändert sich rasant. Weil immer mehr Energiepflanzen angebaut werden, gibt es kaum noch Brachland – mit dramatischen Folgen für die Tiere. Nur dem Wildschwein kommt der Wandel zugute.
http://www.welt.de/die-welt/vermischtes/article7964199/Mais-Mais-Mais.html

Schavan wirbt für Gen-Pflanzen gegen Hungersnot
http://www.proplanta.de/Agrar-Nachrichten/Agrarpolitik/Schavan-wirbt-fuer-Gen-Pflanzen-gegen-Hungersnot_article1276065741.html

Die Drohkulisse der Untergangspropheten ist weg
Die Propheten der Klimakatastrophe haben ein Problem: Die Südseeinseln versinken doch nicht. Doch manche haben Angst um die Angst.
http://www.welt.de/debatte/article7920320/Die-Drohkulisse-der-Untergangspropheten-ist-weg.html

Auch Haushalte ohne Fernseher zahlen künftig GEZ-Gebühren
http://www.welt.de/die-welt/wirtschaft/article7981549/Auch-Haushalte-ohne-Fernseher-zahlen-kuenftig-GEZ-Gebuehren.html

Kritik an Rundfunkgebühren-Reform
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/boulevard_nt/article7991377/Kritik-an-Rundfunkgebuehren-Reform.html

Medien
Rufe nach Abschaffung der GEZ werden lauter
http://www.focus.de/kultur/kino_tv/medien-rufe-nach-abschaffung-der-gez-werden-lauter_aid_516935.html

Elektronische Tanzmusik für einen Sommerabend ...
Etnica – trip tonite [1996]
http://www.youtube.com/watch?v=7V4H7EMDJUo

Perché Russia e Cina hanno votato le sanzioni all'Iran

Perché Russia e Cina hanno votato le sanzioni all’Iran

di Daniele Scalea

Fonte: eurasia [scheda fonte]


Perché Russia e Cina hanno votato le sanzioni all’Iràn

1. Mercoledì 9 giugno il Consiglio di Sicurezza dell’ONU ha imposto nuove sanzioni all’Iràn per il suo programma nucleare. Molti analisti sono rimasti sorpresi dal voto favorevole di Russia e Cina alle sanzioni, sebbene si tratti della quarta tornata di misure prese contro l’Iràn, e tutte avallate da Mosca e Pechino. A stupire è stato soprattutto che tali sanzioni facessero seguito ad un accordo concluso da Tehrān con la Turchia e il Brasile, per evitare l’arricchimento dell’uranio sul suolo iraniano senza privare il paese persiano della tecnologia atomica. In realtà, proprio quest’accordo ha costituito una delle principali motivazioni per cui Russia e Cina hanno accolto le nuove sanzioni.

2. L’accordo turco-iraniano mediato dal presidente brasiliano Lula prevede che nel corso dell’anno l’Iràn consegni 1200 kg d’uranio a basso arricchimento (ossia composto per meno del 20% dall’isotopo 235U, che può essere sottoposto a fissione nucleare; nel caso iraniano parliamo di uranio al 3,5%) alla Turchia, ricevendone in cambio 120 kg di combustibile nucleare arricchito al 19,5%; tale combustibile sarebbe destinato al Centro di Ricerca Nucleare di Tehrān, che lavora alla sviluppo d’isotopi a scopo medico. Dall’isotopo 235U, infatti, si può estrarre il molibdeno-99, da cui si ottiene il tecnezio-99m, usato nell’85% dei procedimenti diagnostici di medicina nucleare. Attualmente il 95% della produzione mondiale di molibdeno-99 avviene in sei reattori dislocati rispettivamente in Canada, Belgio, Olanda, Francia, Germania e Sudafrica, i quali utilizzano uranio-235 fornito prevalentemente dagli USA. Gli Stati Uniti d’America, col 4,5% della popolazione mondiale, impiegano il 40% della produzione globale di molibdeno-99, mentre l’Iràn, dove si trovano l’1% degli abitanti della Terra, ne impiega lo 0,25% della produzione totale. Fino al 2007 l’Iràn importava tutto il molibdeno-99 di cui abbisogna: da allora riesce a produrlo autonomamente, ma solo grazie a scorte di combustibile nucleare che risalgono ai primi anni ‘90 (fornite dall’Argentina) e che sono destinate ad esaurirsi nel giro di qualche mese. Gl’Iraniani si sono dichiarati disposti ad acquistare sul mercato internazionale nuovo LEU al 19,5%, ma hanno finora incontrato il veto degli USA, che pretendono in cambio una rinuncia completa al programma nazionale d’arricchimento dell’uranio (che pure è un diritto garantito dal Trattato di Non Proliferazione Nucleare, di cui la Repubblica Islamica è una firmataria). Rimangono perciò poche alternative: una rinuncia iraniana a produrre isotopi medici, tornando ad acquistarli dall’estero (l’opzione più gradita a Washington, ma giudicata inaccettabile da Tehrān); l’arricchimento dell’uranio al 19,5% da parte dell’Iràn (l’eventualità temuta dagli Atlantici, e non ancora tecnicamente sperimentata dai persiani); lo scambio di LEU al 3,5% con combustibile al 19,5%, proprio come previsto dal recente accordo con la Turchia (la soluzione di compromesso che, in teoria, dovrebbe accontentare tutti).

Val la pena notare che: i 1200 kg d’uranio a basso arricchimento (LEU secondo l’acronimo inglese) che l’Iràn consegnerebbe alla Turchia costituiscono più della metà delle sue scorte totali d’uranio; il LEU iraniano raggiunge al momento il 3,5% d’arricchimento, ancora ben lontano dalla soglia del 20% oltre il quale si realizza l’uranio ad alto arricchimento (HEU); per realizzare armi atomiche minimamente efficienti servono grosse quantità di uranio altamente arricchito (anche 90%).

3. L’accordo Turchia-Brasile-Iràn ricalca una precedente bozza negoziale proposta proprio dall’Agenzia Internazionale per l’Energia Atomica (AIEA) dell’ONU ed avallata dalle grandi potenze, USA compresi. Tale bozza d’accordo prevedeva che l’Iràn consegnasse i 1200 kg di LEU alla Russia: quest’ultima li avrebbe arricchiti al 19,5% e girati alla Francia, la quale li avrebbe incorporati in combustibile nucleare e consegnati all’Iràn. L’accordo era stato accettato con riserva da Tehrān: gl’Iraniani volevano infatti che lo scambio avvenisse simultaneamente e sul territorio iraniano, mentre le grandi potenze pretendevano che lo scambio fosse sequenziale (prima l’uranio iraniano alla Russia, e solo dopo il completamento del processo d’arricchimento il combustibile francese all’Iràn). La diffidenza iraniana derivava da precisi trascorsi negativi avuti con Parigi e Mosca.

Negli anni ‘70 l’Iràn investì circa 1 miliardo di dollari in Eurodif, un consorzio basato in Francia per l’arricchimento dell’uranio. Dopo la Rivoluzione Islamica del 1979, Parigi non solo si è rifiutata di consegnare l’uranio arricchito a Tehrān, ma per giunta si è tenuta i soldi pagati dagl’Iraniani. Con la Russia è successo qualcosa di simile. Nel dicembre 2005 fu siglato un contratto per la fornitura di missili terra-aria S-300 dalla Russia all’Iràn, ma da allora Mosca ha sempre addotto generiche e poco credibili scuse pur di non onorare l’impegno preso. Da qui il comprensibile timore dell’Iràn che, una volta consegnate le proprie scorte di LEU a Russia e Francia, questi due paesi possano rimangiarsi la parola data e non dare la contropartita pattuita.

Grazie alla mediazione di Lula da Silva, si è raggiunto l’accordo che in linea teorica permetterebbe di superare quest’ostacolo: agl’inaffidabili Russi e Francesi si sostituirebbero i Turchi, che godono della fiducia iraniana.

4. L’accordo a tre Iràn-Turchia-Brasile ha subito suscitato una reazione di difesa nel “concerto” delle grandi potenze vincitrici della Seconda Guerra Mondiale, ossia quelle dotate di seggio permanente e diritto di veto al Consiglio di Sicurezza dell’ONU: USA, Francia, Gran Bretagna, Russia e Cina. Questi cinque paesi hanno fin dall’inizio preso in mano la gestione del dossier nucleare iraniano, ammettendo al proprio fianco la sola Germania (il cosiddetto sistema “5+1”). L’iniziativa di Brasile e Turchia è stata immediatamente percepita come un’intrusione di nuove potenze emergenti nell’egemonia diplomatica delle potenze tradizionali. Non a caso, al Consiglio di Sicurezza i “cinque grandi” hanno fatto causa comune, votando all’unisono per sanzioni contro l’Iràn, trovando la scontata opposizione di Brasile e Turchia e l’astensione del piccolo Libano, conteso tra la sfera d’influenza siro-iraniana e quella saudita-nordamericana. La spaccatura dei “cinque grandi” in due fronti (gli Atlantici da una parte, Cina e Russia dall’altra) si è momentaneamente ricomposta per ribadire la propria posizione privilegiata nel panorama diplomatico internazionale. Non a caso Lula e Erdoğan hanno criticato la deliberazione del Consiglio di Sicurezza affermando che ne indebolisce l’autorità. Lo strapotere diplomatico dei vincitori della Seconda Guerra Mondiale appare ormai anacronistico, ma le nuove grandi potenze emergenti (non solo Brasile e Turchia, ma anche Germania, India e Giappone) non sono ancora abbastanza solide ed unite per abbatterne l’egemonia. Tuttavia, pure i “cinque grandi” da anni lavorano ad una riforma del Consiglio di Sicurezza, palese segnale che loro stessi si sono accorti di come la sistemazione attuale sia insostenibile sul lungo periodo.

5. La Russia, che fino a pochi mesi fa appariva la principale protettrice dell’Iràn, aveva delle motivazioni aggiuntive per votare la nuova tornata di sanzioni. La prima è affermare il proprio ruolo di potenza mediatrice nel Vicino Oriente.

Durante la Guerra Fredda il Vicino Oriente era quella che i geopolitici moderni definiscono una shatterbelt, ossia un teatro regionale in cui le rivalità interne coinvolgono i competitori globali. Nello scontro tra paesi arabi e paesi non arabi (Israele, Turchia e Iràn) s’inserirono le due potenze mondiali, l’URSS coi primi e gli USA coi secondi. La posizione regionale di Mosca, che dovette essere costruita ex novo negli anni ‘50 e ‘60 (prima il Vicino Oriente era un condominio franco-anglosassone), s’indebolì tuttavia molto presto col passaggio dell’Egitto e di altri paesi arabi nel campo atlantico. Il crollo dell’URSS ha portato negli anni ‘90 ad una completa esclusione dei Russi dalla regione, tant’è vero che per oltre un decennio Washington è stata arbitra indiscussa degli equilibri locali.

Negli ultimi anni, tuttavia, il prestigio statunitense nel Vicino Oriente è stato minato da tre fattori: l’eccessiva accondiscendenza verso Israele, che non conferisce credibilità alcuna al preteso ruolo di “mediatore”; la maldestra decisione strategica di liquidare l’Iràq baathista aprendo la via all’influenza iraniana, che ha preoccupato i paesi arabi del Golfo; le difficoltà militari incontrate nel paese mesopotamico.

Il Cremlino cerca d’avvantaggiarsi delle difficoltà di Washington, ma non si sente pronto ad avviare un nuovo bipolarismo regionale, facendosi tutore d’una delle due fazioni che si vanno configurando nel Vicino Oriente (da un lato Iràn, Siria ed alcuni movimenti palestinesi, libanesi ed iracheni; dall’altro Israele ed i restanti paesi arabi, spalleggiati dagli USA). I Russi si sono perciò limitati a dare una discreta assistenza alla Siria e all’Iràn per ristabilire un maggiore equilibrio delle forze in campo, e quindi cercare d’inserirsi come potenza mediatrice neutrale. Ciò richiede però due cose: Mosca non deve apparire troppo schierata (e perciò accondiscendere di tanto in tanto alle richieste d’Israele); nessun’altra potenza deve cercare d’inserirsi nel medesimo ruolo equilibratore. Quest’ultimo fattore crea qualche incomprensione tra Mosca e Ankara, pur in un quadro di marcata distensione ed avvicinamento. Anche la Turchia, infatti, nel momento in cui sostiene Iràn e Siria cerca anche di porsi come protettrice dei paesi arabi, in un’ottica definita spesso “neo-ottomana”. Di fatto, Ankara vorrebbe diventare il polo regionale, che unisca tutti i paesi del Vicino Oriente sulla base dell’esclusione d’uno solo: Israele. Potrebbe trattarsi solo d’un caso, ma lo sgarbo russo alla Turchia rappresentato dalle sanzioni all’Iràn segue di poche settimane il più sanguinoso oltraggio sionista alla dirigenza anatolica, ossia l’attacco alla Freedom Flotilla.

Mosca deve fare attenzione a non discendere lungo una china pericolosa. L’amicizia turca è fondamentale per la geostrategia russa, perché il paese anatolico può, potenzialmente, minarne l’influenza nei Balcani, nel Mar Nero, nel Caucaso e nell’Asia Centrale, ed anche in Europa se si pone come fulcro energetico alternativo. Al contrario, collaborando con esso Mosca può più facilmente proiettarsi nel Vicino Oriente. Fortunatamente per i Russi, al momento non ci sono segnali che indichino nulla più d’una contingente incomprensione coi Turchi, in un quadro di crescente amicizia e collaborazione.

6. D’altro canto, in Russia c’è sempre stato un acceso dibattito sulle relazioni da instaurare con l’Iràn. Mentre alcuni settori vorrebbero stringere una vera e propria alleanza in funzione anti-statunitense, altri – che per ora hanno il sopravvento – si mostrano più cauti. Per costoro la situazione attuale, di contrasto latente ma non bellico tra l’Iràn e il Patto Atlantico, è la più proficua per la Russia. E non solo perché permette ai Russi di concludere eccellenti contratti col paese persiano sfruttandone il semi-isolamento.

L’Iràn possiede le seconde maggiori riserve di gas naturali al mondo, seconde solo a quelle della Russia. Tuttavia, consuma quasi tutta la produzione per soddisfare il proprio fabbisogno interno, sicché è appena il ventinovesimo esportatore mondiale. Potenzialmente, un Iràn dotato di energia nucleare e non più ai ferri corti con gli Atlantici potrebbe cominciare ad esportare ingenti quantità di gas naturale in Europa, magari tramite il Nabucco (che parte da Erzurum, non molto distante dal confine iraniano), e quindi porsi come competitore della stessa Russia. Ma finché i rapporti tra queste due entità si mantengono tesi, Mosca non rischia nulla, e può invece cercare di convincere l’Iràn a vendere il gas all’India e quest’ultima ad acquistarlo, lasciando così intatta la leva energetica che la Russia possiede nei confronti dell’Europa.

7. Proprio l’energia è uno dei capisaldi della nuova politica estera russa. Mosca vuole mantenere ed anzi rinsaldare il proprio ruolo di perno energetico mondiale, o quanto meno eurasiatico. In tale scenario rientrano proprio gli accordi di cooperazione nucleare con l’India, la Turchia e l’Iràn. Come già riferito, l’accordo mediato da Lula non faceva altro che sostituire la Turchia alla Russia nel medesimo ruolo di fornitore del combustibile nucleare all’Iràn. Mosca non ha gradito e si è messa di traverso, facendo così capire chiaramente che qualsiasi accordo futuro dovrà coinvolgerla in prima persona.

8. Del resto, tra Russia e Iràn non è la fine della relazione. Il loro rapporto di collaborazione proseguirà, anche se – almeno nei prossimi mesi – con maggiore freddezza. I Russi promettono di aprire la centrale di Bushehr in agosto. Col voto favorevole alle sanzioni e col rifiuto di ammettere l’Iràn all’Organizzazione per la Cooperazione di Shanghai hanno voluto chiarire a Tehrān di non accettare ruoli da comprimari, ma di voler condurre le danze essi stessi. Mosca vorrebbe instaurare con l’Iràn un rapporto “ineguale”, com’è quello con la Siria: da un lato il tutore, dall’altro il protetto. È comprensibile, ma i Russi non dovrebbero mai dimenticare che l’Iràn è una vera e propria potenza regionale emergente, di ben altra pasta rispetto alla Siria. Le relazioni con Tehrān andranno modulate su basi differenti, oppure finiranno con l’essere conflittuali, a tutto vantaggio di Washington che prenderebbe due piccioni con una fava, mettendo una contro l’altra due potenze rivali.

9. Va infine tenuto conto della probabilità di un “voto di scambio”. Il Cremlino avrà chiesto qualche contropartita alla Casa Bianca in cambio del proprio assenso alle sanzioni, e la più plausibile è un rallentamento del programma di scudo anti-missili balistici portato avanti dagli USA. Evidentemente Mosca non si sente ancora pronta ad ingaggiare una nuova corsa agli armamenti con Washington, e perciò cerca di rimandarla il più possibile con ogni mezzo.

10. La Cina, dal canto suo, aveva molte meno ragioni per avallare la nuova tornata di sanzioni, e proprio per tale motivo è stata l’ultima ad accettarle e, secondo alcune voci, molto più della Russia avrebbe lavorato per ammorbidirle. Probabilmente, Pechino ha voluto evitare l’isolamento e continuare a muoversi in accordo con Mosca sul dossier iraniano: rimanendo sola contro tutti la propria capacità contrattuale nella questione si sarebbe alquanto indebolita.

11. Pechino e Mosca hanno modellato le sanzioni di modo da non compromettere i propri interessi economici in Iràn. Gli USA ed alcuni paesi europei faranno il resto, varando sanzioni unilaterali aggiuntive. In tal modo, il peso economico di Cina e Russia in Iràn andrà rafforzandosi ulteriormente nei prossimi mesi, a maggiore detrimento di quel che resta degli operatori europei.

12. In definitiva, l’assenso russo e cinese alle nuove sanzioni contro l’Iràn s’inserisce nel complesso ed intricato quadro delle interazioni tra le grandi potenze, un gioco diplomatico che prevede ambiguità ed apparenti voltafaccia, soprattutto da parte di quei paesi non abbastanza forti da mostrarsi intransigenti su ogni questione, di grande o piccolo conto (una possibilità oggi appannaggio solo degli USA). Tuttavia, lo scenario di medio e lungo termine non è destinato a mutare. Russia e Cina operano per scalzare l’influenza statunitense anche dal Vicino Oriente, e l’accordo con gli Atlantici verrà meno già nelle prossime settimane, quando questi ultimi cercheranno di varare sanzioni unilaterali che colpiscano anche quelle compagnie di paesi terzi che fanno affari con Tehrān. Perciò Russia e Cina continueranno ad essere per l’Iràn, se non gli amici più sinceri, di sicuro quelli più utili e potenti.


* Daniele Scalea è redattore di “Eurasia” e autore de La sfida totale. Equilibri e strategie nel grande gioco delle potenze mondiali (Fuoco, Roma 2010)


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mardi, 15 juin 2010

Les législatives belges du 13 juin 2010

Communiqué du “Mouvement Identitaire Démocratique” (MID)

 

Les législatives belges du 13 juin 2010

 

be-bart-de-wever-8804_1217964616.jpgLe lendemain des législatives belges du 13 juin 2010, les manchettes des journaux étrangers, en vente à Bruxelles, comme “El Pais” (Espagne) et le “Corriere della sera” (Italie), annonçaient la victoire de la NVA de Bart de Wever et pronostiquaient la séparation entre Flamands et Wallons et la fin de la Belgique, chanson  que l’on entend au moins depuis trois décennies. Et comme d’habitude, pleins feux sur la Flandre et ses velléités autonomistes, confédéralistes ou indépendantistes. Mais pas un mot sur la consolidation du vote socialiste en Wallonie, qui ouvre, dans les circonstances actuelles marquées par une avancée sans précédent du nationalisme flamand, des perspectives de coalition totalement inhabituelles.

 

Pour expliquer clairement les enjeux de la campagne électorale qui vient de s’achever, il faut revenir aux résultats du scrutin de 2007, où l’on trouvera tous les prémisses de la crise d’aujourd’hui. Il y a trois ans, la victoire avait été emportée haut la main par le cartel formé par les démocrates-chrétiens flamands (Cd&V) et les nationalistes modérés de la NVA (que l’on distinguait alors des “maximalistes” du Vlaams Belang). Ce cartel voulait un élargissement du fédéralisme belge, c’est-à-dire des dévolutions supplémentaires, notamment en matières fiscales, avec, pour la Wallonie, un sérieux risque à la clé: celui de réduire la manne des fameux “transferts” de solidarité fédérale, où, la Flandre, devenue plus riche depuis l’effondrement des vieilles structures industrielles de la Wallonie, verse une partie de ses impôts pour soutenir un tissu économique défaillant dans le sud du pays et plus particulièrement dans l’ancien sillon Sambre-et-Meuse, hyperindustrialisé à ses époques de gloire et de prospérité.

 

Contre Leterme: front du refus et lynchage médiatique

 

En 2007, l’établissement francophone avait opposé un non catégorique à cette volonté flamande de dévolution, largement exprimée par les urnes. Le porte-voix de ce refus tranché avait été la présidente des démocrates chrétiens francophones, Joëlle Milquet, qui a rapidement glané le sobriquet de “Madame Non” dans toute la presse flamande. La victoire du cartel et le non de Milquet avaient provoqué une crise de longue durée dans le royaume, empêchant Yves Leterme, président du Cd&V, de former un gouvernement. Il avait été obligé de lâcher Bart De Wever et donc de dissoudre ce fameux cartel qui lui avait donné la victoire et lui avait permis de reconquérir les très nombreux sièges perdus par les démocrates chrétiens depuis la crise de la dioxine en 1999, face aux libéraux de Verhofstadt. Seule l’alliance avec les nationalistes de la NVA avait permis aux démocrates chrétiens de revenir aux affaires. Ensuite, toutes les tentatives de Leterme de trouver un modus vivendi avec l’établissement s’étaient soldées par un échec, tandis que la presse francophone se livrait contre lui à un véritable lynchage médiatique, où sa personne était posée comme l’idiot parfait, le chévrier d’arrière-province (Leterme possède une chèvre comme Mitterrand possédait une ânesse), l’abruti total qui ne connaissait pas l’hymne national belge, l’accro du portable qui pianotait sur son mini-clavier pendant le Te Deum de la fête nationale, etc. Tous les coups avaient été permis et tous les coups avaient été portés. L’établissement francophone et les démocrates-chrétiens de Wallonie et de Bruxelles, habituels interlocuteurs privilégiés de leurs homologues de Flandre, avaient clairement signifié à Leterme qu’ils ne voulaient pas de son “confédéralisme”, de son alliance avec la NVA et qu’ils n’étaient pas “demandeurs en matière de réformes institutionnelles” (c’est-à-dire qu’ils ne voulaient aucune démarche en direction d’un confédéralisme ou de dévolutions supplémentaires).

 

En Flandre, cette manière de procéder, cet acharnement féroce, ont laissé des traces profondes dans les sentiments populaires qui se traduisent avant tout par un ressentiment sourd à l’égard de l’établissement. Celui-ci s’est développé en silence dans les masses, dans les chaumières, sans que cela ne transparaisse dans la presse ou dans les débats publics: le peuple ruminait, ressassait et préparait sa vengeance. Nous avions dit un jour, en commentant cette crise: “Leterme et De Wever seront un jour plébiscités”, tant les campagnes de dénigrement et de calomnies à leur encontre étaient perçues dans le bon peuple comme profondément injustes. Ce plébiscite vient d’avoir lieu mais ce n’est pas Leterme qui en a été le bénéficiaire mais son partenaire mineur de 2007, Bart De Wever, chef de file de la NVA. Même si Leterme conserve des scores très honorables dans les bastions ouest-flamands dont il est issu (Ypres, Courtrai). Un journal flamand avait reproduit les paroles d’un badaud auquel Leterme avait serré la pince lors d’une tournée électorale sur un marché dominical en Flandre occidentale: “Gij had nondedju harder op tafel moeten kloppen in Brussel” (T’aurais dû, non de D., taper plus fort sur la table à Bruxelles). Leterme avait été jugé par “la langue du peuple sur la place du marché”, comme dit Mikhail Bakhtine, l’exégète russe de Rabelais: un brave garçon mais pas assez énergique. De Wever, après une campagne très bien ficelée, a été perçu par l’électorat flamand comme celui qui allait vraiment taper du poing sur les tables à Bruxelles et faire passer les réformes institutionnelles et le confédéralisme auquel il aspirait. Du coup, son parti, aux scores modestes et partenaire mineur du défunt cartel, est devenu, et de loin, le premier parti de Flandre. Judoka professionnel et député d’Ostende, Jean-Marie de Decker, leader de la LDD  —un parti populiste sans connotations nationalistes, qui avait, lors des élections précédentes, coulé tous les propos de café de commerce en un programme politicien (à défaut d’être politique)—  a remarqué avec pertinence qu’un tel glissement de terrain n’avait jamais été vu en Belgique depuis 1830, année de la naissance du royaume. Les trois partis traditionnels (démocrates-chrétiens, libéraux et socialistes) ont tous perdu des plumes devant un challengeur nationaliste flamand.

 

L’imbroglio de BHV

 

La chute du gouvernement Leterme est due à la question dite de “BHV”, incompréhensible pour les observateurs internationaux, qui évitent de l’évoquer de peur de s’emmêler les pinceaux mais au risque de ne pas faire comprendre le problème à leurs lecteurs ou auditeurs. Les lettres B, H et V, désignent les noms de trois communes ou villes voisines dans l’ancienne province du Brabant, Bruxelles, Hal(le) et Vilvo(o)rde, constituant un seul arrondissement judiciaire dans le royaume et une unique circonscription électorale. L’objectif des partis flamands avait été de scinder cet arrondissement en séparant les 19 communes qui forment la Région bruxelloise, des cantons de Hal(le) et Vilvo(o)rde, inclus dans la province du Brabant flamand, donc dans la Région flamande. La Région bruxelloise aurait formé un arrondissement judiciaire limité aux dix-neuf communes qui la constituent, de même qu’une circonscription électorale détachée de Hal(le) et Vilvo(o)rde, sans qu’il n’y ait plus chevauchement d’une circonscription et d’un arrondissement judiciaire sur deux régions différentes.

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Sur la carte: en vert, les 19 communes de la Région bruxelloise -

En beige, les communes des cantons de Halle et de Vilvoorde (Brabant flamand, Région Flandre)

 

Pour comprendre cet imbroglio, une brève leçon d’histoire s’impose: en 1963, les représentants des deux communautés linguistiques majeures composant le royaume de Belgique décident de tracer une frontière linguistique entre les régions néerlandophone et francophone (et aussi entre les cantons germanophones et la Wallonie francophone), impliquant l’unilinguisme administratif dans chacune des régions, comme l’a toujours demandé le mouvement wallon dans ses revendications (la Flandre était moins demanderesse, à l’époque, que la Wallonie, qui venait d’être secouée en décembre 1960 et janvier 1961 par une vague d’émeutes sociales, menées par l’aile ultra et régionaliste du syndicalisme socialiste, dont le chef de file avait été André Renard; celui-ci prétendait que la Wallonie devait bénéficier d’une autonomie par rapport à la Flandre, afin de pouvoir parfaire son socialisme particulier sans devoir demander des comptes à une majorité parlementaire flamande aux Chambres siégeant à Bruxelles). Le long de cette frontière, voulue tout à la fois par les nationalistes flamands et par les renardistes wallons, et autour des 19 communes de l’agglomération bruxelloise, les minorités (flamandes ici, francophones là, germanophones ailleurs) reçoivent des “facilités administratives”, consistant, pour l’essentiel, à obtenir de l’administration tous documents dans leur langue maternelle. Les “facilités” constituent donc un expédiant pragmatique. Six communes autour de l’agglomération bruxelloise bénéficient de ces “facilités” (Wemmel, Wezembeek-Oppem, Kraainem, Rhode-Saint-Genèse/Sint-Genesius-Rode, Drogenbos et Linkebeek), tout en faisant partie de l’entité de Halle-Vilvoorde, incluse plus tard dans la province du Brabant flamand.

 

La Périphérie bruxelloise: une situation née de l’exode urbain

 

A la suite de l’institutionalisation de cette frontière linguistique en 1963, la Belgique entame un long processus de fédéralisation qui durera près de trente ans, impliquant notamment la séparation de la province de Brabant, auparavant bilingue et incluant l’agglomération bruxelloise, en deux nouvelles entités provinciales: le Brabant wallon et le Brabant flamand. Le Brabant wallon fait partie de la Région wallonne. La Brabant flamand de la région flamande. Les cantons de Halle et de Vilvoorde appartiennent au Brabant flamand, tout en étant rattachés à l’arrondissement judiciaire de Bruxelles, devenue région à part entière. Ce rattachement constitue bien entendu une anomalie dans la logique communautaire du fédéralisme belge. Bon nombre de natifs des dix-neuf communes bruxelloises ont aimé, au cours de l’exode urbain vers les zones semi-rurales de la “périphérie”, se fixer dans ces cantons limitrophes de l’agglomération bruxelloise. On travaillait en ville et on épargnait pour se construire une maison dans la “ceinture verte” et flamande autour de la grande ville encombrée. L’idéal du Belge moyen est celui de Ruskin, le concepteur anglais des cités-jardins. C’est dans un tel cadre qu’il veut vivre avec sa famille et couler des jours heureux. Vivre dans un appartement sans jardin où dans un clapier typique des années 60 est jugé dégradant, ne symbolise aucunement le bonheur et l’art de vivre. Au cours de son histoire, Bruxelles a imposé le français à tous les ressortissants des provinces belges venus s’installer dans la capitale, les flamandes comme les wallonnes, si bien que ce sont de nouveaux habitants francophones ou francophonisés qui arrivent par vagues successives dans la “ceinture verte”. Les habitants autochtones et néerlandaophones de ces communes du Brabant flamand parlent d’ “olievlek”, de “tache d’huile” qui se répand au départ de Bruxelles, urbanise d’anciens villages ruraux pittoresques. Depuis une dizaine d’années, ils sont, de surcroît, animés par la crainte panique de voir arriver des ressortissants issus des diverses vagues migratoires non européennes, installées dans les anciens quartiers populaires de la capitale belge, quartiers qui deviennent, pour eux aussi, exigus.

 

Néerlandophones et Francophones vont donc se heurter de front dans les six communes dites “à facilités” et partout dans les cantons de Halle et de Vilvoorde, où l’exode urbain tente de créer des niches ou des cités dortoirs, sans prise réelle sur la vie quotidienne des habitants autochtones des communes périphériques et surtout sans intérêt pour elle; absence d’intérêt prise pour de l’arrogance et de la grossièreté par les Flamands de cette “ceinture verte”, vexés d’être considérés comme des “natives” résiduaires, des aborigènes en voie de disparition, auxquels on n’adresse pas la parole. L’objectivité nous oblige tout de même à signaler que des ressentiments similaires ont animé ou animent encore les autochtones du Brabant wallon, subissant aussi les  effets de  la “tache d’huile”: seulement leurs sentiments ne sont pas instrumentalisables politiquement comme le sont tous les clivages d’ordre linguistique en Belgique. “BHV” devient ainsi un enjeu politique majeur. Et le cheval de bataille des militants de la francophonie, dont l’inénarrable Olivier Maingain, animé par une francolâtrie pathologique qui va jusqu’à étonner les citoyens français eux-mêmes qui restent pantois devant sa virulence et se montrent généralement plus prompts à reconnaître les ressorts de l’identité flamande. Maingain et ses compagnons de combat vont agiter le spectre de la “minorisation des francophones” dans les six communes et dans tout le reste de la “périphérie” et accuser le monde politique flamand d’empêcher la fusion de ces six communes et d’autres zones des cantons de Halle et de Vilvoorde au sein de la Région de Bruxelles-Capitale.

 

Scinder BHV pour désengorger les tribunaux de Bruxelles

 

Le ton va monter, s’envenimer, tant et si bien que le sycophante Maingain n’hésitera pas à se poser, selon les clichés habituels et éculés, comme un résistant face au “nazisme” intrinsèque d’une méchante Flandre posée comme le fer de lance d’un nouveau pangermanisme (mais sans avoir derrière elle ni un Bismarck ni les uhlans de Guillaume II ni les Panzerdivisionen de Guderian). Angela Merkel est pacifique et timorée: elle ignore tout des arcanes de la politique belge ou des ressorts du pangermanisme, dont tous les adeptes sont morts et enterrés depuis longtemps sauf dans les délires de Papy Maingaingain (qui fait de la résistance). Le maximaliste Bart Laeremans, juriste et député du Vlaams Belang, dans une lettre ouverte aux Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, a rappelé fort oppotunément que le problème de BHV n’en était pas un, sauf pour le FDF de Maingaingain: les partis flamands veulent tout simplement scinder l’arrondissement judiciaire de BHV parce que les tribunaux bruxellois sont engorgés et ne peuvent plus maîtriser l’arriéré judiciaire. Cette scission, d’ordre purement pragmatique, va donc dans l’intérêt des Bruxellois et des habitants de la périphérie (H & V). Il ne s’agit nullement, précise le maximaliste flamingant Laeremans, de supprimer les “facilités” ni d’empêcher les Francophones de constituer des listes électorales particulières et de se faire élire au Parlement flamand ou dans toute autre instance représentative. Les craintes de Maingain et de ses acolytes ne portent pas en réalité sur les dangers qui guetteraient la démocratie dans les communes de l’entité BHV. Si l’arrondissement de BHV est scindé, Maingain et ses amis ne pourraient plus récolter de voix dans les communes de la périphérie bruxelloise; celles-ci iraient à d’autres francophones, sur des listes parallèles se présentant en Région flamande et, du coup, le poids politique de Papy Maingaingain en Région bruxelloise se réduirait comme une peau de chagrin. C’est donc pour des raisons personnelles et purement électoralistes, pour une cuisine politicienne produisant un très mauvais graillon, que lutte Maingain et non pas pour défendre la démocratie ou la francophonie. Les édiles bruxelloises, se targuant de francophonisme, veulent aussi faire main basse sur les recettes fiscales des communes mieux nanties de la périphérie pour les précipiter dans le tonneau des Danaïdes qu’est le budget de la Région de Bruxelles-Capitale.

 

Le problème réel, à nos yeux, n’est donc pas linguistique mais fiscal. Et on s’étonne que ni la NVA ni le Vlaams Belang ni les autres partis flamands ne l’ont évoqué dans les polémiques et débats politiques. Les taxes sont plus lourdes en Régions bruxelloise et wallonne qu’en Région flamande, notamment l’impôt sur les successions. Dans la périphérie et dans l’arrondissement de Halle-Vilvoorde tout entier, les générations précédentes, autochtones ou émanations de la  “tache d’huile”, ont fait bâtir une quantité impressionnante d’immeubles, constituant leur patrimoine familial, fruit de leurs économies et surtout de leur labeur. Ces francophones, venus dans la périphérie suite au phénomène sociologique de l’exode urbain, courent un risque énorme, si leurs communes sont rattachées à la Région bruxelloise, comme le veulent Maigain et ses séides: celui de voir s’éroder considérablement la valeur de leur patrimoine immobilier, qui, en cas de “bruxellisation”, serait ponctionnée par une “rage taxatoire”destinée à renflouer une Région artificielle, sans poumon extérieur et largement déficitaire, vu le chômage de masse qui y sévit, frappant en premier lieu une jeunesse issue des deuxième, troisième voire quatrième générations d’immigrés non européens, majoritairement musulmans, pour laquelle on avait prévu de généreuses mesures d’intégration qui ont, hélas, toutes fait faillite. Le mal de vivre, la drogue, l’oisivité, l’intégrisme islamiste, le refus de s’adapter aux moeurs d’une civilisation industrielle, le débranchange social par la cyberdépendance, le désorientement, le tiraillement de ces adolescents et adolescentes entre les “paradis artificiels” de la société de consommation et les injonctions sévères de la famille maghrébine ou turque traditionnelle, etc. rendent une jeunesse majoritairement issue de l’immigration (mais pas uniquement) totalement inadaptée au marché du travail à Bruxelles. Les ponctions fiscales sur le patrimoine meuble et immeuble des ex-Bruxellois partis vers la périphérie serviraient à financer les mesures sociales palliatives, destinées à maintenir ces masses juvéniles en un état d’assistanat permanent: on sait qu’il faut construire des logements sociaux, des prisons (eh, oui), l’engagement de policiers supplémentaires, de matériels pour l’appareil répressif, etc., toutes dépenses non prévues et non destinées aux zones périphériques, toutes dépenses qui seront engagées au détriment de projets plus séduisants, plus humanitaires, dans les secteurs de la culture, de l’éducation ou de la médecine. Les discours sur la francophonie masquent un projet de racket inouï et inédit: on oublie de le dire, y compris et surtout dans les cénacles nationalistes flamands, où sévit aussi l’irréalisme politicien. D’où l’absence de toute séduction à l’endroit des Francophones de la périphérie dont la plupart n’ont rien à faire du francophonisme politicien.

 

Le sort de Neder-Over-Heembeek

 

L’exemple le plus patent de ce qui attend la périphérie, en cas d’annexion à la Capitale sous la houlette de Maigain, a été observé dans une zone moins dense de la Commune de Bruxelles-Ville, dans le quartier, encore fort vert, de Neder-Over-Heembeek, ancienne commune rurale et excentrée, annexée au coeur historique de Bruxelles, il y a plusieurs décennies. Sur le territoire de Neder-Over-Heembeek, le pouvoir socialiste de Bruxelles-Ville a fait édifier d’affreux HLM en bordure des maisonnettes coquettes de “souchiens” débonnaires, heureux de vivre de manière idyllique dans ce quartier aux aspects encore semi-ruraux. Ces HLM étaient destinés à désengorger les vieux quartiers du centre historique de Bruxelles, qui, lui, est en voie de “gentrification”, où fonctionnaires européens, eurocrates, lobbyistes, branchés, faux ou vrais artistes ou pontes du secteur tertiaire se paient de vieux appartements luxueux et cherchent à houspiller les familles allochtones, peu séduites par le spectacle, finalement assez  décadent, de cette nouvelle faune de modernistes, de célibataires et de festivistes, qui a les  faveurs de la presse, au contraire des familles normales, des centaines de milliers de gens qui ont un boulot utile. Inutile de préciser que ce désengorgement du centre de la Ville concerne des populations non “souchiennes”. Si demain les six “communes à facilités” sont annexées à la Région bruxelloise, elles subiront inmanquablement le sort de Neder-Over-Heembeek, qui avait suscité un tollé chez les autochtones locaux, un tollé que la presse aux ordres s’était bien abstenue de répercuter... Ces braves autochtones n’ont plus qu’à vendre au rabais leurs maisonnettes et à se replier dans des appartements plus exigus ou à émigrer vers des communes plus lointaines du Brabant wallon, sans liaisons faciles avec la capitale. Voilà à quoi menerait la politique du sycophante Maingain...

 

Une bonne partie des citoyens des six communes à facilité, aveuglée par les discours toniturants sur la défense de la “démocratie” (celle des prébendes et des entourloupettes politciennes) et de la “francophonie”, a encore voté pour le MR libéral (“Mouvement Réformateur”), qui constitue un cartel avec le FDF (“Front des Francophones”), le parti de Maingain. La majeure partie des habitants de Halle et de Vilvoorde a toutefois voté pour la NVA de Bart De Wever, la peur aux tripes de voir arriver une nouvelle “tache d’huile”, une nouvelle vague de Bruxellois, allochtones cette fois, ou de devoir payer des taxes pharamineuses pour financer leur insertion ou leur non insertion. L’affaire de BHV n’est pas une affaire de constructivisme institutionnel, de bricolage juridique, de complots  pangermanistes ou de cogitations politiciennes oiseuses mais touche directement le citoyen dans les problèmes de sa vie quotidienne, dans les problèmes de la gestion de son patrimoine. Problèmes que les discours politiciens n’ont pas pris en compte ou ont escamotés...

 

Ouvrir un chantier pour un socialisme nouveau en Wallonie?

 

La Flandre, c’est désormais évident, souhaite mettre un terme aux transferts vers la Wallonie, ou les réduire au minimum requis par la solidarité fédérale ou contraindre les décideurs wallons à des investissements productifs pour une Wallonie qui n’est quand même pas sans atouts, malgré son plus grand éloignement de la mer et des ports. La Wallonie est proche de la Rhénanie et de l’espace mosellan, que ce soit celui du Palatinat allemand ou du Duché de Lorraine, annexé à la France et laissé pour compte par l’Hexagone. La Flandre de Bart de Wever met peut-être la Wallonie au pied du mur: ou elle se maintient vaille que vaille dans son socialisme d’assistanat, en quémandant l’argent des transferts ou des subsides européens, ou elle annonce qu’elle va créer un socialisme réellement travailliste, solidaire et local, correspondant à l’idéal humain que représente l’oeuvre sculpturale de Constantin Meunier ou qu’envisageait peut-être André Renard, figure emblématique de la Wallonie du début des années 60. Un tel chantier, fort intéressant, pourrait s’ouvrir. La Flandre est animée par un souci pragmatique et non par un nationalisme caricatural comme l’établissement essaie de le faire croire à la presse étrangère.

 

Quid de l’avenir de la Belgique après le raz-de-marée de la NVA, dimanche 13 juin 2010? Il y a deux risques: 1) la récupération de Bart De Wever qui, de croquemitaine de l’établissement, deviendrait en un tourne-main, par un formidable et incroyable tour de passe-passe politicien, son faire-valoir en Flandre; 2) le blocage et une crise plus longue encore que celle de 2007-2008.

 

Dans le premier cas, l’établissement “chevaucherait le Tigre” du nationalisme flamand et parierait pour le tandem De Wever/Di Rupo (le chef de file des socialistes wallons), autant dire alors qu’il parierait pour le mariage de l’eau et du feu. Mais les avances faites par Caroline Gennez (présidente des socialistes flamands) et par Di Rupo himself à De Wever ont été entendus, et bien entendus urbi et orbi, pour que l’on puisse confirmer cette hypothèse, impensable même quelques jours avant le scrutin. De Wever représente le refus populaire flamand des transferts vers la Wallonie. Di Rupo représente l’établissement dans sa faction socialiste, pilier du monarchisme belge en dépit des anciennes velléités républicaines des gauches, qui est contraint d’accepter les transferts pour que survive le pouvoir socialiste en Wallonie, ainsi que l’assistanat qu’il implique dans certaines sous-régions. Pour parfaire cette alliance de l’eau et du feu, on formerait un bloc comprenant la NVA, le PS wallon, le SP.a (socialistes flamands), le CdH (démocrates chrétiens francophones de Joëlle Milquet) et peut-être les partis écologistes des deux communautés linguistiques, vu qu’ils n’ont pas perdu de plumes lors du scrutin de dimanche dernier. La présence du Cd&N n’est pas nécessaire dans ce bloc, sauf peut-être sa composante syndicaliste démocrate chrétienne (l’ACV), mécontente toutefois de voir la NVA emporter le morceau. D’un côté, nous aurions un “pôle wallon de l’Olivier” (comme en Italie), avec les gauches (CdH, PS et Ecolos) dans toutes leurs variantes, et de l’autre, un bloc flamand plus composite comprenant les mêmes ingrédiens idéologico-politiques que l’Olivier wallon, plus la NVA, désormais incontournable mais au risque de devenir pure décoration au sein même du système belge que rejette la plupart de ses militants.

 

Dans le second cas, celui d’un blocage définitif, De Wever percevrait, avant de forger une alliance avec les socialistes de Flandre et de Wallonie, le risque de voir partir sa base nationaliste. Celle-là même qui vient d’abandonner Leterme et les maximalistes du Vlaams Belang, dégoûté qu’elle était du “cordon sanitaire” imposé à ce parti et ne permettant pas à ses élus de participer à des majorités, à quelqu’échelon que ce soit du pouvoir politique. En cas de réticence de De Wever, annonce le journal satiririque bruxellois, “Père Ubu/Pan”, “la lune de miel se muera bien vite en lune de fiel”. Pour éviter de voir son électorat déserter la NVA, comme il a déserté Leterme ou le Vlaams Belang, De Wever pourra tenter de mettre la barre très haut, provoquant à nouveau le refus des autres: les Wallons et les Bruxellois pourront toujours se replier sur l’Olivier à leurs niveaux régionaux respectifs, tandis qu’en Flandre ni la NVA seule ni l’Olivier ne peuvent gouverner sans l’apport de partenaires au sein d’une coalition: aucun panachage politique n’atteint les 50%. De Wever risque alors de subir un “cordon sanitaire” comme ses adversaires du Vlaams Belang dans le camp nationaliste flamand.

 

Vers une déception de l’électorat?

 

Si un tel “cordon sanitaire” s’installe autour de la NVA, la déception de l’électorat composite de ce parti nationaliste modéré sera immense et on risque alors de voir, lors du prochain scrutin, ces masses de voix revenir au Vlaams Belang, qui prétendra incarner une radicalité nationaliste pure, vierge de toute compromission avec l’établissement. Or ce sont en fait les compromis à la belge, où personne ne trouve jamais pleine satisfaction, que l’électeur flamand a rejeté pour plus de 40% (voix de la NVA et du Vlaams Belang confondues). Dans les compromis et les bricolages politiciens, aucun électorat, de quelque parti que ce soit, ne trouve satisfaction: en Wallonie, on a dit hier, et on dira demain, que la Flandre, avec son vote nationaliste, conservateur, clérical ou confédéraliste, empêche l’éclosion d’un “projet socialiste original” dans le sud francophone du pays. En Flandre, on rétorquera que les problèmes structurels du pays flamand, dont le chômage en forte croissance depuis la crise, ne pourront jamais être résolus par l’apport fiscal flamand si les transferts se perpétuent. Les transfers empêchent de fait de récolter les fonds nécessaires à créer de nouveaux emplois en Flandre, suite aux vagues de licenciements qui ont accompagné la crise depuis qu’elle a éclaté à l’automne 2008.

 

L’absence de gouvernement n’est pas un problème pour tout le monde...

 

Le royaume d’Albert II risque donc de se retrouver sans gouvernement pendant longtemps. Le Belge, écrivait avant guerre l’essayiste et journaliste nationaliste et monarchiste Fernand Neuray, est un anarchiste né qui ne hisse jamais l’intérêt général au-dessus de ses intérêts sectoriels. Et de fait, l’absence d’un gouvernement, destiné à assurer l’intérêt général, du moins en théorie, obligera les uns et les autres à gouverner le pays par l’expédiant des “affaires courantes”, ce qui aura pour effet de mettre au frigo d’importantes questions politiques, institutionnelles, sociales, judicaires et internationales. Les véritables maîtres du pays s’en frotteront les mains: les secteurs bancaires et énergétiques, inféodés à la France, auront les coudées franches pour commettre tous les abus imaginables car le politique sera mis hors jeu et ne pourra imposer ni limites ni balises. D’où aucune régulation dans le sens d’une justice sociale et d’une adaptation des tarifs d’assurance, des frais bancaires et des factures énergétiques aux salaires réels des citoyens ne sera possible, a fortiori si ces salaires devront être réajustés, crise grecque oblige.

 

L’avenir n’est donc pas rose parce que la crise européenne et la crise subséquente de l’euro, fragilisé par les événements de Grèce et par les risques similaires que courent le Portugal, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande et la Belgique, nous rappellent que tous devraient tourner leurs regards vers leur environnement européen, afin de créer des ponts transrégionaux, de dépasser les nationalismes conflictuels et de faire face aux manoeuvres des ennemis de l’Europe, prêts à profiter de toutes ses faiblesses.

 

 

lundi, 14 juin 2010

Le Koweit appartient-il à l'Irak?

 

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1991

 

Le Koweit appartient-il à l'Irak?

Quelques rappels historiques

 

par Franz KARG von BEBENBURG

 

Pour pouvoir juger sereinement la vo­lonté irakienne de conserver le Ko­weit, il faut savoir analyser les faits historiques. La Mésopotamie, soit le pays sis entre les deux fleuves que sont le Tigre et l'Euphrate, a toujours eu un destin changeant. Son histoire récente commence sous les Sas­sa­ni­des. De 226 à 651, la Mésopo­tamie était la région centrale de l'Empire per­se. Sous les Abas­sides, entre 750 et 1258, elle a été le centre du mon­de islamique, jusqu'au moment où elle a été conquise par les Mongols. Au début du 16ième siècle, elle re­devient perse. De 1638 à 1918, elle est turque. De 1915 à 1917, elle est envahie par les troupes britanniques. Au Traité de Sèvres, l'Angleterre ob­tient cette région et la place sous man­dat. Les choses reste­ront telles jusqu'en 1921. Pour leur part, les Fran­çais reçoivent un man­dat sur la Sy­rie et le Liban. En 1921, les Bri­tan­niques hissent le roi Fayçal 1er sur le trône de l'Irak mais politi­quement, militairement et économi­quement, le pays reste sous la coupe des Anglais.

 

Après plusieurs révoltes et putsch (1936, 1941, 1952), une révolution ren­verse la monarchie le 14 juillet 1958; le roi, sa famille et tous les mem­bres du gouvernement sont mas­­sacrés. Le Général Kassem prend la tête du nouveau gouvernement et y reste jusqu'au jour où, en 1963, un putsch d'officier le renverse et le fait fusiller. Son successeur Aref reste au pouvoir jusqu'en 1968, quand une ré­volution organisée par le Parti Baath porte au pouvoir Sayyid Hassan al-Bakr. Celui-ci renonce au pouvoir en 1979 pour laisser la place au Général Saddam Hussein qui cumule les fonc­tions de Président et de Chef du gou­vernement.

 

L'histoire de l'Emirat du Koweit est plus courte, du moins pour ce qui con­cerne sa structure étatique ac­tuelle. A partir de 1648, le Koweit est partie intégrante de l'Empire Otto­man. En 1775, les Anglais y fondent une mission commerciale. La ville de Ko­weit, d'importance économique nul­le, est resté jusqu'en 1950 une pe­­tite bourgade portuaire le long d'une côte désertique, torride et ne re­cevant preque aucune précipitation. Située à l'extrémité nord-ouest du Gol­fe Persique, elle a acquis progres­sivement de l'importance pour les Bri­tanniques parce qu'elle devait de­venir le terminus de la fameuse ligne de chemin de fer Berlin-Bagdad, la­quelle aurait offert à l'Empire Otto­man une voie commerciale de pre­miè­re importance; à l'aide de capi­taux allemands, [suisses et français], les autorités turques commencent la construction de la ligne en 1903. Elle n'arrivera à Bagdad qu'en 1940. Pour contrer ce projet [qui, à leurs yeux, menaçait la route des Indes], les Bri­tanniques déclarent le Koweit pro­tec­­torat de la Couronne en 1889 et dé­ploient toute leur énergie pour que la ligne n'atteigne pas les rives du Gol­fe. En 1961, le Koweit accède à l'in­dépendance et, malgré les protes­tations de l'Irak qui considère que cet­te région lui appartient, adhère à la Ligue arabe. Le nouveau pays est ain­si reconnu comme un Etat arabe à part entière. En juillet 1977, Irakiens et Koweitiens se mettent d'accord sur le tracé définitif de leur frontière, échangeant entre eux quelques ban­des de territoire. Bandes de terri­toire qui poseront problème en cas d'éva­cuation du Koweit par les troupes ira­kiennes.

 

D'après la constitution de 1962, le Koweit est un émirat héréditaire. Le chef de l'Etat est le Cheik. Il gou­verne le pays autocratiquement de­puis la dissolution en 1976 de l'As­sem­blée Nationale. Jusqu'au mo­ment de son expulsion par les soldats de Sad­dam Hussein en août 1990, le Cheik Al Ahmed Al Sabah, âgé de 64 ans, vivait dans son palais luxueux avec ses 70 femmes et sa progéniture de plus de 60 enfants. Le palais comp­tait 200 chambres. L'écurie de cet intéressant personnage comptait 14 avions privés, 10 Rolls-Royce, 15 Cadillac et une flotte de limousines Mer­cédès. Le confort de cette sym­pa­­thique famille était assuré... La mi­sé­ricorde d'Allah octroyait à ce bon Cheik quelque 44 millions de DM par jour. Ses petites économies person­nelles se chiffreraient à environ 310 milliards de DM (un petit trois et neuf petits zéros). Très soucieux de la bonne santé de son peuple, notre bra­ve rentier et homme d'affaires a in­vesti 300 de ces 310 milliards à l'étranger. Des 2 millions d'habitants que compte son pays, 500.000 seu­le­ment sont citoyens koweitiens de sou­che arabe. La grande majorité des autres, 1,5 million de personnes, sont des travailleurs immigrés, des spé­cialistes ou des ingénieurs occi­den­taux qui travaillent dans les raffi­neries et l'exploitation pétrolières. Ils n'ont qu'un seul droit: se taire. Les partis y sont interdits. Ce n'est donc pas une démocratie que les Améri­cains vont aller sauver des griffes d'un méchant fasciste.

 

Sans le coup de force perpétré par les Anglais en 1889 contre les Otto­mans et sans le pillage systématique du Moyen Orient commis par les Fran­çais et les Anglais après 1918, il n'y aurait ni Irak, ni Syrie, ni Liban, ni Koweit. La Jordanie, elle aussi, est une création britannique datant de l'im­médiat après-Versailles. Au dé­part, elle se composait de la Palestine et de la Transjordanie, que les bu­reaux londoniens ont préféré séparer en 1923. Sur les plans géopolitique et ethnique, le petit espace territoriale koweitien appartient à la Mésopota­mie, donc à l'Irak. D'autant plus que le Koweit est le port naturel de la Mésopotamie. Si les Britanniques n'é­taient pas intervenu et si l'on n'y avait pas découvert du pétrole en 1938, la bourgade de Koweit et la ré­gion aux alentours seraient demeu­rées irakiennes. Peut-on dire que Sad­dam Hussein a profité de l'atmos­phère réunioniste qui règnait en Al­le­magne à la veille de la réunifi­cation formelle du 3 octobre, pour essayer son propre Anschluß, d'autant plus que ni les Russes ni les Améri­cains ne s'opposaient plus aux désirs du peu­ple allemand? Pourquoi les Etats-Unis et l'URSS ont-ils accepté la réu­ni­fication allemande et refusé la réu­ni­fication de la Mésopotamie? Sans dou­te parce que le lobby sioniste s'y est opposé. Ce qui explique pour­quoi l'«opinion publique internatio­nale» a été mise en alerte. Et mobili­sée contre l'Irak.

 

Franz Karg von Bebenburg.

(extrait de Mensch und Maß, 1991/2; adresse: Verlag Hohe Warte, Ammer­seestr. 2, D-8121 Pähl).    

 

vendredi, 11 juin 2010

Triumph für Islamkritiker Geert Wilders

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Triumph für Islamkritiker Geert Wilders

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

DEN HAAG. Der Islamkritiker Geert Wilders ist mit seiner „Partei für die Freiheit” (PVV) als drittstärkste Kraft aus den Parlamentswahlen in den Niederlanden hervorgegangen.

Die PVV erhält mit 24 Sitzen mehr als die bisher regierenden Christdemokraten, die 21 statt wie bisher 41 Abgeordnete stellt. Die Rechtsliberalen haben sich knapp gegen die Sozialdemokraten mit 31 zu 30 Sitzen durchgesetzt.

Rechtsregierung möglich

Wilders kündigte bereits an, sich an der anstehenden Kabinettsbildung beteiligen zu wollen: „Wir wollen regieren.“ Glückwünsche zum PVV-Wahlerfolg kamen bereits vom Spitzenkandidaten der Rechtsliberalen, Mark Rutte. Auch der sozialdemokratische Spitzenkandidat Job Cohen gratulierte Wilders zu seinem Wahlerfolg: „Wir haben den gewaltigen Zuwachs der PVV zu respektieren.“

Rein rechnerisch könnten die Rechtsliberalen zusammen mit der PVV und den Christdemokraten eine Mehrheitsregierung mit 76 Parlamentssitzen bilden. Der christdemokratische Ministerpräsident Jan Peter Balkende hat als Konsequenz aus der verheerenden Wahlniederlage das Amt des Parteivorsitzenden niedergelegt. Auch wolle er kein Parlamentsmandat wahrnehmen.

Rutte hatte vor dem Hintergrund der Finanzkrise seine Partei mit einem ehrgeizigen Sparprogramm zuletzt in den Umfragen nach vorne gebracht. Er wäre der erste liberale Ministerpräsident der Niederlande seit dem Ersten Weltkrieg. (FA)

La sfida totale

LA SFIDA TOTALE

INTERVISTA A DANIELE SCALEA

 

Stefano Grazioli

Ex: http://www.italiasociale.net/

 

sfida-totale.jpgTanti parlano e scrivono di geopolitica, pochi ne capiscono davvero qualcosa. Daniele Scalea è uno di questi. Giovane, 25 anni e una laurea in Scienze storiche alla Statale di Milano, Daniele Scalea - che già da qualche anno é nella redazione di Eurasia -  ha esordito con un opera di grande spessore (un assaggio sul sito), dimostrando che le sponde del Lago Maggiore (vive a Cannobio) possono diventare un osservatorio privilegiato per capire e spiegare le vicende del Mondo che ci circonda. A confermarlo non sono tanto io, quanto chi ha scritto la prefazione del nuovo libro di Daniele, “La sfida totale – Equilibri e strategie nel grande gioco delle potenze mondiali” (Fuoco Edizioni), e cioè il generale Fabio Mini, uno che ne capisce: “Si potrebbe tranquillamente dire che Daniele Scalea ha scritto un trattato di alta Geopolitica. Ha descritto il mondo attuale cercando di interpretarlo alla luce delle teorie classiche della Geopolitica confermandone, e ce n’era bisogno, la validità metodologica. Ha preso in esame tutti i grandi attori mondiali e dopo una panoramica appassionata, non c’è nient’altro da dire”.

Ecco, non aggiungo altro nemmeno io. Consiglio solo di correre in libreria o ordinare il libro via internet direttamente dall’editore. E di leggere con attenzione la lunga  intervista che gentilmente che l’autore ci ha concesso.

 

Rovesciamo la bottiglia e partiamo dal fondo. Lei conclude il suo libro scrivendo che la nascita del Nuovo Mondo, o perlomeno la ristrutturazione geopolitica di quello vecchio, potrebbe essere oltremodo complicata: in sostanza il passaggio da un sistema semi-unipolare a uno multipolare rischia di produrre dolorose frizioni dovute al fatto che la potenza egemone – gli Stati Uniti – opporrà resistenza alla perdita del proprio potere. La “sfida totale” ha già vincitori e vinti?

La tendenza storica del post-Guerra Fredda marcia contro gli USA. Negli anni ’90 la geopolitica mondiale ha vissuto il suo “momento unipolare”, e tutto sembrava girare per il verso giusto, dalla prospettiva di Washington. Ma già si covava quanto sarebbe venuto. L’ultimo decennio ha visto l’emergere a livello economico, strategico ed infine anche politico di veri e propri competitori della “unica superpotenza rimasta”: il riferimento è prima di tutto a Cina e Russia, ma una menzione la meritano pure India, Brasile, Giappone. Il sogno della “fine della storia” è svanito. Gli USA hanno tentato, sotto Bush, un ultimo brutale tentativo di mantenere la propria supremazia incontrastata: il progetto di “guerra infinita”, che avrebbe dovuto annichilire come un rullo compressore tutti i possibili nemici e competitori, ma che si è arenato già sui primi due scogli incontrati, ossia Afghanistan e Iràq. L’ordine mondiale odierno è “semi-unipolare”, con Washington ancora potenza egemone, ma più per la cautela dei suoi rivali che per la propria forza ed autorità. La crisi finanziaria del 2008 è partita dagli USA ed ha mandato parzialmente in frantumi quell’ordine economico su cui si fonda gran parte del potere di Washington. Tutto lascia supporre che si concretizzerà il ritorno ad un vero e proprio ordine “multipolare”, e questa è anche la mia previsione.

Però …come spesso accade c’è un “però”. Uno degli errori più comuni del nostro tempo è quello di percepire le tendenze come fattori fissi ed immutabili, quando in realtà sono contingenti. Come sosteneva Hume, l’uomo è portato a credere in ciò che è abituato a vedere, ossia ad assolutizzare il contingente. Ma le inversioni di tendenza sono sempre possibili. Gli Stati Uniti non hanno accettato e difficilmente accetteranno il ruolo di ex egemone in declino. A meno d’implosioni interne del tipo pronosticato da Igor Panarin, riusciranno ad opporre resistenza, ed hanno molto frecce al loro arco se non per bloccare, quanto meno per rallentare la transizione al mondo multipolare: ricordiamo, tra i principali, il poderoso strumento militare (che spesso fa cilecca, ma per capacità di proiezione globale non ha pari), la “egemonia del dollaro” (Henry Liu), la centralità nel sistema finanziario, l’influenza culturale. Già il secolo scorso la supremazia delle talassocrazie anglosassoni fu sfidata, prima dal Reich tedesco e poi dall’Unione Sovietica, e sappiamo bene tutti come andò a finire. Meglio non vendere la pelle dell’orso (o le penne dell’aquila, se vogliamo esser più precisi nell’allegoria zoologica) prima d’averlo ucciso. Certo però che questi USA d’inizio XXI secolo paiono solo la copia sbiadita della superpotenza del ventesimo: molta della loro grandezza deriva dall’eredità delle generazioni passate, e quando sono chiamati a difenderla non sembrano all’altezza del proprio rango senza pari.

E ora dall’inizio, tuffandoci un po’ nel passato. L’attacco al cuore della Terra, all’Heartland, che gli Stati Uniti hanno attuato su quattro direttrici (sovversione politica, espansione militare, risorse energetiche, supremazia nucleare): può sintetizzare?

La strategia statunitense, quanto meno dagli ultimi anni della Seconda Guerra Mondiale in poi (e forse anche da prima), è fortemente ispirata ai princìpi della geopolitica. L’Heartland (H. Mackinder) è una delle categorie basilari di questa disciplina: è la Terra-cuore, il centro del continente eurasiatico, storicamente impermeabile alla potenza marittima – quest’ultima incarnata prima dall’Impero britannico e poi dal “imperialismo informale” statunitense. L’Heartland è occupato dalla Russia, che rappresenta perciò stesso il principale ostacolo e minaccia potenziale all’egemonia della potenza talassocratica, ossia marittima, degli USA. Dalla fine della Guerra Fredda ad oggi, Washington e Mosca hanno più volte tentato approcci amichevoli, ma tutti sono finiti male. All’arrendevolezza di El’cin si rispose con lo smembramento della Jugoslavia, ed i Russi reagirono portando al Cremlino un certo Vladimir Putin. Le sue aperture dopo l’11 settembre sono state ripagate con la penetrazione statunitense in Asia Centrale, nel “cortile di casa” russo. Anche l’attuale recentissimo idillio tra Obama e Medvedev durerà poco. Nessuno vuole sfociare nel determinismo, ma la geografia è un fattore importante nella vicenda umana, ed in questo caso la geografia condanna Russia e USA ad essere, almeno nello scenario attuale, quasi sempre nemici.

Dagli anni ’90 ad oggi gli Statunitensi, sulla scia di teorizzazioni come quelle di Zbigniew Brzezinski, lungi dall’allentare la morsa su Mosca hanno cercato di sfruttare il crollo dell’URSS per neutralizzare definitivamente la minaccia russa. Le “direttrici d’attacco”, come da lei sottolineato, sono state quattro:

a) la sovversione politica: tramite la CIA, enti pubblici o semi-pubblici come il National Endowment for Democracy o U.S. Aid, e finte ONG gli USA hanno orchestrato una serie di colpi di Stato in giro per l’ex area d’influenza moscovita, allo scopo d’insediare quanti più governi filo-atlantici e russofobi fosse possibile. I casi più celebri: Serbia, Georgia, Ucraìna, Kirghizistan. Ci hanno provato persino in Bielorussia e in Russia (leggi Kaspàrov), ma non è andata bene. I governanti locali si sono fatti furbi ed hanno iniziato a porre una serie di restrizioni alle attività d’organizzazioni straniere nei propri paesi. Gli ultimi eventi in Ucraìna e Kirghizistan fanno pensare che l’ondata di “rivoluzioni colorate” sia ormai in fase di risacca;

b) l’espansione militare: la NATO si potrebbe definire come l’alleanza che lega l’egemone statunitense ai paesi ad esso subordinati. Non è qualitativamente diversa dalla Lega Delio-Attica capeggiata da Atene, o dalle varie alleanze italiche di Roma. Un’alleanza non certo tra pari. Nata in funzione anti-sovietica, scioltasi l’URSS non solo non ha chiuso i battenti ma si è allargata verso est, fino ai confini della Russia. La nuova dottrina militare russa cita espressamente la NATO tra le minacce per il paese;

c) le risorse energetiche: una potente leva strategica per la Russia è costituita dalla sua centralità nel commercio energetico intra-eurasiatico. Gli USA hanno cercato di sminuirla facendo dell’Asia Centrale un competitore di Mosca, tramite gasdotti e oledotti alternativi che scavalcassero il territorio russo. L’impossibilità di costruire la condotta trans-afghana, il ridotto impatto del BTC ed il fallimento annunciato del Nabucco chiariscono che il progetto, almeno per ora, non ha avuto successo;

d) la supremazia nucleare: è un punto sovente ignorato dai commentatori occidentali. Si definisce “supremazia nucleare” la capacità d’uno Stato di vincere una guerra atomica senza subire danni eccessivi, ossia di sferrare un “primo colpo” (first strike) parando la successiva rappresaglia. Quando si dispone di migliaia di testate e missili nucleari, come gli USA, è facile annientare un rivale con una guerra atomica: il grosso problema è riuscire ad evitare d’essere annientati a propria volta se il nemico, come la Russia, ha a sua volta migliaia di armi nucleari con cui rispondere. Ecco dunque l’idea dello scudo ABM (anti-missili balistici), il sogno di Reagan riesumato da Bush e per niente accantonato da Obama. Resterà ancora a lungo una delle principali pietre della discordia tra Mosca e Washington. Infatti, il Cremlino non si beve la storia che lo scudo ABM sia rivolto contro l’Iràn e la Corea del Nord, e nel mio libro spiego dettagliatamente il perché.

Lei si sofferma sulla politica estera statunitense dell’ultimo decennio sviscerando le differenze tra idealisti e realisti alla Casa Bianca. Cosa ha cambiato l’arrivo di Barack Obama alla Casa Bianca?

Ha cambiato molto, ma probabilmente meno di quello che avrebbe potuto se non ci fosse stata la crisi finanziaria del 2008. Obama era portatore d’una geostrategia alternativa a quella neoconservatrice, meno fissata sul Vicino e Medio Oriente e più attenta agli equilibri globali nel loro complesso. Essa comprendeva anche una non dichiarata strategia anti-russa di tipo brzezinskiana. La stessa distensione con l’Iràn era ed è mirata soprattutto a rivolgere la potenza persiana contro Mosca in funzione di contenimento sul fianco meridionale.

Inutile dire che la crisi ha scompaginato i piani. Gli USA si sono ritrovati con l’acqua alla gola, ed Obama s’è accontentato di cercare di salvarne la supremazia mondiale. L’ideologismo di Bush è stato sostituito con un po’ di sana Realpolitik, e la minaccia ed uso della forza militare sono oggi stemperate dal ricorso alla diplomazia come via prediletta. Ma ciò non è sufficiente. Washington, capendo di non farcela più da sola, sta cercando di cooptare qualche grande potenza come stampella della propria egemonia. All’inizio Obama ha cercato di formare il famoso “G-2” con la Cina, ma ben presto la tensione ha preso a montare ed oggi Washington e Pechino si guardano in cagnesco come non succedeva da decenni. Così Obama ha messo nel mirino la Cina, ed ha pensato bene di corteggiare la Russia. Il “leviatano” talassocratico ed il “behemoth” tellurocratico si sono già trovati fianco a fianco contro una potenza del Rimland, ossia del margine continentale dell’Eurasia (mi riferisco alla Germania nel secolo scorso), ma non credo che ciò si ripeterà oggi. Gli USA superpotenza avrebbero potuto cooptare la Russia di El’cin e del primo Putin, ma si sono rivelati troppo avidi di potere ed hanno finito con l’allontanarla. Oggi sono ancora la potenza egemone, e perciò suscitano invidia ed ostilità, ma sono un egemone zoppo,  e dunque appoggiarlo non dà più gli stessi vantaggi d’un tempo. Allearsi con qualcuno che ti vorrebbe come stampella del suo potere traballante non è una prospettiva così allettante. Il Cremlino prenderà altre strade. Solo quando gli USA si saranno ridimensionati al rango di grande potenza inter pares, allora si potrà ridiscutere d’alleanze strategiche.

L’8 dicembre 1991 i presidenti di Russia, Ucraina e Bielorussia, riuniti a Brest, proclamarono la dissoluzione dell’Unione Sovietica, che Gorbačev fu costretto ad accettare suo malgrado. L’ex presidente russo Vladimir Putin, ora primo ministro, ha affermato che la dissoluzione dell’Urss è la stata la più grande catastrofe geopolitica del XX secolo. È d’accordo?

Il termine “catastrofe” sottintende un giudizio di valore, e dunque è soggettivo. Restando sul merito, è indubbio che il crollo dell’URSS, ossia della potenza terrestre dell’Heartland che conteneva la superpotenza marittima, è stato un evento epocale. E dal punto di vista dei Russi, non si può che considerare catastrofico. Ma non solo dal loro. Il crollo della diga sovietica – una diga criticabile e controversa fin quanto si vuole – ha aperto la strada al tentativo egemonico degli USA, col suo contorno di prevaricazione e guerre. Per gli Statunitensi la disgregazione dell’URSS è stata un successo, per i Polacchi una benedizione, per i Cubani, i Siriani o i Palestinesi una disgrazia.

Vladimir Putin è stato, tra luci ed ombre, il simbolo della ritorno della Russia sulla Grande Scacchiera. Lei scrive che la “Dottrina Putin” può essere interpretata come un realismo in salsa russa, fondato sull’accorta tessitura d’alleanze intra-continentali con la Cina, l’India, l’Iran, la Turchia e l’Europa Occidentale. Cioè?

Ho ripreso la definizione che cita da Tiberio Graziani, direttore della rivista “Eurasia”. In Russia, dopo la fine del comunismo sono emerse due visioni ideologiche: quella eurasiatica, che vede negli USA il nemico storico da combattere ad ogni costo, e quella occidentalista, che vede nell’Ovest il beniamino da emulare e compiacere ad ogni costo. La Dottrina Putin esula da questi schemi e si pone nel mezzo degli “opposti estremismi”. Putin ha adottato linguaggi e formalità cari agli occidentali, ed ha a lungo considerato prioritari i rapporti con l’Europa e gli USA. Ma non è mai stato arrendevole e rinunciatario, non ha mai rinunciato a difendere il ruolo della Russia nel mondo ed il suo “spazio vitale” nell’Heartland. Quando ha verificato che con Washington non c’erano spazi di dialogo, si è rivolto altrove. Le alleanze intra-continentali da lei citate servono a creare un “secondo anello di sicurezza” (il primo dovrebbe essere il “estero vicino”) attorno alla Russia. L’obiettivo finale è estromettere la talassocrazia, ossia gli USA, dall’intera massa continentale eurasiatica, per mettere definitivamente in sicurezza la Russia.

Secondo Parag Khanna i “tre imperi” del nuovo mondo multipolare sarebbero Usa, Cina e Unione Europea, mentre la Russia farebbe parte del “secondo mondo”. Lei non è d’accordo. Perché?

Perché la visione di Parag Khanna si fonda sostanzialmente su valutazioni di tipo economico e sulle sue simpatie personali. L’economia è importante ma non rivela tutto. Ad esempio, l’Unione Europea, si sa, è un gigante economico ma un nano politico. Non è neppure uno Stato, bensì un’accozzaglia di Stati nazionali che, come stanno dimostrando gli eventi attuali, in mezzo alla tempesta preferiscono pensare ognuno per sé. La Russia ha un ingente patrimonio geopolitico, in termini geografici, militari ed energetici, che può giocare efficacemente sulla grande scacchiera mondiale. Mosca è ancora al centro della politica internazionale, considerarla parte del “secondo mondo” è ingiustificato.

La Cina è e sarà comunque uno dei protagonisti di questo secolo e intorno al ruolo di Pechino si gioca ovviamente il futuro di Washington. Riprendo allora le sue parole: «Per gli Usa il contenimento della Cina dovrebbe avvenire attraverso due “cani da guardia” posti al suo fianco: l’India e il Giappone. Davvero Nuova Delhi e Tokio sono disposti a ricoprire il ruolo che Washington vorrebbe affibbiare loro, oppure preferiranno unirsi a Pechino per creare una “sfera di co-prosperità” asiatica?»

È un dilemma che non ha ancora trovato risposta. L’India sembrava più vicina alla Cina qualche anno fa, quando entrò nel gergo comune degli addetti ai lavori il termine “Cindia”. Al contrario, il Giappone che qualche anno fa pareva nemico irriducibile di Pechino oggi gli si sta riavvicinando. La situazione è fluida e difficile da decifrare, ma la sensazione è che Nuova Delhi e Tokio cercheranno la vincita sicura: aspetteranno di capire con certezza chi avrà la meglio tra Cina e USA, e solo allora punteranno tutto sul cavallo vincente.

Spostiamoci infine Oltreoceano, dove comunque i grandi attori sono sempre gli stessi. Nel libro scrive che Obama sembra deciso a recuperare l’influenza sul “cortile di casa”, e con qualsiasi mezzo. Russia e Cina, invece, offrono una sponda diplomatica alle nuove potenze emergenti come Brasile e Venezuela. I prossimi conflitti sono programmati?

Il Sudamerica è storicamente un’area molto pacifica. Ma ciò è dovuto anche alla sua storia di marginalità nel quadro geopolitico, ed all’egemonia a lungo incontrastata degli USA. Oggi questi due fattori stanno venendo meno. In Sudamerica sta emergendo una grande potenza mondiale – il Brasile – mentre il controllo degli USA sul “cortile di casa” è stato seriamente intaccato. Cina e Russia si fanno beffe della Dottrina Monroe, punto fermo della strategia statunitense da un paio di secoli. Washington passerà all’azione, o meglio alla reazione, e non sappiamo ancora quali strumenti sceglierà.

Maggiore integrazione economica? L’ALCA è stato bocciato da quasi tutti i paesi sudamericani.

Legami militari? In Sudamerica la Russia ha superato gli USA nell’esportazione di armi.

Influenza culturale? I sentimenti anti-statunitensi, tradizionalmente radicati nell’area, appaiono al massimo storico, ed il risveglio della comunità indigena porta ad una riscoperta del proprio retaggio più arcaico, piuttosto che all’adozione della way of life nordamericana.

Colpi di Stato? In Venezuela ci hanno provato ma fu un fallimento; un pesce molto più piccolo come l’Honduras è caduto nella rete, ma si ritrova quasi completamente isolato nella regione.

Guerre per procura? I paesi sudamericani sono molto restî a scendere in guerra tra loro, se non altro perché sono tutti instabili al loro interno e temono gravi contraccolpi domestici. Attorno alla Colombia la tensione sta montando, e molto decideranno le imminenti elezioni presidenziali. Santos ricorda per certi versi Saakašvili: è una testa calda, con lui tutto sarebbe possibile. Mockus, al contrario, cercherebbe la distensione coi vicini ed allenterebbe i legami con gli USA. In ogni caso, per Bogotà sarebbe una mossa come minimo azzardata andare in guerra coi vicini, quando non controlla neppure il proprio territorio nazionale.

Guerre in prima persona? Sono da escludersi almeno finché le truppe nordamericane rimangono impantanate in Iràq e Afghanistan. Anche dopo aver evacuato i due paesi mediorientali, l’esperienza inciderà negativamente sulla propensione alla guerra nei prossimi anni. Certo, non sono eventi traumatici come il Vietnam – avendovi preso parte soldati professionisti e non cittadini coscritti – ma il paese è comunque demoralizzato e le casse vuote. Inoltre i paesi sudamericani si stanno integrando: attaccarne uno significherebbe rovinare i rapporti con tutti.

Per tali ragioni, ritengo che nei prossimi anni Washington si limiterà a sovvenzionare e “pompare” a livello mediatico i propri campioni in loco: lo sta già facendo in Brasile, anche se difficilmente il Partito dei Lavoratori di Lula sarà scalzato dal potere. In qualche “repubblica delle banane” centroamericana potranno pure organizzare dei golpe, ma l’arma tradizionale dell’influenza nordamericana sui vicini meridionali appare sempre più spuntata.

La perdita dell’egemonia sul continente americano rappresenterà una svolta epocale per gli USA e la geopolitica mondiale. Gli Stati Uniti d’America, potenza continentale, hanno potuto inventarsi potenza marittima contando sull’isolamento conferito dall’assenza di nemici sulla terraferma: dal Novecento hanno perciò potuto proiettarsi con sicurezza sugli oceani e al di là degli stessi. Con l’emergere di forti rivali nelle Americhe, gli USA perderebbero uno dei loro storici vantaggi strategici: smetterebbero di essere “un’isola” geopolitica e ritornerebbero una potenza continentale.

Quali sono questi “rivali” che gli USA potranno trovare nel continente? Facile rispondere il Brasile, su tutti, che ha dimensioni e demografia adatte a sfidare la supremazia di Washington nell’emisfero occidentale. Facilissimo citare il “blocco bolivariano”, paesi che presi singolarmente sono deboli, ma che se dovessero riuscire ad unirsi, resi più forti dalla veemenza ideologica, creerebbero non pochi problemi ai gringos, come li chiamano loro. E non scordiamoci il Messico. Il Messico è una nazione molto grande, direttamente confinante con gli USA, e coltiva – anche se silenziosamente – storiche rivendicazioni territoriali sul sud degli Stati Uniti. La sua economia è in forte crescita: fra pochi anni sarà considerata una grande potenza, almeno in quest’ambito. Fatica a tenere sotto controllo la parte settentrionale del paese, ma è quella meno popolata e più povera. In compenso ha un’arma atipica. Samuel Huntington, poco prima di morire, lanciò un avvertimento ai propri connazionali: di guardarsi dall’enorme aumento numerico dei Latinos – per lo più messicani – negli USA. I Latinos sono concentrati in pochi Stati: California, Texas, Arizona, New Mexico ed anche Florida (qui si tratta di cubani e portoricani). Giungono in massa e tendono a conservare la propria lingua, la propria religione ed il proprio modo di vivere. Hanno già acquisito un ingente peso elettorale, ma in massima parte non sono integrati nella società statunitense. Nel Sud, i cartelli criminali del narcotraffico hanno costituito veri e propri “Stati nello Stato”, che spadroneggiano nei quartieri latini, sanno autofinanziarsi illecitamente tramite il traffico di droga e la prostituzione, hanno veri e propri eserciti armati fino ai denti. Un soggetto ideale per condurre una guerra asimmetrica, se se ne creassero le condizioni. Questi cartelli del narcotraffico hanno eguale potere al di là del confine, nel settentrione del Messico, e forti collusioni con le autorità di Città del Messico. Non è un caso che negli USA da alcuni anni stiano cercando d’arginare l’immigrazione e d’integrare i Latinos nella società, mentre in Messico non fanno nulla per dissuadere i propri cittadini dall’espatriare nelle terre che gli Statunitensi rubarono al Messico centocinquant’anni fa. La situazione è esplosiva, e qualche analista – come George Friedman – se n’è accorto.

 

22/05/2010

jeudi, 10 juin 2010

Schweiz lässt Volksinitiative für Ausweisung krimineller Ausländer zu

Schweiz läßt Volksinitiative für Ausweisung krimineller Ausländer zu

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

svp-plakat.jpgBERN. Die von der Schweizer Volkspartei (SVP) getragene Initiative für die Ausschaffung krimineller Ausländer ist für gültig erklärt worden. Dies hat der Nationalrat am Mittwoch entschieden. Gleichzeitig brachte das Schweizer Parlament aber eine alternative Gegeninitiative ein.

Der SVP-Gesetzesentwurf sieht die automatische Ausweisung von Ausländern bei schweren Straftaten oder Erschleichung von Sozialleistungen vor. Wörtlich heißt es hier:

„Sie (die Ausländer) verlieren unabhängig von ihrem ausländerrechtlichen Status ihr Aufenthaltsrecht sowie alle Rechtsansprüche auf Aufenthalt in der Schweiz, wenn sie wegen eines vorsätzlichen Tötungsdelikts, wegen einer Vergewaltigung oder eines anderen schweren Sexualdelikts, wegen eines anderen Gewaltdelikts wie Raub, wegen Menschenhandels, Drogenhandels oder eines Einbruchsdelikts rechtskräftig verurteilt worden sind oder mißbräuchlich Leistungen der Sozialversicherungen oder der Sozialhilfe bezogen haben.“

Alternativ-Vorschlag öffnet Mißbrauch „Tür und Tor“

Kritiker machen völkerrechtliche Vorbehalte gegen diesen Gesetzesentwurf geltend. Der Alternativ-Vorschlag, der unter anderem von der Freisinnigen Partei (FDP)und den Christdemokraten (CVP) getragen wird, sieht entsprechend ausdrückliche Verweise auf das Völkerrecht vor, sowie das Gebot, das „Anliegen der Integraton“ zu berücksichtigen.

Die Ausschaffungsinitiative sieht damit allerdings „Tür und Tor“ geöffnet, um künftig Ausweisungen doch noch verhindern zu können: „Solche Formulierungen eröffnen unzählige Möglichkeiten für Rekurse und Beschwerden. Den Gerichten sind kaum mehr Grenzen gesetzt, zugunsten der auszuschaffenden Sträflinge zu urteilen“, heißt es in einer Stellungnahme der SVP.

Sozialdemokraten (SP) und Grüne im Nationalrat hätten die Ausschaffungsinitiative am liebsten für ungültig erklärt. (FA)

La Turquie s'éloigne de l'Occident, comme le reste du monde

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La Turquie s’éloigne de l’Occident, comme le reste du monde

La Turquie et toutes les nations émergentes, rendues confiantes par leurs succès économiques, s’émancipent d’une tutelle occidentale moralisatrice de plus en plus mal supportée, écrit l’éditorialiste Semih Idiz, dans le quotidien turc Hürriyet.

 

Le best-seller de Fareed Zakaria titré « Le monde post-américain et l’essor du reste du monde » est une lecture fascinante, un livre prémonitoire. La question de l’Iran s’inscrit parfaitement dans cette perspective. Le problème va bien au delà des actuelles ambitions nucléaires de Téhéran. Cette affaire est en train de se transformer en une impasse qui dessine une nouvelle division du monde.

Cette division peut être caractérisée ainsi : « L’Occident et le Reste du monde », pour reprendre l’expression de Zakaria. Le développement de pays comme l’Inde, la Chine, le Brésil et la Russie – en d’autres termes « le Reste » – dessine un nouveau paysage mondial qui ne répond pas aux vœux de l’Occident.

La Turquie, qui connait également une croissance rapide, montre des tendances plus en plus marquées en direction du « Reste », et moins vers « l’Occident ». Ceci est interprété comme par certains, en Europe et aux États-Unis, comme une « islamisation de la politique étrangère turque », mais cette évolution pointe vers quelque chose de bien plus significatif.

L’émergence de ce nouvel ordre mondial ne constitue bien évidemment pas une surprise. Il était prévu par ceux qui sont suffisamment compétents pour en déceler les signes avant-coureurs. Nombre d’historiens occidentaux, d’économistes, et des chercheurs en sciences humaines ont décrit ce processus depuis un certain temps.

Quelques noms viennent immédiatement à l’esprit, notamment ceux de Walter Laqueur (« Les derniers jours de l’Europe : une épitaphe pour le vieux continent »), Joseph E. Stiglitz (« La Grande Désillusion »), et Zakaria, mentionné ci-dessus.

Même un Timothy Garton Ash, apparemment optimiste dans « Monde Libre : l’Amérique, l’Europe et le futur inattendu de l’Occident », décrit ce qui se adviendra si le lien de transatlantique n’est pas renforcé dans toutes ses dimensions, ce qui est bien sûr plus facile à dire qu’à faire, comme l’admet l’auteur.

Dans le même temps, l’anti-occidentalisme en général et particulièrement l’anti-américanisme deviennent de plus en plus palpable chez les Turcs. Rester partisan de l’orientation occidentale de la Turquie dans ce climat devient un défi pour une élite minoritaire. Mais l’éloignement de la Turquie des États-Unis et de l’Europe n’est pas quelque chose qui inquiète les Turcs dans leur majorité.

Cette attitude à l’égard de l’Occident n’est à l’évidence pas spécifique aux Turcs. De la Russie à l’Inde, de la Chine à l’Afrique, on assiste à une réaction croissante et forte contre l’Occident. Certains parlent d’un retour de bâton « post-colonial. »

Roberto Fao, un doctorant à l’Université d’Harvard qui a écrit pour le Financial Times, a travaillé à la Banque Mondiale et été consultant pour des projets gouvernementaux, propose des vues intéressantes sur la question.

Dans une tribune publiée par EUobserver.com le 25 mai, M. Fao affirme que les Européens doivent aujourd’hui « se demander pourquoi ils provoquent si peu de respect dans le monde. » Il cite Kishore Mahbubani, le doyen de la Lee Kwan Yew School of International Affairs de Singapour, qui soutient que l’Europe ne comprend pas à « quel point elle devient peu pertinente pour le reste du monde. »

M. Fao rappelle également que Richard Haas, le président du Council on Foreign Relations, a déclaré publiquement « adieu à l’Europe en tant que puissance de haut rang. » M. Fao ne croit cependant pas que l’on puisse négliger cette situation, en n’y voyant qu’une simple « jalousie » de la part des non-européens.

« Au contraire », écrit-il, « j’y discerne une vérité plus dérangeante. Les pays du monde entier ne supportent plus depuis longtemps l’ingérence et les leçons de morale de l’Occident, et ont acquis assez de confiance pour parler haut face à une Europe dont l’influence mondiale n’est plus considérée comme assurée ».

Dans son livre, Zakaria parle de la même « confiance » que des nations ont gagnée face aux États-Unis, avec quelques raisons pour ce faire.

« Les plus grandes tours, les plus grands barrages, les films à succès, et les téléphones mobiles les plus sophistiqués sont tous réalisés désormais à l’extérieur de l’Europe et les États-Unis », note-t-il, en ajoutant que « les pays qui manquaient par le passé de confiance politique et de fierté nationale les acquièrent. »

A la suite du monde bipolaire, le monde unipolaire semble lui aussi en train de s’effondrer, donnant naissance à un monde multipolaire où les possibilités de « l’Occident » sont en déclin, tandis que celles du « Reste » augmentent progressivement.

De fait, si l’Iran doit bien sûr être empêché d’obtenir une arme nucléaire – tout comme Israël et tous les autres devraient être obligés de mettre fin à leurs programmes et d’abandonner leurs stocks d’armes nucléaires existants – l’enjeu va bien au-delà.

Il s’agit d’un nouvel ordre qui va exiger des réponses très différentes à ce que nous connaissons aujourd’hui, si l’on veut que les problèmes brûlants ne mènent pas à des affrontements dont personne ne sortira gagnant au bout du compte.

Article original en anglais : Hürriyet (Turquie)

Traduction française : ContreInfo

mercredi, 09 juin 2010

Presseschau - Juni 2010 / 02

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Presseschau

Juni 2010 / 02

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Wolfgang Venohr in seiner Stauffenberg-Biographie über die heute gängige Bewertung des deutschen Heeres des Jahres 1940:

Nach dem II. Weltkrieg ist es – bis auf den heutigen Tag – Mode geworden, über das deutsche Heer des Jahres 1940 herabsetzend, jedenfalls negativ zu sprechen. Eine überwältigende, „seelenlose“ und barbarische Kriegsmaschinerie Hitlers sei damals über das schwache Westeuropa hereingebrochen. Der genagelte Marschtritt deutscher Infanteriekolonnen auf dem Pariser Pflaster (14. Juni 1940: Einnahme von Paris) erweckt noch heute Assoziationen an die Horden Attilas und Dschingis Khans.
Nichts könnte verkehrter sein als eine solche Betrachtungsweise. Daß die deutsche „Kriegsmaschinerie“ den Westeuropäern zahlenmäßig und materiell keineswegs überlegen war, ist schon aus dem Kräftevergleich [auf den vorhergehenden Seiten; M.S.] deutlich geworden. In Belgien und Frankreich siegte nicht die Übermacht, sondern es triumphierte eine geniale Operationsidee („Sichelschnitt“), die auf die Generäle Manstein und Guderian sowie auf Adolf Hitler persönlich zurückzuführen war. Aber vor allem triumphierte die Intelligenz und die Kühnheit der deutschen Soldaten und Offiziere. Es war eine junge Armee, die nach Westen stürmte, deren seelische Motivation, deren geistige Disziplin alles in den Schatten stellte, was es zuvor gegeben hatte.
Anders wären ja die überwältigenden Erfolge gar nicht zu erklären. „Phantastisch“ nannte William Shirer, ein amerikanischer Korrespondent in Berlin, der ein geschworener Deutschenhasser war, die Moral der deutschen Soldaten. Er folgte dem Vormarsch der deutschen Verbände in Frankreich und schrieb: „Ich erinnere mich an eine Pionierkompanie, die unter feindlichem Feuer eine Pontonbrücke über die Schelde schlagen sollte. Die Männer ruhten am Waldrand und lasen die neueste Nummer der Soldatenzeitung ‚Westfront‘.
Ich habe nie Männer gesehen, die so nonchalant in eine Schlacht gingen, obwohl einige von ihnen sie nicht überleben würden.“ Diese „phantastische“ Moral der deutschen Soldaten war ohne Zweifel eine Frucht preußischer Militärtraditionen, aber auch nationalsozialistischer Erziehungsdoktrinen. Der Gedanke der Volksgemeinschaft, für den Stauffenberg so enthusiastisch entflammt war, hatte voll auf die Wehrmacht durchgeschlagen. Niemals früher oder später hat es eine so vorbildliche Kameradschaft zwischen Offizier und Mann gegeben wie in der deutschen Wehrmacht des II. Weltkriegs. Nicht seelenlose Roboter marschierten nach Frankreich hinein, sondern junge Soldaten, die sich im Recht glaubten, die gegen die arroganten Sieger von Versailles zogen. Der britische Historiker Alistaire Horne entwarf von ihnen ein treffendes Bild, das sich mit den dokumentarischen Aufnahmen der Wochenschauen deckt:

„In jenen Tagen bot sich auf den Hauptstraßen hinter den Panzern überall das gleiche Bild: Auf der einen Seite die endlosen Kolonnen niedergeschlagener französischer Gefangener, die nach Osten zogen, auf der anderen Seite die Kompanien und Bataillone junger Deutscher; barhäuptig und die Ärmel aufgerollt, sangen sie ‚Sollte ich einst liegen auf blutdurchtränktem Feld‘ oder das alte ‚Siegreich wollen wir Frankreich schlagen‘ – und sie marschierten, marschierten und marschierten.“

Sollte Stauffenberg auf diese Truppe nicht stolz sein dürfen? Zogen diese Kompanien und Bataillone nicht über die alten blutdurchtränkten Schlachtfelder des I. Weltkriegs, auf denen die Väter im vierjährigen Stellungskrieg verblutet waren, um nach einundzwanzig Jahren die Schande und das Unglück, die Beleidigung und die Demütigung von Versailles für immer auszulöschen? Sollte er sich nicht von der Begeisterung seiner Kameraden, seines Volkes anstecken lassen? Sein späterer Freund, Henning von Tresckow, der entschiedenste Widersacher Adolf Hitlers im Jahre 1943, schrieb damals, nach dem Ende des Frankreichfeldzugs:

„Wir gehen voller Zuversicht an unsere neuen Aufgaben. Aller Kleinmut, dessen ich mich schuldig bekenne, ist angesichts unserer ungeheuren Erfolge verflogen ... So wird alles weiter gut werden und hoffentlich ein guter Frieden folgen.“

Genau das war auch Stauffenbergs Hoffnung, als er seiner Erwartung Ausdruck gab, daß nun „die Politik“ wieder das Wort haben werde. Jedermann im Heer wie im Volk war in diesen hellen Sommertagen des Jahres 1940 davon überzeugt, daß der Führer nun einen Weg finden werde, aus diesem Krieg herauszukommen und einen „guten Frieden“ zu schließen. (...)

(Wolfgang Venohr: Stauffenberg – Symbol des Widerstands. Eine politische Biographie, 3., überarbeitete und ergänzte Neuauflage, München 2000, S. 115 ff.)

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Das Buch ist momentan leider fast vergriffen. Hier kann man es noch bestellen:

JF-Buchdienst
http://www.jf-buchdienst.de/product_info.php/info/p16996_Wolfgang-Venohr--br-Stauffenberg.html

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Okinawa
Japan lenkt im Streit um US-Stützpunkt ein
Tokio (dpa) – Im Streit um einen US-Militärstützpunkt auf der südjapanischen Insel Okinawa hat die Regierung in Tokio ihre Forderung nach einer Verlegung aus Okinawa aufgegeben.
Angesichts der gegenwärtigen Lage auf der benachbarten koreanischen Halbinsel habe er entschieden, daß einer „soliden Beziehung“ zum Sicherheitspartner USA auf Basis gegenseitigen Vertrauens „größte Wichtigkeit“ zukomme, sagte Regierungschef Yukio Hatoyama am Montag in Tokio. Er hatte den Menschen auf Okinawa während des Wahlkampfes Hoffnungen gemacht, daß die Helikopter-Basis Futemma aus Okinawa oder ganz aus Japan verschwinden wird. Hatoyama entschuldigte sich bei einem Besuch Okinawas für die Kehrtwende.
http://www.zeit.de/newsticker/2010/5/24/iptc-bdt-20100524-62-24935354xml

Boykott im Westjordanland
Wie die Palästinenser jüdische Siedler mürbe machen wollen
Aus Dschenin berichtet Ulrike Putz
Mit dem Boykott ihrer Produkte wollen die Palästinenser im Westjordanland den israelischen Siedlern die Lebensgrundlage entziehen. Die Kampagne zeigt Erfolg, sogar europäische Supermarkt-Ketten reagieren darauf. Knesset-Abgeordnete planen Rache-Aktionen.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,696557,00.html

Viele Tote und Verletzte
Blutiger Angriff Israels auf Gaza-Hilfsflotte
Ein israelisches Elitekommando hat am frühen Morgen Schiffe der „Solidaritätsflotte“ für den Gaza-Streifen attackiert. Bei der Militäraktion wurden laut einem TV-Bericht bis zu 16 Menschen getötet. Die Türkei berief eine Krisensitzung des Kabinetts ein, ein israelischer Minister äußerte „Bedauern für die Toten“.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697642,00.html

Israelische Militäraktion
Konvoi-Angriff führt zu diplomatischem Desaster
Von Yassin Musharbash
Botschafter einbestellt, gemeinsame Manöver abgesagt – und zahlreiche Protestnoten aus aller Welt: Der tödliche Angriff von Israels Marine auf einen Schiffskonvoi mit Ziel Gaza-Streifen ist der diplomatische Katastrophenfall für die Regierung Netanjahu.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697768,00.html

Angriff auf Gaza-Konvoi
„Wir sind alle Palästinenser!“
Von Daniel Steinvorth, Istanbul
Fassungslosigkeit und Wut in der Türkei: Die Organisatoren des Hilfskonvois fordern Konsequenzen gegen den „Piratenstaat“ Israel, ihre Anhänger tragen die Wut auf die Straße und versuchen, in das israelische Generalkonsulat einzudringen.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697788,00.html

Ein schöner, ausgewogener Kommentar ...
Attacke auf Gaza-Flottille
Unrecht eines Rechtsstaats
Ein Kommentar von Christoph Schult, Jerusalem
Die Welt reagiert entsetzt: Mindestens 15 Menschen kommen um, als israelisches Militär einen propalästinensischen Schiffskonvoi stoppt und stürmt. Eine menschliche Katastrophe – und eine politische dazu: So baut Israel seinen Gegnern eine Bühne.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697774,00.html

Israelische Militäraktion
„Schade, daß wir nicht alle Schiffe versenkt haben“
Aus Aschdod berichtet Ulrike Putz
Mehrere Tote, Dutzende Verletzte – Israels Angriff auf sechs Schiffe mit Ziel Gaza-Streifen sorgt weltweit für Entsetzen. Doch dort will man von einem Fehlschlag nichts wissen. Schuld seien die Aktivisten an Bord, sie hätten die Marinesoldaten angegriffen. Öffentliche Selbstkritik üben nur wenige.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697862,00.html

Krieg der Bilder: Video zeigt Attacken von „Friedensaktivisten“
http://www.spiegel.de/video/video-1068224.html

„20 Leute warfen mich vom Deck“
Der Offizier, der den Einsatz auf die „Mavi Marmara“ leitete, schildert gegenüber ynet-news seine Erlebnisse beim Betreten des Schiffs, das schwerer bewaffnet war, als die Soldaten vermutet hatten (Bilder zu den Waffen finden Sie hier): „Ich zog meine Waffe, als ich sah, daß einer mit einem Messer auf mich zukam und feuerte einen Schuß ab. Dann stürmten 20 weitere Leute von allen Seiten auf mich ein und warfen mich auf das untere Deck.“
http://www.pi-news.net/2010/06/20-leute-warfen-mich-vom-deck/

Türkische Terrorhilfe im Mäntelchen des Friedens
Während gegenwärtig im Hafen von Ashdod die 10.000 Tonnen Schiffsladung des „Hilfskonvois“ untersucht werden, sollen sich bereits die nächsten „Hilfsschiffe“ auf dem Weg nach Gaza befinden. Die Welt wimmelt nur so von „Helfern“, wenn es gegen Israel (und die Juden) geht. Kaum jemand kümmert sich darum, welche Zwecke der türkische Ministerpräsident Erdogan, der von einem neuen osmanischen Großreich träumt, verfolgt und welche Leute sich hinter der türkischen Internationalen Humanitären Hilfsorganisation IHH (Insani Yardim Vakfi) verbergen.
http://www.pi-news.net/2010/06/tuerkische-terrorhilfe-im-maentelchen-des-friedens/#more-138828

Die dubiosen Passagiere der Hilfsflotte für Gaza
Schwere Vorwürfe gegen die humanitäre Organisation an Bord der Hilfsflottille für Gaza. Angeblich haben Aktivisten Kontakte zu den Taliban.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7872108/Die-dubiosen-Passagiere-der-Hilfsflotte-fuer-Gaza.html

Hier eine etwas andere Sicht. Man darf gespannt sein ...
Angriff auf Gaza-Konvoi
Israels zweifelhafter Krieg der Bilder
Aus Aschdod berichtet Ulrike Putz
Armeevideos und Soldaten, die von einem Lynchmob sprechen: Israel versucht mit allen Mitteln zu beweisen, daß die Gewalt auf den Gaza-Hilfsschiffen von den Aktivisten an Bord ausging. Doch der Kampf um die Deutungshoheit der blutigen Aktion offenbart Schwächen.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,698092,00.html

Israelis kritisieren Verhalten ihrer Soldaten
Was genau geschah, als Israels Armee das türkische Schiff „Mavi Marmara“ übernahm, ist unklar. Die Kritik in Israel ist groß.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7874307/Israelis-kritisieren-Verhalten-ihrer-Soldaten.html

Lesenswerte Demographie-Diskussion im Thiazi-Forum ...
Der Deutsche Bevölkerungsaustausch – Daten und Fakten einer Katastrophe
[Besonders beachtenswert sind wie so oft die Beiträge von „Agrippa“!]
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=167593

Überraschung in Berlin
Bundespräsident Köhler tritt zurück
Das hat es in der Geschichte der Bundesrepublik noch nie gegeben: Der Bundespräsident ist mit sofortiger Wirkung zurückgetreten. Als Grund nannte Horst Köhler die Kritik an seinen Äußerungen zum Afghanistan-Einsatz – er vermisse den Respekt vor seinem Amt.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,697781,00.html

Köhlers Rücktritt
http://www.youtube.com/watch?v=oIHaY9yGL3o

Abgang Köhler
Von Karlheinz Weißmann
Die Tendenz der Urteile ist einhellig: bestenfalls „Tragik“, schlimmstenfalls „Fahnenflucht“. Das Maß an menschelndem Verständnis blieb gering, auch wenn die Bundeskanzlerin den Entschluß Horst Köhlers natürlich „ein Stück weit“ nachvollziehen kann und „irgendwie“ jeder das Recht hat, seine eigenen Entscheidungen zu fällen, selbst wenn das Land die wichtigste Bewährungsprobe seiner Geschichte bestehen muß.
http://www.sezession.de/15278/abgang-koehler.html

Die „Welt“ wußte anscheinend schon einen Tag früher Bescheid ... ;-)
Lena Meyer-Landrut soll auf Horst Köhler folgen
Wahnsinn: Nach dem Sieg beim Eurovision Song Contest warten ganz neue Aufgaben auf Hoffnungsträgerin Lena Meyer-Landrut.
http://www.welt.de/satire/article7854143/Lena-Meyer-Landrut-soll-auf-Horst-Koehler-folgen.html

Zunächst sah es aus, als würden wir vom Regen in die Traufe kommen ...
Nachfolge-Debatte
SPD bringt Käßmann ins Spiel
Der Rücktritt von Horst Köhler ist erst wenige Stunden alt – da beginnt bereits die Diskussion über mögliche Nachfolger. Die SPD hat die frühere EKD-Vorsitzende Margot Käßmann als mögliche Nachfolgerin im Amt des Bundespräsidenten genannt. Auch andere Namen sind schon gefallen.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,697837,00.html

Rücktritt des Bundespräsidenten
Merkel warnte Köhler vor schwerer Krise für Deutschland
Am Tag nach Horst Köhlers Rücktritt ist die Nachfolgedebatte voll entbrannt – und immer mehr Details über den Ablauf kommen ans Licht: In einem Gespräch versuchte Kanzlerin Merkel den Bundespräsidenten umzustimmen. Sie wählte dabei nach SPIEGEL-ONLINE-Informationen ungewohnt drastische Worte.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,697903,00.html

Christian Wulff soll Köhler-Nachfolger werden
BERLIN. Niedersachsens Ministerpräsident Christian Wulff (CDU) wird von der schwarz-gelben Koalition ins Schloß Bellevue geschickt. Dies gaben die Vorsitzenden der drei Regierungsparteien, Bundeskanzlerin Angela Merkel (CDU), Bayerns Ministerpräsident Horst Seehofer (CSU) sowie Außenminister Guido Westerwelle (FDP) am Donnerstagabend offiziell bekannt.
Wulff hatte zuletzt für Schlagzeilen gesorgt, in dem er die türkisch-stämmige Aygül Özkan als Sozialministerin in sein Kabinett berief. Zuvor hatte er bereits eine Öffnung der CDU gegenüber dem Islam gefordert.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a69dd5251a.0.html

Bundespräsidentenkandidat
SPD und Grüne schicken Gauck ins Rennen
Von Florian Gathmann und Veit Medick
SPD und Grüne treten mit Joachim Gauck als Bundespräsidenten-Kandidat an. Der ehemalige Chef der Stasi-Unterlagen-Behörde wird parteiübergreifend geschätzt, könnte so auch ein paar schwarz-gelbe Stimmen holen. Für die Linke ist Gauck nicht akzeptabel – sie will nun einen eigenen Kandidaten aufstellen.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,698614,00.html

Bundespräsidenten-Kür
Oppositionskandidat Gauck spaltet Schwarz-Gelb
Im Regierungslager wächst der Unmut über die Nominierung Wulffs für die Wahl zum Bundespräsidenten. Zahlreiche FDP-Politiker sympathisieren inzwischen offen mit Joachim Gauck. „Es gibt keinen Freibrief für einen Kandidaten“, droht ein sächsischer Liberaler im SPIEGEL. [Gut so. Gauck wäre mit Sicherheit die bessere Wahl ...]
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,698898,00.html#ref=top
http://www.bild.de/BILD/politik/2010/06/04/praesidenten-duell-wackelt-wulffs-mehrheit/kopf-an-kopf-rennen-der-kandidaten.html

EZB kauft Griechenbonds
Ärger über „französisches Komplott“
Der Kauf griechischer Staatsanleihen durch die EZB sorgt nach einem Magazinbericht für starke Irritationen in der Bundesbank. Vor allem französische Banken befreiten nun ihre Bilanzen von den Problempapieren, während deutsche Banken ihre Schuldtitel nicht verkaufen dürfen. Ökonomen wittern ein „französisches Komplott“.
http://www.manager-magazin.de/unternehmen/artikel/0,2828,697607,00.html

Minister Brüderle: Ersparnisse sind sicher
Hamburg/Berlin (dpa) – Bundeswirtschaftsminister Rainer Brüderle (FDP) hat sich gegen Befürchtungen gewandt, die Euro-Krise gefährde die Ersparnisse der Bürger. „Die Ersparnisse sind sicher, der Euro bleibt stabil“, sagte Brüderle dem „Hamburger Abendblatt“.
http://www.zeit.de/newsticker/2010/5/29/iptc-bdt-20100529-89-24987784xml

Eva Herman spricht wieder Nachrichten
http://info.kopp-verlag.de/video.html?videoid=42
http://www.bild.de/BILD/unterhaltung/TV/2010/06/05/eva-herman/ex-tagesschau-sprecherin-spricht-wieder-nachrichten.html

Schlierer dementiert Gerüchte über Zusammenschluß mit Pro NRW
BERLIN. Der Vorsitzende der Republikaner, Rolf Schlierer, hat Gerüchte über eine mögliche Fusion seiner Partei mit der Bürgerbewegung Pro NRW zurückgewiesen. Derartige Behauptungen seien „Schwachsinn“, sagte Schlierer der JUNGEN FREIHEIT.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57ca65713ac.0.html

NPD und DVU verhandeln über Fusion
BERLIN. NPD und DVU wollen sich zu einer Partei zusammenschließen. Dies bestätigte NPD-Chef Udo Voigt gegenüber der JUNGEN FREIHEIT. „Wir arbeiten auf eine Fusion unserer beiden Parteien hin“, sagte Voigt am Mittwoch. „Damit würde zusammenwachsen, was zusammengehört“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5afe5152b78.0.html

Hessen
Verfahren eingestellt
Plakat-Aktion der NPD ohne Folgen
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2709191_Verfahren-eingestellt-Plakat-Aktion-der-NPD-ohne-Folgen.html

Junge Union Göppingens
CDU stellt sich hinter „AK Hitler“
In Baden-Württemberg sorgt ein Kreisverband der Jungen Union mit stramm rechten Parolen für Wirbel. Die örtliche CDU lehnt eine Distanzierung ab.
http://www.taz.de/1/politik/deutschland/artikel/1/cdu-stellt-sich-hinter-ak-hitler/

„Die Leute sind toleranter geworden“
Die Kanzlerin bemüht sich ja, sagt Heiner Geißler. Aber die Menschen in Deutschland plagen andere Sorgen, als Angela Merkel so denkt
http://www.freitag.de/politik/1022-die-leute-sind-toleranter-geworden

Folter-Drohung
Kindsmörder Gäfgen erzielt Teilerfolg in letzter Instanz
Von Barbara Hans
Magnus Gäfgen entführte und tötete einen Bankierssohn, gestand die Tat unter Androhung von Folter, wurde zu lebenlanger Haft verurteilt – und gerierte sich als Justizopfer. Jetzt beendete der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte den juristischen Kampf mit einem Teilerfolg für den Kindsmörder.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,697194,00.html

Europäischer Gerichtshof für Menschenrechte verurteilt Deutschland
http://www.bild.de/BILD/news/2010/06/02/verurteilter-kinder-moerder-magnus-gaefgen/schmerzensgeld-vom-staat.html
http://www.tagesschau.de/multimedia/sendung/ts19738.html

Sonderrecht gegen Neonazis?
Über Meinungsfreiheit und Konsensbedarf in Deutschland
Von Horst Meier
http://www.online-merkur.de/seiten/lp201006bju.htm

„Antifa“ immer stärker am Durchdrehen...
Nazis in der Feuerwehr: Braunmelder soll helfen
Region Rhein-Main – Während in Nordhessen schon einige Feuerwehren mit Nazis überlaufen sein sollen, droht die rechte Welle nun auch ins Rhein-Main-Gebiet zu schwappen. Um eine Ausbreitung zu verhindern, hat die hessische Jugendfeuerwehr jetzt den Braunmelder im Internet eingeführt. Von Christian Reinartz
http://www.extratipp.com/nachrichten/regionales/rhein-main/nazis-feuerwehr-braunmelder-soll-helfen-782074.html

Feuerwehr und Rechtsextreme
Braune Brandschützer
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2671457_Feuerwehr-und-Rechtsextreme-Braune-Brandschuetzer.html

Vater und Mutter abgeschafft ...
Mutter wird amtlich durch „das Elter“ ersetzt
In Bern wird jetzt mit der Abschaffung der Diskriminierung ernst gemacht
http://www.medrum.de/?q=content/mutter-wird-amtlich-durch-das-elter-ersetzt

Frankreich verurteilt Schändung deutscher Soldatengräber
PARIS. Das französische Außenministerium hat die Schändung deutscher Soldatengräber im Elsaß „aufs schärfste“ verurteilt. Die Schuldigen der „unwürdigen Tat“ müßten gefunden und bestraft werden, sagte ein Sprecher des französischen Ministeriums für auswärtige und europäische Angelegenheiten: „Durch ihr Handeln haben sie sich selbst entehrt.“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f9617beb81.0.html

Historikerstreit in Israel
„Wir haben kein Recht auf dieses Land“
Aus Tel Aviv berichtet Ulrike Putz
Existiert das jüdische Volk überhaupt? Ist die Diaspora bloß eine Legende, die den Anspruch auf das historische Palästina begründen soll? Mit gewagten Thesen stellt der israelische Historiker Schlomo Sand das Selbstverständnis vieler Juden in Frage – seine Kollegen protestieren empört.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697365,00.html

Britische Bombenflieger bekommen Denkmal
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50644530bc2.0.html

US-Kriegsflugzeuge machen Menschenjagden
- gegen deutsche Jagdflugzeuge (legal)
- gegen unbefestigte Dörfer (gegen das Kriegsvölkerrecht)
- gegen einzelne Objekte und Fahrzeuge auf Landstraßen (gegen das Kriegsvölkerrecht)
- gegen deutsche Feldflugplätze (legal)
Titel mit unterlegter Jetztzeit-Musik „World War 2 Dog Fight – Breath“
http://www.youtube.com/watch?v=UR_9s-aFnIs&feature=related

Ein weiteres, ähnliches Video wurde von youtube zensiert:
P47 gun cam footage (with soundtrack!!!)307,701 views
Rndmsfree

Und ein weiteres Video gleichen Inhalts
„Dogfight“ soll wohl bedeuten, daß man dem deutschen Gegner die Menschenwürde als „Hund“ abspricht:
http://www.youtube.com/watch?v=3YMg9Kq9VRU&feature=related

US-Farbaufnahmen vom Somer 1944
Normandie und Paris
Gefallene und kriegsgefangene deutsche Soldaten, die als Schutzschilder mißbraucht werden (bei 09:15 sieht man die Mißhandlung eines deutschen Offiziers; dem US-Proleten, der dem deutschen Offizier seinen Helm auf den Kopf schlägt, verliert dabei nicht nur seinen Anstand, sondern auch offensichtliches Beutegut, an seinem Helm befestigt)
http://www.youtube.com/watch?v=lvZCDfhoNxA&feature=fvw

Die deutschen Kriegsgefangenen werden verhöhnt, daß sie „gut gefüttert“ („well fed“) nach Hause kämen. Keine Rede von Hunderttausenden Deutschen, die man auf den Rheinwiesenlagern ohne Unterkünfte, Medizin und Nahrung völkerrechtswidrig darben und verrecken ließ!
Die von den Westalliierten zerbombten französischen Städte und Dörfer werden dargestellt, als ob „die Nazis“ sie selbst zerstört hätten. Wie perfide!

Marienburg: Gerichtsmediziner gehen nicht von Massaker aus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ae848a5098.0.html

Noch einmal im Original ...
Tschechische Morde an Sudetendeutschen:
http://www.ct24.cz/domaci/89000-zabijeni-po-cesku-drasticke-zabery-vrazdeni-nemeckych-civilistu/

27 May 2010 – PRAG. Ein Dokumentarfilm über ein Massaker an Deutschen im Mai 1945 in Prag sorgt in Tschechien derzeit für Aufsehen. In der vom tschechischen Fernsehen ausgestrahlten Dokumentation „Töten auf tschechische Art“ des Regisseurs David Vondráèek wird die Ermordung deutscher Zivilisten nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges behandelt.
Ein Prager Außenbezirk am 10.Mai 1945: Dutzende deutscher Zivilisten werden an ein freies Feld getrieben, müssen am Graben Aufstellung nehmen und werden von hinten erschossen. Denjenigen, die nicht gleich tot in den Graben fallen, fährt ein Lastauto über Köpfe und Leiber.
Die meiste Zeit in dem einstündigen Dokument nimmt der Fall Postelberg ein.
In dem nordböhmischen Städtchen waren fast 800 Deutsche zusammengetrieben und bestialisch umgebracht worden. Die beiden Hauptverantwortlichen für das „größte Massaker zwischen dem Ende des Zweiten Weltkrieges und Sebrenica“, wie es in dem Film heißt, wurden nie zur Verantwortung gezogen, weil ein Straffreistellungsgesetz des Prager Parlaments aus dem Mai 1946 alle Verbrechen an Deutschen amnestierte. Die Namen der beiden Haupttäter kennt man jedoch inzwischen. Sie wurden fast 65 Jahre später in aufwendigen polizeilichen Untersuchungen ermittelt. Der ermittelnde Beamte war über das Geschehen erschüttert, sprach von einem Genozid, den er von tschechischer Seite nie für möglich gehalten habe.
http://www.youtube.com/watch?v=23gPonzAWZM

Dazu einige Kommentare von Betrachtern des Videos:

1.) Sie wurden nicht ermordet, weil sie Nazis waren, die Frauen, Kinder und alte Menschen, sondern weil sie DEUTSCHE waren. Weil sie Deutsche waren, die seit Jahrhunderten dort ihre Heimat hatten. Unter den Opfern waren auch zahlreiche deutsche Kommunisten, die dem Naziterror entkommen konnten, und nun wehrlos dem mörderischen Terror ihrer tschechischen Nachbarn ausgeliefert waren.

2.) Auf SpiegelTVDigital gibts eine Serie, da werden nur Bilder aus dem Leben im Dritten Reich gezeigt, ohne Kommentar und mit düsterer Musik untertmalt, damit die richtige, Entschuldigung, GEWOLLTE Stimmung aufkommt. Bei den Bildern in der Doku hier braucht man keine Musik, die Bilder sprechen für sich ...

3.) Grausam! Aber in Deutschland wird das im Fernsehen nicht zu sehen sein. Es könnte zu nicht gewollten Reaktionen kommen, denke ich. Wir werden uns weiterhin mit der täglichen Dosis Hitler im TV begnügen müssen.

4.) Schnell sichern, bevor es andere löschen lassen ...
Besten dank für den historisch-wertvollen clip.

5.) Ich verstehe nicht, weshalb das ein Skandal sein soll. Solche Morde haben Deutsche Tausende Male begangen. Eine gerechte Strafe! Und immer noch zu Mild!

Die größte Frechheit ist jedoch diese verkürzte Form (mit der Tochter des Filmers, die heute noch an der Mord-Straße wohnt) auf BILD.de mit den wohlbekannten bundesrepublikanischen Geschichtslügen à la Guido Knopp, daß
a) die Sudetendeutschen nicht seit Jahrhunderten angestammte einheimische Zivilbevölkerung dieser Gegend waren, sondern angeblich nur seit Hitler in beschlagnahmte zuvor tschechische Häuser einquartiert waren und
b) die Morde an den Sudetendeutschen nur eine Rache für die deutsche Besatzung des Kunststaates Tschechoslowakei gewesen wäre
http://www.youtube.com/watch?v=ZKh-pl9-95Q

Gedenktafel erinnert an Massaker vom Juni 1945 in Postelberg
http://www.tagesschau.de/multimedia/sendung/ts19770.html

Ausgezeichneter Artikel aus der JF ...
„Wenn ich dich abknalle, kräht kein Hahn nach dir“
Von Hinrich Rohbohm
„Als wir um halb fünf ankamen, war es schon hell und wir konnten die Gemordeten im Grab liegen sehen. Die Soldaten entsicherten ihre Maschinenpistolen, zogen einen Kreis um uns und trieben uns unter Fluchen und Kolbenstößen – da wir beim Anblick der Toten naturgemäß entsetzt zurückgetaumelt waren – ins Grab hinein. In diesem Augenblick hörte ich ganz deutlich wieder das furchtbare Jammern der vergewaltigten Mädchen, empfahl meine Seele Gott, durchbrach den Mördergürtel, indem ich einen von den Henkern über den Haufen rannte und lief davon.“
Mit diesen Worten beschrieb Egon Putz in einer Sonderausgabe des Heimatbriefes Saazerland, wie er in den frühen Morgenstunden des 27. Mai 1945 unter dramatischen und zugleich glücklichen Umständen den Todeskommandos der tschechischen Volksmiliz, der Narodni Vybor, entkam. Die Schreie der Sterbenden in der bereits mit Leichen gefüllten Hinrichtungsstätte noch in den Ohren, die von einer MG-Salve getroffene Hand blutend.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c181533647.0.html

Polen freiwillig in Wehrmacht und SS ?
http://polskaweb.eu/polen-in-hitlers-armeen-8745873665.html

Interview Jan Delay: „Cola war früher verboten“
http://www.neue-oz.de/preexport_startseite/20100528-Interview-Jan-Delay.html

Als Streifenpolizist in Neukölln
Einen Vorgeschmack auf die Zukunft des Landes gibt uns der „Tagesspiegel“. Heute sind es vielleicht nur Neukölln, Kreuzberg und Wedding. Morgen ist es die ganze Stadt. Was sich schon heute deutsche Polizisten wie der 57jährige Hauptkommissar Karlheinz Gaertner von halbstarken Arabern gefallen lassen müssen, spottet jeder Beschreibung. Es nennt sich Bereicherung, und das müssen wir aushalten.
http://www.pi-news.net/2010/06/als-streifenpolizist-in-neukoelln/#more-138886

Was ein Polizist auf Streife in Neukölln erlebt
Provoziert, beschimpft und getreten: Ein Streifenbeamter erzählt vom alltäglichen Ärger auf den Straßen Neuköllns.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/was-ein-polizist-auf-streife-in-neukoelln-erlebt/1849118.html;jsessionid=8D48F72257DDC9F829C0B55FC0221DB3

Clint Eastwood und der Abtritt des weißen Mannes
Von Martin Lichtmesz
http://www.sezession.de/15155/clint-eastwood-und-der-abtritt-des-weissen-mannes.html

Südafrika in Skandinavien
Von Martin Lichtmesz
Auch ich möchte an dieser Stelle nochmal Werbung für die neue, wichtige Studie des IfS über Südafrika machen. Wer daraus keine historische und politische Lektion zu lernen imstande ist, dem ist nicht mehr helfen. Denn es geht hier natürlich nicht um Landes- und Geschichtskunde, die „nice to know“ ist, sondern um Dinge, die das Schicksal des Westens insgesamt betreffen.
Denn Südafrika ist die Zukunft, unsere europäische Zukunft. Dabei sollten wir uns bewußt werden, daß dieser Prozeß an allen Ecken und Enden des europäischen Kontinents eingesetzt hat: Es wird bald nirgends mehr, in keinem einzigen Land Europas, eine Zuflucht oder freie Zonen geben, in der sich nicht diesselben Probleme, Szenarien und Städtebilder zeigen. Mit der Globalisierung des Multikulturalismus wird auch der Rassismus globalisiert, zum ubiquitären Problem gemacht.
Daß ich hier nicht übertreibe, mag ein Artikel zeigen, der ursprünglich in der linken norwegischen Zeitung „Klassekampen“ erschienen ist, und auf den ich hier in einer englischen Übersetzung gestoßen bin.
http://www.sezession.de/15335/suedafrika-in-skandinavien.html

Europäische Frauen und wie die Fremden mit ihnen umgehen
Ein französisches Mädchen in seinem Heimatland. Es will sich nicht von einem Schwarzafrikaner „dumm anmachen“ lassen, das sind die Folgen ...
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=174984

Kulturbereicherung à la francaise
http://www.youtube.com/watch?v=I6cGTJroKGA

Vergewaltigte Koma-Patientin
Polizei jagt Deutschlands perversesten Pfleger!
Daniel Erick Mvogo (35) vergewaltigte in einem Caritas-Pflegeheim im Limburgerhof (Rheinland-Pfalz) Wachkoma-Patientin Beatrix R. (40) und schwängerte die wehrlose Frau.
Das Baby der Pfälzerin wurde im 6. Monat abgetrieben, weil ihre Schwangerschaft viel zu spät bemerkt wurde.
Der gebürtige Kameruner wurde von den Behörden durch einen DNA-Test überführt, doch seither fehlt jede Spur von Mvogo.
http://www.bild.de/BILD/news/2010/05/21/koma-patientin/mit-diesem-fahndungsfoto-jagt-die-polizei-deutschlands-perversesten-pfleger.html

14jährige mit Messer bedroht und ausgeraubt
Opfer wurde verletzt
Duisburg-Fahrn – Am Freitag, den 28.05.2010 gegen 21.30 Uhr befuhr in Duisburg-Fahrn ein 14jähriges Mädchen mit ihrem Fahrrad vom Rheinufer kommend die Aldenrader Straße.
In Höhe der dortigen „Star“-Tankstelle wurde ihr von drei an der Bushaltestelle stehenden Jugendlichen der Weg versperrt.
Zwei der offensichtlich alkoholisierten Täter bedrohten sie mit einem Schweizer Messer, einer Eisenstange und einer abgebrochenen Bierflasche, mit der die Geschädigte zudem leicht an der Hand verletzt wurde.
Sie forderten zunächst die Herausgabe von Bargeld, nachdem das Mädchen angab kein Bargeld zu haben, sollte sie ihr Handy herausgeben, das ihr von einem der Jugendlichen aus der Hand gerissen wurde.
Während der Tatausführung kamen weitere 5 Jugendliche, die offensichtlich mit den Tätern bekannt waren, hinzu. Aus dieser Gruppe wurde die Geschädigte zudem wegen ihres asiatischen Aussehens beleidigt und mit Bier übergossen.
Täterbeschreibung:
1. ca. 15-17 Jahre alt, etwa 170 cm groß, schlanke Figur, dunkle gegeelte Haare, bekleidet mit gelber Adidas-Jacke und Jeans; (Täter mit abgebrochener Bierflasche);
2. ca. 15-17 Jahre alt, korpulent, schwarze kurze Haare; bekleidet unter anderem mit einem hellblauem Poloshirt; (Täter mit Messer);
3. ca. 17 Jahre alt, 180 cm groß, normale Figur, schwarze kurze Haare, bekleidet mit einem hellblauen Pullover und schwarzer Adidas Jacke; (Täter mit Eisenstange);
Die Jugendlichen sprachen während der Tat untereinander in türkischer Sprache.
http://www.polizei-nrw.de/presseportal/behoerden/duisburg/article/meldung-100529-071432-72-694.html

Frankfurt
Männer verletzen schlafenden Mann mit Tritten
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2010/05/30/maenner-verletzen-schlafenden-mann-mit-tritten.html
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/schlafenden-gegen-den-kopf-getreten_rmn01.c.7762155.de.html

Prügel nach Unfall – Offenbach
[Man ahnt, welche durch die Lande ziehende Volksgruppe sich hinter dem Begriff „Großfamilie“ versteckt ...]
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/1624454/polizeipraesidium_suedosthessen_offenbach
Hier wurde dann sogar noch der Hinweis auf die „Großfamilie“ gestrichen. Es sind jetzt nur noch eine unbestimmte Anzahl „Angehöriger“ ...
http://www.primavera24.de/lokalnachrichten/rhein-main-gebiet/3720-senior-faehrt-in-offenbach-kind-an-familie-geht-auf-ihn-los.html

Migrantentümelei des Freiburger Gemeinderats verursacht Zigeuner-Invasion
http://www.deutscher-standpunkt.com/archives/796

Wer soll integriert werden und was tun mit jenen, die nicht integrationsfähig sind? Ein paar Ansätze zum Thema.
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=174814

Schweizer Ausschaffungsinitiative gültig
Die Ausschaffungsinitiative ist gültig. Das hat der Nationalrat entschieden. Er lehnt die Initiative aber ab, und er unterbreitet dem Volk einen Gegenvorschlag.
http://www.nzz.ch/nachrichten/schweiz/ausschaffungsinitiative_gueltig_1.5863015.html

Muslimischer Geistlicher im Zwielicht
Vorzeige-Imam mit seltsamen Verbindungen
Von Andrea Brandt und Conny Neumann
Deutsche Politiker schätzen den muslimischen Geistlichen Benjamin Idriz als liberalen Hoffnungsträger. Doch mitgeschnittene Telefonate sollen seine Nähe zu Extremisten belegen. Zudem genoß der 37jährige eine zweifelhafte Ausbildung.
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,696630,00.html

„Je religiöser, desto gewaltbereiter“
http://www.n-tv.de/politik/Machokultur-unter-Muslimen-article907123.html

Dietzenbach
Jugendliche prahlen mit Raubüberfall
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/bad_homburg/2695403_Dietzenbach-Neu-Anspach-Jugendliche-prahlen-mit-Raubueberfall.html

Mannheim: Schüler Union gegen Islam-Unterricht
http://www.morgenweb.de/region/rhein_neckar_ticker/Mannheimer_Morgen/8780_Mannheim:_Sch%C3%BCler_Union_gegen_Islam-Unterricht.html

Richterin Kirsten Heisig
Die brutale Wahrheit über Berlins Jugendgewalt
Bereits Grundschüler erpressen Gleichaltrige, Behörden reagieren oft hilflos
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/berlin/die_brutale_wahrheit_ueber_berlins_jugendgewalt/297184.php

Deutsche Spieler weigern sich, Nationalhymne zu singen
BERLIN. In der deutschen Fußballnationalmannschaft gibt es offenbar Streit um die Nationalhymne. Wie die Bild-Zeitung berichtet, weigern sich mehrere Spieler ausländischer Herkunft die dritte Strophe des Deutschlandliedes mitzusingen. Zu ihnen gehören laut dem Blatt Lukas Podolski, Piotr Trochowski, Mesut Özil, Serdar Tasci, Sami Khedira, Jerome Boateng und Dennis Aogo.
Der ehemalige Nationaltrainer Franz Beckenbauer forderte nun gegenüber der Bild, daß alle Spieler der Nationalmannschaft die Hymne vor Spielbeginn mitsingen sollten. Bundestrainer Jogi Löw lehnt dies jedoch ab.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d9b54d2e0a.0.html

Löw gegen Beckenbauer
Der Hymnen-Streit
BILD.de sagt, welcher Spieler singt und wer schweigt
http://www.bild.de/BILD/sport/fussball-wm-2010-suedafrika/2010/06/02/hymnen-streit-mit-franz-beckenbauer/jogi-loew-ich-zwinge-keinen-zum-singen.html

Neue Erziehungsstudie
Die Kinderglücksformel
Von Barbara Hans
Gute Erziehung ist nicht zwangsläufig eine Geldfrage: Das belegt eine neue Studie zur Lebenssituation von Kindern in Deutschland. Ob die Kleinen glücklich sind, hängt weder vom Einkommen der Eltern noch von persönlichen Freiheiten ab – sondern von den Grenzen, die man ihnen setzt.
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,698100,00.html

Architekt Albert Speer
„Die Geschichtslosigkeit ist schuld an der Baumisere“
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,695219,00.html

Umweltdesaster im Golf von Mexiko
Ölteppich driftet in den Atlantik
Von Axel Bojanowski
Die Ölpest wird wohl nicht auf den Golf von Mexiko beschränkt bleiben: Computersimulationen zufolge treibt der Teppich in den Atlantik. Auch der Ostküste der USA droht ein Desaster – von dort driftet das Öl Richtung Europa.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,698722,00.html

Chinas größter Strom
Jangtse-Fluß ist älter als gedacht
Das Alter des längsten Flusses in China muß offenbar korrigiert werden: Der Jangtse ist mehr als 40 Millionen Jahre älter als bisher vermutet. Gesteine zeigen, daß es sehr lange dauerte, bis der Strom markante Schluchten in die Landschaft gefräst hat.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,698728,00.html

„Unzüchtige Frauenkleidung“
Indonesische Provinz verbietet Hosen
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,697600,00.html